un communiste (ils étaient deux jusqu'en 1986), un socialiste et 5 élus de droite, ces derniers ayant été élus sur 4 listes différentes en 2004.
Le sortant communiste depuis 2007 (suite à la démission de Roland Muzeau, élu député) est Brigitte Gonthier-Maurin, 55 ans en 2011, n°1 départementale du PC depuis 2003. Si elle est représentée, elle devrait être réélue.
Le sortant socialiste est Robert Badinter, élu depuis 1995. A 83 ans en 2011, il se retire naturellement.
A droite, seuls deux élus sont issus de la liste officielle de l'UMP en 2004 : Isabelle Debré, 1e adjointe à Vanves et ancienne suppléante de Santini (1997-2007). Elle est évoquée pour entrer au gouvernement, histoire de laisser la place à Isabelle Balkany (voir plus bas).
Elle était en 2e position derrière Roger Karoutchi. Ce dernier, élu depuis 1999 (et le départ de Pasqua pour le parlement européen), est nommé au gouvernement en 2007, puis bénéficie d'une mission à sa sortie en juin 2009. Son remplaçant est Jacques Gautier, 64 ans, maire de Garches depuis 1989.
L'UDF Denis Badré, élu depuis 1995 et Ville-d'Avray, qui est resté au Modem, est réélu en 2004 comme dissident au détriment d'Hervé Marseille, leader de la liste officielle de l'UDF. En 2011, il se représentera probablement à 68 ans, mais sa réélection sera beaucoup plus difficile.
Jean-Pierre Fourcade, 81 ans depuis peu, se retirera après 34 ans passé au Sénat. En 2004, il était réélu comme dissident. Maire de Saint-Cloud puis de Boulogne-Billancourt, il a été largement battu en voulant reprendre sa mairie en 2008 qui allait aller à un adversaire.
Charles Pasqua, élu pour la première fois en 1977 (après un mandat de député en 1968), après avoir siégé dans toutes les d'assemblées (AN, Sénat et Parlement Européen, quand il n'était pas ministre), finit sa carrière politique à près de 84 ans dans ce département qui a contrôlé directement 19 ans, 31 si on ajoute la période de 1976 à 1988 où il n'est pas à la tête du conseil général.
A priori, sur 7 élus sortants, 4 sont en âge de se représenter. Le PC n'ayant perdu aucune mairie depuis 2004, son siège est assuré. Le PS a gagné Colombes et Asnières, ce qui pourrait l'aider à gagner un deuxième siège. Une liste commune PS-PC avec la sortante communiste en 2e est envisageable, mais pas forcément nécessaire. La gauche avait 30% des voix en 2004 (15,77 pour le PS, 13,12 pour le PC.
A droite, au moins deux listes se présenteront: celle de Modem sortant qui ne peut compter que sur quelques dizaines de grands électeurs.
En 2004, 6 listes avec des élus connus à leur tête se sont présentées, totalisant environ 68% des voix.
Les résultats de 2004 sont ici : http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/SN2004/092/index.html
Karoutchi a probablement envie de revenir au Parlement, mais il faut faire de la place au Nouveau Centre qui détient (avec l'UMP) 6 mairies importantes : Boulogne-Billancourt, Bourg-la-Reine, Montrouge, Vanves, Meudon et Issy-les-Moulineaux. Hervé Marseille, maire de Meudon, battu en 2004, sera probablement intéressé, d'autant plus qu'il n'a que 56 ans.
Si la droite part unie, elle est certaine d'avoir 4 élus, soit 2 femmes (I Debré et I Balkany logiquement) et deux hommes (Marseille et Gautier par exemple, ce qui exclurait Karoutchi). Si Gautier est en 5e position, il peut espérer siéger au cours du mandat. Le hic, c'est qu'il y a d'autres élus, qui espèrent être élus et qui sont prêts à partir en dissidence. Ainsi, ils favoriseraient les chances du PS de gagner un 2e siège (qui pourrait d'ailleurs être réservé à un écolo).
De nombreuses rumeurs dans le département des Hauts-de-Seine font état d’une liste UMP pour l'élection sénatoriale de septembre 2011 où semblerait ne pas figurer Joëlle CECCALDI-RAYANUD. Au moins, pas dans les places éligibles.
Si ces rumeurs se confirmaient, le maire de Puteaux se trouverait dans une situation un peu embarrassante :
- Sur le plan symbolique d’abord, ce serait le signe sans appel que sa notoriété n’a pas débordé le cadre de la ville de Puteaux, pas plus que sa gestion de La Défense comme Présidente de l’EPAD. En un mot, elle ne figurerait pas parmi les personnalités appelées à représenter l’avenir UMP du département,
- Sur le plan de sa durée de vie politique : face à la candidature probable du maire de Neuilly, Jean-Christophe FROMANTIN, aux prochaines législatives, Joëlle CECCALDI semble avoir choisi la sécurité du scrutin de liste des Sénatoriales, moins risqué pour elle… Mais si ce scénario se retirait, il lui faudrait soit trouver une liste de rechange comme elle l’avait déjà fait, sans succès, aux dernières sénatoriales ; soit monter au créneau législatif face à un maire de Neuilly largement soutenu par sa population avec le risque de perdre cette élection.
Les candidates qui sembleraient avoir été retenues à sa place pour les Sénatoriales seraient Isabelle BALKANY et Isabelle DEBRE.
Les partenaires avec lesquels Joëlle CECCALDI-RAYNAUD pourrait s’associer dans une liste de rechange « majorité présidentielle non UMP » pourraient être ceux qui auraient aussi été recalés des élections UMP : Roger KAROUTCHY et Jacques GAUTHIER. Une liste de has been ?
On sent bien la fièvre monter dans les états major UMP du département, qui ont, entre autre casse-tête, de laisser aussi quelques places à leurs alliés du Nouveau Centre, au détriment des « fidèles » de circonstance ou de toujours.
Les Présidents de la République et les partis sont rarement fidèles aux hommes et aux femmes qui les ont servis. Joëlle CECCALDI-RAYNAUD risque d’en faire la douloureuse expérience…
http://www.monputeaux.com/2010/10/elections-senatoriales.html?cid=6a00d8341c339153ef01348861695d970c