alamo a écrit:il y aura sans doute très peu de députés FN (et encore certains candidats parmi les plus en vue ne sont même pas membres du FN comme G. Collard ou PM Couteaux)
En revanche, le message de M. Le Pen lancé à certains élus les plus à droite (et accrocs à leur voiture de fonction) de l'UMP pourrait porter. On pourrait par exemple envisager des échanges de bons procédés pour éviter des triangulaires favorables à la gauche dans certaines circonscriptions, certains candidats UMP ayant perdu toutes chances se retirant face à un FN "light" (Collard par exemple), et le FN laissant le champ libre à un UMP lepeno-compatible dans la voisine (JM Roubaud par exemple)
reproductible ailleurs : M. Joissains, L. Luca et d'autres pourraient être tentés pour conserver leur siège de lâcher leur étiquette UMP en échange d'un soutien tacite du FN.
Tous ces néo "divers droite" iront joyeusement siéger parmi les non inscrits et dans un an se regrouperont avec Bompard et les 2 ou 3 survivants du FN pour constituer un groupe servant de base à la composition d'un nouveau pôle de droite fortement décomplexée, débarrassé du nom encombrant de FN qui sent encore un peu la naphtaline vert-de-gris chère à Jean-Marie.
est-ce vraiment de la politique fiction ?
Ce n'est pas impossible...
Parmi les candidat FN, on devrait voir 2, 3 ou 4 "favoris" élus (parmi les MLP, Marion Maréchal, Collard, PM Couteaux, Philippot...) peut être 2-3 candidats "improbables" (Aliot, Voullezaud, Schénardi, Cupolati...), sans doute Bompard
Et probablement, dans les 577 circonscriptions, 8 ou 9 UMP prets à quitter le parti pour conserver leurs sièges. Cela pourrait effectivement amener à la (re)création d'une vraie droite nationale, capable de concurrencer la droite libérale...