"Nous ne laisserons pas cette droite revancharde qui n'a tiré aucune leçon de sa défaite, qui n'accepte pas le vote souverain du 6 mai nous donner des leçons", a-t-il poursuivi.
"Ils essaient de faire croire à une 'nostalgie Sarkozy', mais de quoi les Français devraient-ils être nostalgiques?", a lancé encore le premier secrétaire devant une salle conquise.
"Du yacht de M. Bolloré ou de celui de M. Takkiedine? Du soutien à Ben Ali ou de la tente de Khadafi dressée dans les palais officiels au coeur de Paris?", s'est-il interrogé, provoquant des huées dans la salle. Les Français seraient nostalgiques "des interviews dans Minute de Nadine Morano ou des 'Auvergnats' de Brice Hortefeux?", a-t-il encore appuyé, suscitant alors les applaudissements enthousiastes des militants. Ou bien encore "du paquet fiscal ou de la TVA sociale?", a-t-il ajouté.
Kerxizor a écrit:Discours assez violent d'Harlem Désir sur des sujets auxquels sa propre situation personnelle n'a rien à envier aux anathèmes qu'il profère. Je pense que l'arrivée d'un élu ayant été condamné à la tête du PS (donc avec l'aval de François Hollande) va encore décrédibiliser un pouvoir déjà très mal en point dans les sondages, et ouvrir un nouvel angle d'attaque pour l'opposition, moral celui-ci. Par ailleurs, nous sommes en mesure de connaitre, après avoir écouté les différents discours, la forme que va prendre la stratégie du PS pour enrayer sa chute dans les sondages : attaquer la majorité précédente. Nihil novi sub sole en somme.
Pas sûr que ce procédé impacte beaucoup le cours des choses pour ce gouvernement...
Je fonde mon analyse sur la situation particulièrement tendue dans ma fédération, celle des Hauts-de-Seine, où la motion 1, théoriquement ultra-majoritaire, est divisée à presque tous les échelons. Elle présente d'ailleurs 4 candidats pour devenir Premier fédéral (c'est-à -dire leader maximo départemental).
Je serais curieux de savoir si c'est autant la merde ailleurs.
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