pierrot a écrit:A moins de 50 jours du vote, on peut jeter un coup d'œil aux candidats autres que les 2 principaux. En effet, ils sont plus d'une vingtaine à être présents sur le bulletin de vote dans au moins un État. Évidemment aucun n'a de chance de remporter le moindre grand électeur ni même d'obtenir un score du même ordre que les 19 millions de voix de Ross Perot en 1992. Mais dans certains États très serrés, les voix qu'ils prendront à Obama ou Romney pourraient faire basculer les choses d'un côté ou de l'autre.
(...)
- Jill Stein (parti vert) sera présente sur le bulletin dans 39 Etats, contre 32 en 2008 et 25 en 2004 pour le candidat vert. C'est plutôt à Obama qu’elle peut prendre des voix. D'ailleurs sa première campagne télévisée fût lancé en plein cœur de la convention démocrate.
Compte-tenu de la propension très faible (c'est une litote) des exécutifs républicains à intégrer la protection environnementale dans leurs politiques publiques, la constance des Verts américains à concourir à l'élection présidentielle au risque de faire perdre un état clé au candidat démocrate est, vue de France, assez étonnante. Nul doute qu'en 2000 les voix floridiennes de Ralph Nader auraient suffi à la victoire du candidat Gore (le plus environnementaliste et de loin des ex-dirigeants américains).. Une sorte de tir mortel contre son camp, en somme.
Probable que la participation aux élections locales ou parlementaires ne suffiraient pas à faire connaître et diffuser les thèses Vertes dans le grand public ?