Sondages d'intentions de vote aux législatives

[Relique]

La donnée qui sera surement la plus importante pour cette élection sera la participation, plus elle est faible au premier tour plus la droite limitera les dégats (plus de duel avec le PS ou le FN et moins de triangulaire).

Pas forcément... Je crois que la droite doit espérer que c'est la participation de l'électorat FN qui reculera ! Parce qu'au train où ça va, l'UMP est plus démoralisé que le FN (qui a eu un bon score en avril, et dans sa propagande électorale fait mine d'espérer des sièges, chose assez rare pour être motivante)... Si les électeurs UMP sont plus fortement abstentionnistes que ceux du FN, il peut y avoir pas mal de duels Gauche-FN, même dans des circos avec sortant de droite et que nous voyions pour la droite en cas de Gauche-Droite et de Gauche-Droite-FN. A ce moment-là, l'addition pourrait être aussi sévère qu'avec une bonne participation permettant au FN de se maintenir en triangulaires...

Pour l'UMP, il faut espérer que ce soit la droite qui a voté Sarkozy au premier tour qui vienne massivement en juin. Il ne s'agit pas de trouver de nouveaux électeurs, mais de mobiliser le plus possible ceux qui avaient voté pour la président sortant à un des moments où il fut le plus impopulaire ! Il faut brandir la peur des socialos au pouvoir, et pour l'instant, ce n'est pas ça (le fait que les marchés ne réagissent pas du tout au changement de président est un énorme "argument" en moins pour l'UMP)... En ce moment, c'est plutôt "bon, on verra bien, il a pas l'air de faire que des conneries, ils ont l'air sérieux..."

Et ça, c'est pas bon pour l'UMP...

[croket]

La donnée qui sera surement la plus importante pour cette élection sera la participation, plus elle est faible au premier tour plus la droite limitera les dégats (plus de duel avec le PS ou le FN et moins de triangulaire).

Pas forcément... Je crois que la droite doit espérer que c'est la participation de l'électorat FN qui reculera ! Parce qu'au train où ça va, l'UMP est plus démoralisé que le FN (qui a eu un bon score en avril, et dans sa propagande électorale fait mine d'espérer des sièges, chose assez rare pour être motivante)... Si les électeurs UMP sont plus fortement abstentionnistes que ceux du FN, il peut y avoir pas mal de duels Gauche-FN, même dans des circos avec sortant de droite et que nous voyions pour la droite en cas de Gauche-Droite et de Gauche-Droite-FN. A ce moment-là, l'addition pourrait être aussi sévère qu'avec une bonne participation permettant au FN de se maintenir en triangulaires...

Pour l'UMP, il faut espérer que ce soit la droite qui a voté Sarkozy au premier tour qui vienne massivement en juin. Il ne s'agit pas de trouver de nouveaux électeurs, mais de mobiliser le plus possible ceux qui avaient voté pour la président sortant à un des moments où il fut le plus impopulaire ! Il faut brandir la peur des socialos au pouvoir, et pour l'instant, ce n'est pas ça (le fait que les marchés ne réagissent pas du tout au changement de président est un énorme "argument" en moins pour l'UMP)... En ce moment, c'est plutôt "bon, on verra bien, il a pas l'air de faire que des conneries, ils ont l'air sérieux..."

Et ça, c'est pas bon pour l'UMP...

Finalement, ce virage a droite au lendemain de premier tour aura de très mauvaises retombées pour l'UMP sur ces législatives...
Les centristes iront à gauche, les FN resteront au FN et l'UMP sera roussie

[Jean-Philippe]

Je rejoins Relique : pour tous les partis, l'objectif est de voir le moins possible de ses électeurs de la présidentielle se démobiliser. A gauche, le message est simple alors qu'à l'UMP, il s'agit de sauver les meubles. La chute devrait donc être plus forte à droite.
La principale inconnue est la participation du côté du FN. Je pense que la chute en terme de suffrages sera proche de celle de l'UMP (entre 1/4 et 1/3), contre -15-20% à gauche.

[ligerien]

Je rejoins plutôt manudu83, dans le sens où la gauche est plutôt dans une position proche de l'UMP au 1er tour, avec des réserves de voix importantes au second. Une participation faible peut sauver la droite dans des circonscription où l'un des 3 partis de gauche n'est nettement devant les 2 autres.
Si l'UMP se fait sortir au 1er tour faute de 12.5% des inscrits non atteints, cela veut aussi qu'elle est 3ème, et sauf énorme particularité locale, aucune chance de l'emporter au 2ème tour.
Avec une participation relativement élevée, et donc des triangulaires, cela ouvre la voie à la gauche dans des circonscriptions où Hollande a fait 45% ou moins contre Sarkozy.

[vudeloin]

La participation est l'une des clés du scrutin.
Sous les 65 %, je ne suis pas certain que la droite soit forcément en difficulté.
Entre 65 et 70, j'ai tendance à penser que la gauche s'en tirerait mieux.
Au delà de 70, pas sûr non plus que la droite et l'extrême droite ne soient pas mieux placées...

Ensuite, les sondages laissent une gauche dite parlementaire entre 44,5 et 45 % ces jours ci, soit deux points et demi à trois points au dessus de la présidentielle.
Pas encore de quoi, malgré le recul de la droite parlementaire, assurer une très large majorité à tout coup.

[Nico]

Un sondage CSA pour BFMTV nous indique que l'UMP recueillerait 31,5% contre 30% au PS. L'information vient d'être donnée sur Twitter.

[Jean-Philippe]

Un PS probablement sans les DVG, PRG, EELV investis, MRC et soutenus, qui doivent être à 3-4% cumulés (sans compter les dissidents à 1%).
Contrairement aux autres élections, on entend assez peu les partis réagir à ces sondages concordants, ni afficher des objectifs chiffrés (tant de députés, de voix, tel rang...). C'est probablement à cause du mode de scrutin derrière lequel ils peuvent se réfugier pour ne pas avoir à le faire, le pronostic étant un art difficile ;) .

[manudu83]

http://www.20minutes.fr/elections/legislatives/944599-legislatives-cohabitation-improbable-ps-devra-doute-composer

Gauche 45 %(-1)
Droite 32%(-1,5)
FN 14% (+2)

[vudeloin]

Le sondage de CSA doit être regardé.
La gauche est à 46,5 % avec l'extrême gauche (pour 43,75 % lors du premier tour de la présidentielle, ce qui tend à accréditer l'idée du score par circonscription compris entre celui des deux tours de ladite présidentielle.)
La droite, à 32 %, est environ trois points par dessus le score de Sarkozy et de NDA réunis, mais surtout très nettement en dessous du score de 2007.
Dans les faits, la norme moyenne, c'est un dixième du total Sarkozy NDA du 22 avril ou encore un score 2007, lors des législatives, ramené à 70 % du pourcentage alors atteint.
Pour le FN, on est quatre points sous le score de Marine Le Pen, avec le risque évident d'une déperdition plus forte dans les circonscriptions où MLP n'a pas atteint 15 % des votes et une sorte de décélération de la baisse plus on se rapproche des 25 % le 22 avril.
Ensuite, reste le problème des reports, sachant que le FN devrait reproduire le schéma de report du 6 mai avec même une petite détérioration parce qu'à mon avis, ceux qui, ayant voté Le Pen le 22 avril et UMP le 10 juin sont ceux qui, de manière prioritaire, ont choisi Sarkozy le 6 mai.On peut donc avoir une gauche à 48 % et une UMP en reports moyens à 40 % au mieux.
8 points d'écart qui deviennent 10 à l'arrivée et peuvent conduire à une déroute...

[avavainouva]

La gauche est en pole position pour les législatives, selon le dernier sondage BVA pour la presse régionale, Orange et RTL : 33 % PS (+3 par rapport au 11 mai), 32 % UMP (-0,5), 16 % FN (inchangé), 9 % Front de gauche (-1,5), 4,5 % MoDem (-0,5), 4 % Verts (-0,5). Le NPA, Lutte Ouvrière et Debout la République sont crédités de 0,5 % chacun.

Avec un total à gauche de 47 %, contre 48,5 % pour l’ensemble de la droite (FN inclus), dont 32,5 % pour la droite classique, la situation s’annonce assez proche de celle de 1997, selon Gaël Sliman, directeur de BVA opinion. À l’époque, la gauche plurielle avait eu une majorité honnête sans être écrasante, avec un PS qui a eu besoin de ses alliés pour gouverner.

La situation de 2012 semble un peu plus favorable au Parti socialiste : d’une part, le total de la droite est plus faible qu’en 1997 (48,5 % contre 52 %), avec une droite parlementaire un peu moins forte et un FN légèrement supérieur. D’autre part, et inversement, le score du PS au sein du total de la gauche est nettement supérieur à ce qu’il était il y a quinze ans. À l’époque, le PS ne pesait à lui seul que la moitié du score total de la gauche aux élections (23,5 % contre 47 %). Cette fois, il se situe à 33 %, soit 70 % du score total réalisé par la gauche.

Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français recrutés par téléphone et interrogés par internet les 30 et 31 mai. Échantillon de 1169 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les intentions de vote sont établies auprès de 1139 personnes inscrites sur les listes électorales.