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Les cantonales dans les Pyrénées-Orientales

Chambre de discussion sur les élections cantonales qui seront organisées en mars 2011 et visant au renouvellement de la moitié des conseillers généraux.

Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Orientales

Messagede stephed » Dim 7 Nov 2010 23:11

On peut aussi citer le cas de François Hollande, élu dans le canton de vigeois en 2008 et président la meme année et Arnaud montebourg, élu lui aussi en 2008 dans le canton de Montret.

Ils objecteront que ces deux cantons étaient tenus par des sortants de droite depuis des décennies et que cela relevait d'un risque de s'y présenter mais quand meme.....
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Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Orientales

Messagede maxxx » Dim 7 Nov 2010 23:29

Sergent Bauchat a écrit:Une femme présidente de conseil général (il n'y en a que 4 actuellement sur ... 100 départements !), c'est très bien !


Juste pour rectifier, il y a actuellement 5 femmes présidentes :
- Anne d'Ornano (UC), qui se retirera l'an prochain et qui laissera quasi-certainement la place à un homme (Jean-Léonce Dupont)
- Nassimah Dindar (UMP) : étant donné la complexité de la situation réunionnaise, je ne m'aventurerais même pas sur ses chances d'être de nouveau là l'an prochain
- Claude Roiron (PS) : contestée en interne dans sa majorité (cf. le maire de Tours qui préfère jouer les cantonales avant de choisir son candidat pour la présidence...c'est dire!)
- Josette Durrieu (PS), qui laissera peut être sa place eu égard à son âge (74 ans en mars prochain) - si elle part, ce sera également quasiment certain que ce sera un homme à sa place
- Marie-Françoise Pérol-Dumont (PS), qui est la mieux installée des 5 et qui est probablement là pour encore un certain temps et qui ne craint pas la droite, quasiment absente en Haute-Vienne

Hermeline Malherbe devient donc la 6ème femme.

Je ne pense pas qu'il y ait, dans les chefs de file d'opposition dans les CG pouvant basculer ou dans les CG dont le président se retire, de femmes pouvant à l'heure actuelle étoffer la liste ; le Finistère et les Bouches-du-Rhone ont, à droite, une présidente de groupe (Agnes Le Brun, pour encore quelques semaines d'ici sa probable démission, et Martine Vassal), mais ces CG sont atteignables et l'Ain (avec Jocelyne Boch) a peu de chances de rebasculer (et même si c'était le cas, ce serait Charles de la Verpillère et non pas Jocelyne Boch qui reprendrait la présidence) ...Reste les Hauts-de-Seine : si Devedjan perdait les élections internes à l'UMP face à Jean-Jacques Guillet, on peut envisager qu'Isabelle Balkany refasse parler d'elle...Paradoxalement, les Hauts-de-Seine figure parmi les départements comptant le plus d'élues conseillères générales (et l'UMP, qui est moins féminisée au global que le PS ou le PC dans les CG, compte la plupart de ces conseillères générales).
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Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Orientales

Messagede Jean-Philippe » Dim 7 Nov 2010 23:37

Pour Hollande et Montebourg, leur ancrage dans leur département d'élection est plus ancien, 1988 (voire 1981) et 1997. L'allution à Ciotti est juste : le remplaçant peut aussi être un fidèle de sexe masculin. C'est même le plus souvent le cas, il n'y a qu'à voir les ministres qui abandonnent provisoirement leur mairie (Juppé, D'Aubert à Laval), mais en pourcentage, les femmes sont plus souvent sollicitées pour faire un remplacement, plus ou moins long, mais toujours sous la tutelle de leur mentor, que leur part réelle dans le personnel politique de 1e plan (Fourré à Amiens, Mandroux et Mme Malherbe sont les exemples qui me viennent spontanément).
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Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Orientales

Messagede Zimmer » Sam 11 Déc 2010 09:51

Jean-Philippe a écrit:Les sièges de gauche les plus menacés sont celui de Perpignan 1, détenu par Jean Codognès depuis 1998. Ce dernier, exclu du PS pour sa dissidence aux municipales de 2008, n'avait que 109 voix d'avance sur le candidat de droite en 2004, avec un FN à 16,31%.


Jean Codognès, qui est désormais étiqueté EELV, ne se représentera pas. C'est Myriam Gichuki qui représentera donc cette formation dans le canton de Perpignan-1.

http://www.lindependant.com/articles/2010-12-08/cantonales-j-codognes-ne-se-represente-pas-au-haut-vernet-297741.php
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Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Orientales

Messagede maxxx » Jeu 16 Déc 2010 18:03

Cantonales : l'UMP investit un ex-FN

L'UMP a investi un ancien cadre du Front national (FN) pour affronter Louis Aliot, patron régional du FN et un des plus proches conseillers de Marine Le Pen, pour les cantonales dans un quartier populaire de Perpignan. Mme Le Pen a dit à l'AFP y voir le signe de la "panique" à laquelle est un proie l'UMP, selon elle.

Avec Jean-Louis de Noëll, encarté au Front national de 1995 à 1998, l'UMP espère "ratisser à droite" dans le canton ouvrier et cosmopolite du Bas-Vernet (9e canton de Perpignan), dit le président départemental du parti, François Calvet. Sa suppléante, du Parti radical de Jean-Louis Borloo, se charge du centre pour conserver à la majorité présidentielle le siège laissé par Serge Fa.

Cela "m'amuse que l'UMP recycle des gens dont le Front national ne veut plus", a dit Mme Le Pen, "s'ils en viennent à aller chercher les anciens du Front pour être candidats contre nous, ça prouve qu'ils sont en panique, ce que démontre l'ensemble de leur agitation depuis un certain nombre de jours".

Au moment où l'UMP a, selon les experts, des raisons de s'inquiéter de la concurrence du FN et où, selon un sondage, plus d'un sympathisant de l'UMP sur deux approuve le parallèle établi par Mme Le Pen entre les prières des musulmans dans la rue et l'Occupation, M. de Noëll reconnaît avoir gardé au Front national des amis qu'il a connus quand il en était secrétaire départemental.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/ ... -ex-fn.php


Il s'agit en effet d'un come-back à Perpignan : Jean-Louis de Noell, 57 ans, fut dans les années 1990 le leader du FN à Perpignan. Il fut notamment candidat pour la première fois en 1994 sur le canton de Perpignan 4 (21.7% au premier tour puis 41.8% au second tour face au RPR) tête de liste du FN aux municipales de 1995, date de la première réélection de Jean-Paul Alduy, qui avait succédé à son père lors d'une partielle en 1993 : il avait obtenu le score de 36.4%, contre 45% pour la liste Alduy, faisant culminer dans cette ville un FN qui récoltait à l'époque les mairies d'Orange, de Toulon et de Marignane.
Candidat aux législatives de 1997 sur la première circonscription, il avait obtenu 26.8% au premier tour, devançant la droite divisée entre le député RPR sortant Claude Barate et le maire JP Alduy. Il s'était maintenu au second tour et avait obtenu 24.2%.
Secrétaire départemental du FN de 1994 à 1997, il faisait partie de la ligne la plus "modérée" au FN et avait quitté le parti en 1998. Candidat DVD aux cantonales sur Perpignan-9, il avait obtenu 10% contre 22.7% pour la candidate officielle du FN, Maryse Besse.

Cette candidature sous l'étiquette UMP n'est pas vraiment une surprise : l'ancien frontiste s'est rallié à l'UMP depuis un certain temps, soutient la municipalité Alduy et sa femme, Isabelle De Noell-Marchesan, a intégré l'équipe Alduy lors de la municipale partielle de 2009, en devenant à la victoire de la liste (dont elle était l'une des seules nouvelles têtes), adjointe au maire chargée du quartier de Perpignan-Sud.

Le FN n'a jamais retrouvé les scores de JL de Noell et de Pierre Sergent, son mentor, depuis 1998 dans cette ville : durant les 3 élections municipales de la décennie 2000 (2001, 2008 et 2009), le FN, dirigé d'abord par Maryse Besse puis par le fidèle de Marine Le Pen, Louis Aliot, n'a atteint le second tour qu'à une seule reprise (2008). Il n'est plus représenté au niveau municipal depuis 2009, après une courte présence de 2008 à 2009.

Ce canton a toujours eu cependant un candidat FN au second tour depuis 1992. Ce fut d'ailleurs fatal à la droite en 1998. Mais, en 2004, la gauche, toujours très fragile dans cette ville qu'elle a cru conquérir en 2008 pour finalement mieux retomber et se diviser un an plus tard, s'était divisée entre la candidature de la sortante communiste Nicole Gaspon et une candidature PS. La droite avait réussi alors, malgré qu'elle fut elle même divisée (entre l'UMP Serge Fa à 25.5% et l'UDF à 12.3%), à figurer seule au second tour face au FN : pour mieux terrasser sa candidate, Maryse Besse, avec 66.1% contre 33.9%.

Louis Aliot se présente dans ce canton en espérant faire un score lui permettant d'atteindre le second tour : ce qui n'est pas totalement assuré, car, malgré la présence continue du FN dans ce canton, le leader frontiste a quelques difficultés à s'implanter sur Perpignan...

Ce n'est pas le canton de l'UMP le plus assuré mais l'UMP tente une stratégie basée sur la notoriété forte de son candidat et sur la captation des voix du FN.

Edit Vincent le 16/12/2010 à 18:15 -> Ajout de la source
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Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Orientales

Messagede maxxx » Jeu 16 Déc 2010 18:50

Pour prolonger l'analyse du canton de Perpignan 9, voici la situation dans les 5 cantons perpignanais :

- Canton 1 (sortant DVG-ex-PS : Jean Codognes) : ce canton a de fortes chances de basculer dans l'escarcelle de la droite. Du moins, s'il bascule à l'UMP, ce sera loin d'être une surprise. Le sortant, l'ancien député Jean Codognes, qui a quitté le PS, a monté une liste DVG aux municipales de 2008, liste qui a rejoint le PS au second tour en 2008, qui est repartie en autonome cette fois-ci avec le Modem en 2009, pour se maintenir cette fois au second tour (13%), ne se représente pas. Mais il soutiendra, affilié désormais à EELV, la candidate présentée par cette formation (peut être en tant que suppléant)...Jean Codognes s'en est toujours tiré dans ce canton grâce à la triangulaire imposée par le FN. Dans l'ancien canton de JP Alduy, le socialiste s'était imposé en 1998 avec 40.1% contre 37.1% à l'adjoint Gérard Naudo (UDF) : ce dernier avait donné des sueurs froides au sortant en 2004, en le talonnant de très près avec 40.8% contre 42.9%, soit 99 voix d'écart.
Le FN s'était qualifié de justesse en 2004, ce qui avait empêché la victoire de la droite.

Ce canton a accordé quand même 54.86% des voix à Jean-Paul Alduy lors de la municipale partielle de 2009. Si cela se joue sans le FN au second tour, il ne devrait cette fois-ci plus échapper à l'UMP. Gérard Naudo tiendrait la corde à l'UMP pour obtenir une revanche par procuration.

- Canton 2 (sortant DVD : Henri Carbonnell) : le sortant, 68 ans, fut adjoint de l'équipe Alduy avant de tenter l'aventure d'abord en solo puis en dissident sur la liste DVD des municipales de 2009 conduite par François Rivière (7.7%), ne devrait pas, selon des sources concordantes, se représenter. Il s'était très facilement imposé en 2004 avec 58.7% contre 41.3% au candidat PS.
Ce canton a par ailleurs accordé 53.73% à JP Alduy en 2009. Autant dire que, ajouté au retrait probable du sortant, ce n'est pas sur ce canton que l'UMP craint vraiment la concurrence.
Surtout que je trouve la stratégie non encore officielle du PS un peu troublante : le candidat positionné serait pour le moment Jean-Louis Chambon, le maire de Canohès : ville qui fait partie du canton de Toulouges, donc qui n'a rien à voir avec ce canton du centre ville de Perpignan...En plus, étant donné les scores de la droite dans ce canton, je ne vois pas ce qu'il va faire dans cette galère : c'est assez stupide...

- Canton 3 (sortant PC : Jean Vila) : pas de suspense dans ce canton, où le sortant communiste, ancien député de la 1ère circonscription, élu en 1997, battu deux fois largement en 2002 et 2007 par l'UMP Daniel Mach, est par ailleurs maire de Cabestany, fief du PC, principale ville du canton.
l'UMP est majoritaire sur la petite partie de Perpignan incluse dans ce canton, mais eu égard aux proportions d'électeurs, la présence de Cabestany empêche tout espoir de la droite.

- Canton 7 (sortant UMP : Jean Sol) : là encore, pas de réel suspense dans ce canton, mais cette fois-ci en faveur de la droite.
Ce canton fut détenu de 1998 à 2004 par le socialiste Hugues Cansouline, éphémère chef de file de la gauche à Perpignan. Ce fut une parenthèse explicable par la division de l'époque entre RPR et UDF, plus précisément entre le clan Barate et le clan Alduy. Alors que les voix de droite étaient majoritaires au premier tour, l'UDF avait probablement en sous-main préféré faire battre la sortante RPR, Françoise Barate, élue depuis 1988, épouse de Claude, l'ennemi intime de JP Alduy durant son premier mandat (1995-2001 : le député RPR, battu en 1997 au second tour après avoir devancé Alduy au premier, montera une liste RPR en 2001 : il ne fera pas le poids, avec 23% contre 47% pour le maire sortant).
Le canton était naturellement revenu dans le giron de l'UMP en 2004, l'adjoint Jean Sol, débarassé des querelles Barate-Alduy, s'imposant malgré la triangulaire avec le FN, avec 44.9% contre 39% au sortant PS.

Cette fois-ci, l'écart en faveur du sortant UMP pourrait être encore plus important, car ce canton est un bastion de l'équipe Alduy.
La liste du maire a en effet obtenu 59.78% des voix lors de la municipale partielle sur ce canton, preuve qu'il est devenu très difficilement atteignable pour la gauche.

- Canton 9 (sortant UMP : Serge Fa) : le suspense sera plus important dans ce canton girouette, récolté comme je l'ai déjà écrit, par l'UMP en duel avec le FN en 2004.

Suite aux municipales de 2008, on aurait pu croire ce 9ème canton très menacé, car Jacqueline Amiel-Donat y avait obtenu 47.9% des voix contre 39.3% pour la liste Alduy. Mais la municipale partielle de 2009 a opéré un retournement total des score : la liste Alduy obtenait cette fois-ci 48.6% des voix contre 37.3% pour la socialiste.

Le FN tente de mettre le paquet ici en positionnant son leader, Louis Aliot, dont le score de 2008 avait pu susciter dans ce canton des espoirs (15.1% - score cependant insuffisant pour le second tour d'une cantonale) : le soufflé est cependant retombé en 2009, avec un score de 12%.
L'UMP réplique en investissant l'ancien frontiste JL de Noell. A suivre donc...
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Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Orientales

Messagede Zimmer » Dim 26 Déc 2010 19:58

Jean Codognès, Christian Blanc, Henri Carbonell et Serge fa, jettent l'éponge

Cantonales 2011: ces conseillers généraux qui ne se représentent pas
Dimanche 26.12.2010. 00:00h

Les élections cantonales du printemps 2011 dans les Pyrénées-Orientales seront les dernières. En 2014, les intercommunalités prendront le relais en matière de proximité, tandis que les 31 actuels conseillers généraux, dont le nombre sera réduit de moitié, siégeront à Montpellier. Sous divers arguments, plusieurs conseillers généraux ont choisi de ne pas prolonger leur mandat.

A trois mois des élections cantonales des 20 et 27 mars 2011, la mise en place des candidatures se précise dans les 5 cantons renouvelables des Pyrénées-Orientales, qui en contiennent 31. Toutefois, plusieurs personnalités sortantes ont décidé de ne pas de représenter, sans pour autant devoir obéir à une quelconque limite d'âge. A Perpignan, l'actuel conseiller général UMP Serge Fa, élu du canton 9 qui englobe une partie du quartier du Vernet, a choisi de jeter l'éponge, tout comme Henri Carbonell, conseiller général du canton 2, qui correspond au quartier Saint-Jacques. Sur la liste des hommes sur le départ figure aussi Jean Codognès, qui ne se représentera pas sur son canton, le numéro 1, correspondant au quartier du Haut-Vernet, pas plus que sur un autre. Entre l'ennui d'une fonction de conseiller général divers gauche, exclu du PS en 2008 pour avoir monté une liste municipale concurrente de l'officielle, et son appartenance, depuis 2009, à Europe Ecologie Les Verts, l'avocat de 57 ans préfère désormais se consacrer à la formation interne au sein de son nouveau parti, dont il est élu du conseil fédéral. M. Codognès se changera cependant de l'organisation des élections de mars sur l'ensemble des cantons remis en jeu en Pays Catalan.

Mais un autre élu, resté sans étiquette, annonce désormais son départ de l'Assemblée départementale. Il s'agit du maire des Angles, Christian Blanc, conseiller général du canton de Mont-Louis, qui souhaite éviter toute dispersion personnelle et s'assurer d'une présence plus forte auprès de sa famille. Entre les raisons personnelles et les changements à venir dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales, en 2014, c'est ainsi une nouvelle pratique de la fonction politique qui s'introduit. L'évolution vers la tendance européenne, qui offre un turn-over politique plus rapide que la tradition française, fournit un argument, un brin court. Surtout, dans 3 ans seulement, l'autonomie de décision des Pyrénées-Orientales se fondra dans un Conseil Régional du Languedoc-Roussillon remanié, gouverné par des "conseillers territoriaux", sera le dépassement de l'Assemblée départementale. Ce bouleversement institutionnel rend bien relatif le scrutin cantonal à venir, tout en renforçant au passage la pertinence territoriale des intercommunalités.

http://www.la-clau.net/info/5695/cantonales-2011-ces-conseillers-generaux-qui-ne-se-representent-pas-5695
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Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Orientales

Messagede Jean-Philippe » Jeu 6 Jan 2011 20:53

Dans le canton de Mont-Louis, Pierre Bataille maire d'Espousouille-Fontrabiouse (environ 100 habitants sur plus de 4000 dans le canton), se présente, officiellement sans étiquette :
"Je ne souhaite pas résumer ma candidature à une sensibilité politique, car l'élection cantonale est avant tout la rencontre d'un homme avec la population qu'il souhaite servir. Je serai le candidat du rassemblement sur le canton de Mont-Louis."
http://www.lindependant.com/articles/2011-01-06/pierre-bataille-candidat-aux-elections-cantonales-313431.php

Cependant, il ne dit rien sur sa position sur la majorité départementale sortante et son bilan, alors que c'est un candidat de droite. En effet, il était en 9e position sur la liste départementale de l'UMP aux dernières régionales. Il pourrait quand même être un peu moins hypocrite (surtout pour nous, observateurs extérieurs), même si les électeurs sont très probablement au courant dans ce canton rural.
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Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Orientales

Messagede Zimmer » Sam 8 Jan 2011 14:36

Du côté du Front de Gauche :

Après avoir acté sa non-entente avec le NPA (nos éditions précédentes), le Front de gauche, composé du Parti communiste et du Parti de gauche, présentait hier, ses candidats aux cantonales. 12 hommes et femmes pour 16 sièges puisque 4 cantons (Argelès, Prats-de-Mollo, Thuir et Perpignan 7-Las Cobas) restent à pourvoir, «peut-être par des candidats issus du mouvement social», indiquait Nicolas Garcia. Le patron du PCF 66 et Dany Bencquet, responsable du Parti de gauche dans les P.-O., faisaient hier les présentations : Marc Rousset portera l'étiquette Front de gauche sur le canton de Mont-Louis, Michel Marc à Perpignan 1- Haut-Vernet, Michel Franquesa (Perpignan 2-Saint-Jacques), Guy Cassoly (sortant sur le canton de Prades), Patrick Cases (Rivesaltes), Jean Vilert (Saint-Laurent-de-la-Salanque), Dominique Poirot (Saint-Paul-de-Fenouillet), Bernard Maurin (Sournia), Richard Sanchez (Côte Vermeille), Nicole Gaspon (Perpignan 9-Bas-Vernet), Matthieu Saint-Toul (Canet) et Jean Vila défendra son canton de Perpignan 3-Saint-Gaudérique.

S'il est ouvert aux discussions sur les quatre cantons non pourvus, ce Front de gauche reste inflexible sur celui du Bas-Vernet que tentera de reconquérir Nicole Gaspon, « la meilleure candidate de gauche sur ce canton », craignant qu'une multiplication des candidatures à gauche n'y fasse le lit de « deux candidats d'extrême droite : un recyclé par l'UMP et l'autre responsable national du Front national ».

http://www.lindependant.com/articles/2011-01-06/le-front-de-gauche-presente-douze-candidats-aux-cantonales-313621.php


Et des "écolo-centristes" :

Génération écologie et l'Alliance centriste unis pour les cantonales
Edition du 06 01 2011

Génération écologie (GE) joue l'union avec l'Alliance centriste pour les cantonales. Les concurrents d'Europe Ecologie - Les Verts ont révélé, hier, les noms des candidats qui se présenteront en mars sous leur bannière dans les Pyrénées-Orientales.

Le centriste Carlos Grèzes représentera ainsi GE 66 au Bas-Vernet. Les autres aspirants 'écolo centristes' au conseil général sont Mickaël Millet au Haut-Vernet, Johnny Runky sur la Côte Vermeille et Thomas Miralles à Canet.

L.T.

http://www.lindependant.com/articles/2011-01-06/generation-ecologie-et-l-alliance-centriste-unis-pour-les-cantonales-313635.php
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Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Orientales

Messagede Jean-Philippe » Lun 10 Jan 2011 20:19

Dans le canton de Prades, le maire de Ra-Sirach (environ 1200 habitants environ), Jean Maury est le candidat de la droite, avec le soutien du maire UMP de Prades Jean Castex.
Sa suppléante est Geneviève Pouget, conseillère municipale déléguée à l'Action sociale à Prades.

Dans ce canton, c'est un élu communiste qui est élu depuis 1998. Je pense qu'il devrait être réélu.
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