Un nouveau front judiciaire s'ouvre contre le système de Patrick Buisson dans l'affaire dite "des sondages de l'Elysée". Mardi 9 octobre, l'association Anticor a déposé une plainte contre X pour délit de favoritisme et détournement de fonds. C'est la seconde fois que l'association de lutte contre la corruption engage une action contre les conditions dans lesquelles l'Elysée a commandé, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, des centaines de sondages avec l'argent public.
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Est-ce à l'Elysée de financer des enquêtes sur la grossesse de Rachida Dati ou la rumeur de mariage entre Nicolas Sarkozy et Carla Bruni ? De commander des études sur les têtes de liste en Ile-de-France aux régionales de 2010, sur les candidats probables du PS en 2012 ? Pendant cinq ans, les moindres faits et gestes de Ségolène Royal et de Dominique Strauss-Kahn ont été observés à la loupe, décortiqués. François Hollande, pour sa part, a très peu intéressé l'Elysée. "L'UMP aurait dû prendre à sa charge les sondages relatifs au PS, au FN ou aux écologistes, argumente Me Karsenti. Le contribuable n'a pas à assumer (...) des sondages (...) partisan[s]."
L'avocat d'Anticor estime que Nicolas Sarkozy pourrait être rattrapé par cette affaire. Si la justice établissait que "les sondages commandés répondaient à une initiative partisane ou personnelle (...) ces actes [seraient] détachables de la fonction présidentielle", et ne seraient donc plus couverts par l'immunité.
Pullo a écrit:L'affaire des sondages surpayés au profit de la société de Patrick Buisson pourrait bien rejaillir sur l'ex président, à en croire cet article du Monde :Un nouveau front judiciaire s'ouvre contre le système de Patrick Buisson dans l'affaire dite "des sondages de l'Elysée". Mardi 9 octobre, l'association Anticor a déposé une plainte contre X pour délit de favoritisme et détournement de fonds. C'est la seconde fois que l'association de lutte contre la corruption engage une action contre les conditions dans lesquelles l'Elysée a commandé, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, des centaines de sondages avec l'argent public.
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Est-ce à l'Elysée de financer des enquêtes sur la grossesse de Rachida Dati ou la rumeur de mariage entre Nicolas Sarkozy et Carla Bruni ? De commander des études sur les têtes de liste en Ile-de-France aux régionales de 2010, sur les candidats probables du PS en 2012 ? Pendant cinq ans, les moindres faits et gestes de Ségolène Royal et de Dominique Strauss-Kahn ont été observés à la loupe, décortiqués. François Hollande, pour sa part, a très peu intéressé l'Elysée. "L'UMP aurait dû prendre à sa charge les sondages relatifs au PS, au FN ou aux écologistes, argumente Me Karsenti. Le contribuable n'a pas à assumer (...) des sondages (...) partisan[s]."
L'avocat d'Anticor estime que Nicolas Sarkozy pourrait être rattrapé par cette affaire. Si la justice établissait que "les sondages commandés répondaient à une initiative partisane ou personnelle (...) ces actes [seraient] détachables de la fonction présidentielle", et ne seraient donc plus couverts par l'immunité.
En clair, si la justice estime que la commande de ces sondages n'a rien à voir avec la fonction présidentielle, Nicolas Sarkozy risque la mise en examen pour détournement de fonds publics...
« Les socialistes, ils sont pas mauvais : ils sont nuls! » Ce n’est pas une scène tirée des « Tontons flingueurs » ni un dialogue de Michel Audiard. Mais bien du Nicolas Sarkozy dans le texte. Car s’il se fait discret en public depuis son départ de la présidence en mai, l’ancien chef de l’Etat n’a rien perdu de son mordant devant les nombreux visiteurs qui défilent dans ses bureaux privés du 77, rue de Miromesnil, à deux pas de l’Elysée.
Des politiques, des économistes, des sportifs. Et quand il s’agit de commenter l’action de son successeur, François Hollande, il le ventile façon puzzle. Sa présidence normale? « Une imbécillité! Il a pris le train une fois et puis quoi? Quand on fait ce métier, c’est qu’on n’est pas normal. Il faut de l’autorité, personne n’admire un homme normal. » Ses premiers pas avec Merkel? « Avant nous étions deux à diriger l’Europe. Maintenant elle est seule. Où est la France sur le plan international? » Sa politique économique? « La création de fonctionnaires est une aberration. »
ploumploum a écrit:
S'il n'y avait pas de soupçon de détournement de fonds publics, j'aurais éclaté de rire sur le fait que l'Elysée aura fait des sondages sur Royal et DSK.....ils ont misé sur les mauvais chevaux....comme quoi la politique ne se résume pas à des sondages.
Il y a toujours un facteur X...en l’occurrence, ici, le facteur FH
L'ancien premier ministre UMP Alain Juppé a affirmé aujourd'hui que Nicolas Sarkozy avait envie de se présenter à la présidentielle de 2017 (source).
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