Le congrès de l'UMP de l'automne 2012

[Jean-Philippe]

Dans les Hauts-de-Seine, Pécresse annonce 4502 voix pour Fillon et 3698 pour Copé et respectivement 7090 et 5097 à Paris.

[ploumploum]

C'est le pire scénario possible pour l'UMP et ça ressemble beaucoup à Reims en 2008.
La différence, c'est que l'UMP a des concurrents de poids dans l'opposition (UDI et FN) alors que le PS était le seul parti de poids dans l'opposition de gauche.

Châtel parle de 1058 voix d'avance pour Copé. Fillon va parler dans quelques minutes.
La commission de contrôle n'a pas validé la victoire de Copé d'après le camp Fillon.

En tout cas, mon pronostic de 55/45 tombe à l'eau.

Je rejoins Zimmer sur le fait que Sarkozy est le vrai vainqueur.

Pécresse annonce surtout que la Cocoe a validé les résultats dans seulement 17 départements. Elle revendique la victoire de Fillon pour 200 voix.

Franchement je ne pensais pas que ce serait aussi serré.

Edit à 23h51: Fillon revendique sa victoire !

[Jean-Philippe]

Fillon déclare avoir la victoire pour 224 voix, mais attend la confirmation par la commission et affirmant ne pas vouloir laisser la victoire être volée aux militants.
Copé est sévèrement recadré.

[Jean-Philippe]

Normalement, le vainqueur attend que le vaincu reconnaisse sa victoire.
Dans l'affaire, Fillon se donne le beau rôle, insistant sur le respect qu'il a pour la commission.
Mazorolle compare à l'instant Copé à Bonaparte.

[manudu83]

Comme quoi le scrutin majoritaire n'est pas forcément source de stabilité. Deux vainqueurs déclarés dans un scrutin uninominal majoritaire, une première, bravo l'UMP.

[Corondar]

3 vainqueurs ce soir, et dans cet ordre à mon avis : Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy et François Hollande. C est un militant UMP qui vous le dit (qui pour ce que ça vaut a voté Fillon).

[croket]

3 vainqueurs ce soir, et dans cet ordre à mon avis : Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy et François Hollande. C est un militant UMP qui vous le dit (qui pour ce que ça vaut a voté Fillon).

Et Borloo (en cas de victoire de Copé surtout)

[Geoffroy]

Avec un résultat proche du 50/50 c'est très mauvais pour l'UMP en effet. J'ai bien peur que ce parti se ridiculise dans les prochains jours sous couverts de fraude, de déclarations agressives, de mauvaise foi.
Dans le pire des cas la rupture sèche avec au moins quelques années de haine fratricide et de coup de feu volontaire dans les pattes à chaque élection.
Je crois que le seul recours, c'est le retour à la vie politique de Sarkozy qui pourra alors remettre tout le monde d'accord sous sa bannière.

[Ron58]

y a t-il un résultat pour le vote des motions ? apparemment non !
quelqu'un a t-il un résultat même partiel ou départemental ?

[phénicien]

Le seul gagnant de cette élection interne à UMP, c'est ... l'UDI. Si la victoire de Copé se confirme dans les heures qui viennent, le verrous instaurer par Chirac sur alliance UMP-FN va sauté dans les prochains mois et années. Jean Louis Borloo pourrai ,dans ses cas là, devenir le premier parti de la droite française

Après la séquence du printemps dernier, j'ai du mal à concevoir la survivance de ce concept qui place l'UDI au centre (n'y voir aucune forme de spiritualité...) de l'échiquier à droite dans un futur proche. Tout porte, en effet, à croire que le redressement du score de N. Sarkozy s'est bâti sur ce qui a été communément appelé la droitisation de la campagne du Président sortant.
Quel que soit le vainqueur du scrutin du jour, le score de J.F. Copé confirme cette tendance, une partie croissante de la droite française se retrouve dans ce virage à... droite.
Il ne s'agit pas ici de développer le bien ou le mal de cette tendance, mais de pointer sa réalité. L'UDI verra peut-être ses troupes grossir (plus au niveau des élus que des militants) mais ses chances de devenir la première force à droite sont pour moi nulles, encore plus en étant dans l'opposition.

Le PS gagne un peu aussi, on l'accusait d'être tout le temps divisé....

Pour de vrai ?????

Ou peut-être aussi... un certain Nicolas Sarkozy... En tout cas, une élection très serrée à la tête de l'UMP constituait, selon certains (qu'il s'agisse de commentateurs de la vie politique ou de ses plus fidèles partisans), la première étape d'un scénario visant à faciliter le retour de l'ancien président de la République sur la scène politique.

Effectivement. Maintenant, ce n'est pas non plus le chemin le plus facile. Le capharnaüm du jour arrive peut-être un peu tôt dans la séquence que vous évoquez.