Municipales 2014 - annonces et rumeurs de candidatures

[Eco92]

Vous prenez un risque de vous faire "bastonner" en disant ainsi que l'UDI est à droite

Pas vraiment, l'UDI est exclusivement composé de personnalités de droite + quelques ex-Modem élus dans des majorités de gauche. Il disent eux-même que leur partenaire principal est l'UMP, appellent même parfois à des primaires entre les deux partiS, ont parfois affiché l'ambition d'être le plus grand parti de droite... Ce n'est pas une insulte "de droite", il y a toujours eu plusieurs droites comme il y a plusieurs gauches.

[Draume]

Ma remarque non désobligeante visait à dire que beaucoup à l'UDI se considère au centre et non à droite.
Débat presque existentialiste

[Eco92]

Au centre droit tout de même, c'est clair dans leurs déclarations, leurs alliances, etc. Enfin de toute façon en France le "centre" n'a jamais existé autrement qu'à droite. Bayrou a essayé autre chose et ça n'a pas marché... Bon après je n'en fais pas non plus un débat existentiel (n'étant pas à l'UDI ce n'est pas mon soucis).

[croket]

Le Rassemblement Bleu Marine s’appuiera sur Catherine Rouvier pour mener la liste d'Aix en Provence.

Ancienne membre du RPR, de Démocratie Libérale et de l'UMP, elle est aujourd'hui vice-présidente du SIEL

[ploumploum]

A Orléans, une liste FN s'annonce. Et c'est Philippe Lecoq, conseiller régional, qui devrait la mener.
En juin dernier, sur la partie d'Orléans qui appartient à la deuxième circonscription du Loiret, il avait rassemblé 1000 et quelques suffrages (8,54 % des exprimés et 5,06 % des inscrits)
Sur la ville, les 3 candidats RBM (1ère circo,2ème circo et 6 ème circo) avaient rassemblé 3229 suffrages soit 5,3 % des inscrits.

[Jean-Philippe]

Alors qu'en 2008, PS et Verts avaient fait liste commune à Villeurbanne, l'emportant largement au 2e tour face à une droite divisée entre MoDem et UMP (source), la conseillère générale écologiste Béatrice Vessiller a annoncé sa candidature comme tête de liste, proposant au maire sortant d'être 2e sur cette liste.

Béatrice Vessiller, 46 ans est également élue du Grand Lyon, présidente de l’Agence locale de l’énergie et membre du conseil syndical du Sytral.

http://www.lyonmag.com/article/46764/municipales-2014-beatrice-vessiller-candidate-a-villeurbanne

Notons que le FN devrait atteindre le second tour, ayant obtenu 6,71 % en 2008. Une quadrangulaire, favorable au sortant, est donc tout à fait envisageable.

A côté, l'ex député RPR de la 6e circonscription (la commune de Villeurbanne) Marc Fraysse (1993-1997), 63 ans, semble envisager une candidature à Lyon pour défier Colomb, précisant qu'il est contre les primaires pour ce scrutin municipal (source).

[pierrot]

Alors qu'en 2008, PS et Verts avaient fait liste commune à Villeurbanne, [...], la conseillère générale écologiste Béatrice Vessiller a annoncé sa candidature comme tête de liste, proposant au maire sortant d'être 2e sur cette liste.

Annonce qui n'a rien de surprenant puisque depuis 2008 il y a eu les cantonales de 2010 (partielle) et 2011 dans le canton centre où Beatrice Vessiller et EELV ont refusé à deux reprises l'application du désistement républicain vis-à-vis du candidat socialiste arrivé clairement en tête au premier tour. Ce n'a pas empêché l'élection de Richard Llung en 2010 (d'une dizaine de voix) mais ça a permis aux verts de ravir le siège en 2011. Dès juin 2010, Jean-Paul Prêt avait immédiatement retiré leurs délégations aux deux adjoints verts Beatrice Vessiller (auparavant 2ème adjointe) et Jean-Claude Ray, actant la rupture au sein de la majorité municiaple. Décision ensuite contestée par les écologistes devant les tribunaux.
On imaginerait mal les mêmes repartir ensemble pour les municipales en 2014. Surtout que dans le même temps, la bataille Meirieu-Colomb à Lyon risque de ne pas améliorer les relations PS-EELV dans l'agglomération. Les législatives 2012 dans le première circonscription n'étaient qu'un avant-goût par PRG interposé.
Quant à la proposition de réserver la deuxième place à J.P. Bret, il s'agit bien sûr d'une provocation de plus entre les deux ex-alliés. Elle n'avait de toute évidence rien de sérieux de la part de Beatrice Vessiller. Il s'agissait de couper court par anticipation à tout appel au rassemblement venant du PS.

[Jean-Philippe]

Merci à Pierrot d'avoir développer ce point sur la situation locale, chose que je n'avais pas fait vu l'heure tardive.

A Bastia, comme en 2008, l'opposition locale de Zuccarelli risque de se présenter divisée avec déjà deux candidats à la tête de liste pour la droite : Jean-Louis Milani et Sylvain Fanti. La droite est marginalisée par les nationalistes de Gilles Simeoni, n'obtenant qu'un élu en 2008 (Jean-Louis Albertini, la tête de liste, qui n'a jamais siégé).
Le premier postulant était suppléant de Sauveur Gandolfi-Scheit lors de son premier mandat en 2007. Il a été aussi conseiller municipal de Bastia jusqu’en 2008 et est surtout conseiller général du 1er canton de la ville, celui du marché, depuis 2004.

Le second a été battu à l'élection cantonale de 2008 avec au 1er tour 15% des voix, dans le canton de Toga-Cardo (Bastia 2) où le sortant PRG depuis 1982 Henri Zuccarelli a été réélu.

Sylvain Fanti a depuis rejoint "Une Nouvelle Corse" la formation politique créée par Jean-Martin Mondoloni mais entend rassembler la droite, toute la droite et même au-delà pour les prochaines municipales de Bastia.

Le premier est favori pour avoir l'investiture UMP (source).

En conclusion, si Bastia bascule en 2014, ce sera plutôt dans le camp nationaliste.

[Jean-Philippe]

A Paris, Dati confirme sa candidature aux primaires. On peut rappeler qu'une liste commune avec l'UDI est quasi exclue, Dati ayant dit que Chantal Jouanno n'avait "ni bilan, ni idées" il y a 2 ans lors des sénatoriales.
Pierre Lellouche y réfléchit à nouveau (source).

[Nico78]

A Poissy (Yvelines), la rumeur d'une candidature de Rama Yade (UDI) enfle.
Il y a déjà eu la rumeur Douillet, député de la circonscription, mais cette hypothèse semble s'éloigner.
La droite est particulièrement divisée, au sein de l'UMP comme de l'UDI. Une personnalité extérieure pourrait aider à la reconquête de la ville, gérée depuis 2008 par un maire PS, Frédérik Bernard.