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Décès de Michel Caldaguès, ancien sénateur de Paris

Annonces de décès et hommages aux personnes, qui bien que retirées, ont un jour marqué la vie politique française : élus, membres d'un gouvernement, responsables de parti politique,...

Décès de Michel Caldaguès, ancien sénateur de Paris

Messagede Zimmer » Mer 26 Sep 2012 09:53

Michel Caldaguès, ancienne figure politique parisienne, est décédé samedi 22 septembre à l'âge de 85 ans.

Député (UDR) de la 5ème circonscription de Paris (qui correspondait alors au 7ème arrondissement) de juin 1968 à mars 1973, il avait été élu sénateur (RPR) de la capitale en septembre 1977, mandat qu'il avait conservé jusqu'à sa démission en septembre 2002.

Président du conseil municipal de Paris en 1967 puis du conseil de Paris en 1968, Michel Caldaguès était devenu maire du 1er arrondissement au lendemain des élections municipales de mars 1983. En mars 2000, il avait cédé son siège à Jean-François Legaret, l'actuel maire (UMP) de l'arrondissement, et il avait continué de siéger au conseil de Paris jusqu'en mars 2001.

http://www.mairie01.paris.fr/mairie01/jsp/site/Portal.jsp?document_id=17288&portlet_id=759
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Re: Décès de Michel Caldaguès, ancien sénateur de Paris

Messagede vudeloin » Mer 26 Sep 2012 11:49

Bien que gaulliste de stricte obédience, selon la formule notamment utilisée par Jean François Legaret, maire actuel du 1er arrondissement parisien et fils de Jean Legaret, ancien sénateur de Paris (je crois me souvenir qu'il était élu des indépendants de Paris), Michel Caldaguès a exprimé, à la fin de sa vie, des positions de rapprochement avec le FN, marquant notamment son opposition avec l'orientation Sarkozy de l'UMP.

Par ailleurs, il fut aussi administrateur de sociétés, et notamment de sociétés dans le secteur immobilier comme le montre cet extrait d'un vieil article du Nouvel Observateur, datant de 1972, sur une affaire qui avait alors alimenté la chronique, l'affaire Aranda.

Car l’intervention classique du député, toujours choquante et souvent humiliante pour lui, reste dans les limites de la légalité, sinon de la moralité. Il n’en est plus de même quand on aborde trois terrains privilégiés, trois champs d’action en or : l’immobilier, les autoroutes, la fraude fiscale. C’est en 1962-1963 que la chasse à l’immobilier s’est ouverte, avec la libéralisation, par Giscard et Pompidou, d’une législation restée jusqu’alors peu ou prou dirigiste. La pénurie de terrains, associée à une politique libérale, ne pouvait donner que ce qu’elle a donné : une vaste, profonde, indéracinable corruption (1).
On a continué sur cette lancée avec les autoroutes. Aujourd’hui, les concessions de travaux, les dérogations pour la construction d’immeubles, les pressions pour obtenir des marchés constituent le plus gros des « scandales » révélés à la presse par Gabriel Aranda, et rien ne s’explique mieux : la moitié environ des députés U.D.R. de la région parisienne sont dans l’immobilier d’une manière ou d’une autre : Michel Caldaguès est administrateur d’U.G.I.M.O., Roland Carter, P.-D.G. de Promofoncia ; Henri Guillermin, gérant de la Soficom ; Jean Taittinger, président de l’Extension hôtelière et immobilière Louvre. On pourrait continuer longtemps cette énumération.

Le monde est parfois petit, quand on ne perd pas de vue que le premier arrondissement de Paris, avec l'affaire du trou des Halles, fut quand même l'un des lieux essentiels de la spéculation immobilière des années 70.
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