Le 17 octobre, alors que la tension sur les Senkaku/Diaoyu n'est même pas retombée, l'ex Premier ministre PLD
Shinzo Abe et deux membres du gouvernement de Yoshihiko Noda,
Yuichiro Hata et Mikio Shimoji, ont visité
le sanctuaire de Yasukuni, lieu très controversé, y compris au Japon, puisque des criminels de guerre de la Seconde guerre mondiale y reposent. D'ailleurs, l'empereur Hirohito, dont le rôle pendant la guerre n'est pas moins controversé (a t-il été le jouet des militaires, ou bien approuvait-il tacitement leurs projets ?), avait cessé de s'y rendre à la fin des années 1970 quand les dépouilles des criminels en question y ont été accueillies de façon quasi clandestine.
Sans surprise,
les médias officiels chinois dénoncent le militarisme de la droite japonaise, tandis que d'autres essaient de (se) rassurer en disant que
la visite de Shinzo Abe à Yasukuni est une opération à visée interne. En clair, flatter la frange la plus nationaliste du PLD, par des provocations vis-à -vis des voisins chinois et coréens. Sur ce créneau, il y a déjà les Ishihara père et fils...