ligerien a écrit:Une bonne vieille dévaluation... Avec l'austérité mode Merkel, on obtient la même chose en 5 ou 10 ans.
Qu'est-ce qui est le mieux... la méthode islandaise, si tant est que ça ne provoque pas une crise trop grave et incontrôlable !
je me dis quand même qu'ils auraient pu évoquer Icesave. Parce qu'au départ le Gvt était prêt à rembourser (les renflouements britannique et néerlandais ) et il a fallu une pression populaire et le veto présidentiel d'Olafur Grimsson, pour soumettre au référendum le projets de remboursement.Première clé du succès islandais : Reykjavik n'a «jamais essayé de sauver ses banques»comme le remarquait récemment le ministre de l'Industrie, Steingrimur Sigfusson au quotidien allemand FAZ.
FMI : l'austérité, une potion qui marche en Irlande et au Portugal
[...]Jeudi, le FMI avait appelé Lisbonne à poursuivre sur la voie de la rigueur budgétaire. Le pays a "besoin de retrouver sa capacité à se financer à des taux raisonnables. Cela veut dire que l'ajustement budgétaire est impératif et doit se poursuivre", avait écrit l'institution basée à Washington.
Flottement
Pourquoi un tel empressement ? Le FMI tente visiblement de clore le débat explosif qu'il a lui-même ouvert il y a deux semaines en admettant s'être parfois trompé sur l'impact des plans d'austérité en Europe. Un texte du FMI, publié début octobre à Tokyo lors de son assemblée générale, affirmait que le "coefficient multiplicateur" mesurant l'impact de l'ajustement budgétaire sur la croissance avait été parfois sous-évalué, donnant du grain à moudre aux détracteurs du Fonds et créant un flottement au sein de l'institution. D'après ce petit encadré, l'impact de l'austérité en Grèce aurait ainsi été au moins deux fois plus fort que ce qu'avaient prévu les experts du Fonds.
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