Le droit de vote des étrangers aux élections locales

[pierrot]

du jour au lendemain le corps électoral d'une commune va être augmenté de 2, 5, 10 % de votants, ce du seul fait des étrangers.

En Belgique ce droit était déjà accordé aux communales de 2006. Seuls 20,9% des ressortissants européens qui auraient eu le droit de vote se sont inscrits. Pour les non-européens ce taux tombait à 15,7%.
Dès lors, difficile de parler d'un afflux massif d'électeurs : environ 100 000 étrangersont voté (communautaire et non) pour un pays dont le cops électoral est de l'ordre de 8 millions d'inscrits.
Les résultats n'ont donné lieu à aucune polémique sur le poids du vote étranger qui aurait pu faire basculer telle ou telle commune. Aujourd’hui, personne ne remet en cause ce droit pour le scrutin à venir, même parmi ceux qui étaient les plus ardents opposants à la mesure dans les années 2000.
Pour les élections du 14 octobre prochain, les autorités ont lancé des campagnes d'information pour inciter les électeurs étrangers à s'inscrire plus nombreux considérant le vote comme une condition d'intégration. Cette démarche rencontre une certaine unanimité à gauche comme à droite.

[pierrot]

Le Maroc n'applique pas la réciprocité.

La réciprocité est prévue par le droit de ce pays, argument d'ailleurs utilisé par François Hollande lors du débat d'entre deux tours. On peut jouer sur les mots en indiquant le Maroc n'applique pas ce principe à ce jour, puisqu'aucune élection locale n'a eu lieu depuis l'instauration de la nouvelle constitution en 2011 (approuvée par référendum à 97,58%).
Mais le fait est que l'article 30 de la Constitution marocaine indique " Les étrangers jouissent des libertés fondamentales reconnues aux citoyennes et citoyens marocains, conformément à la loi. Ceux d’entre eux qui résident au Maroc peuvent participer aux élections locales en vertu de la loi, de l'application de conventions internationales ou de pratiques de réciprocité."

[manudu83]

En rappelant que les marocains sont la deuxieme population étrangère en terme d'effectif avec 450 000 ressortissants. En terme de réciprocité il faut rajouter la turquie parmi les pays à fort effectif.

[cirlandais]

du jour au lendemain le corps électoral d'une commune va être augmenté de 2, 5, 10 % de votants, ce du seul fait des étrangers.

En Belgique ce droit était déjà accordé aux communales de 2006. Seuls 20,9% des ressortissants européens qui auraient eu le droit de vote se sont inscrits. Pour les non-européens ce taux tombait à 15,7%.
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Pour les élections du 14 octobre prochain, les autorités ont lancé des campagnes d'information pour inciter les électeurs étrangers à s'inscrire plus nombreux considérant le vote comme une condition d'intégration. Cette démarche rencontre une certaine unanimité à gauche comme à droite.

Même chose au Luxembourg, qui a un électorat potentiel des étrangers beaucoup plus important que la France. Malgré une campagne publicitaire autours des élections communlaes 2011, les ressortissants étrangers n'ont pas voter en masse. Mais une précision s'impose, la vote est obligatoire au Luxembourg pour ceux qui sont inscrit sur les listes électorales. C'est peut-être une partie de l'explication de la reticence des étrangers. ça, et les characteristiques du population étrangere, avec pas mal des migrants économiques (des immigrés en col blanc, peut-être, mais avec des liens assez faible avec le pays).

On ne peut pas être candidat quand on est ressortissant d'un pays tiers, et la delai de résidence est fixé ä cinq ans (residence continue, je crois).

http://www.bienvenue.lu/page.php?url=viepratique/droit-vote

[manudu83]

Je ne suis pas certain qu'il ne se trouve pas une majorité des 3/5 pour voter cette réforme, sachant qu'une petite partie des centristes pourrait voter le texte, et que suivant la composition de l'assemblée, cela pourrait se voter à quelques voix.

[pierrot]

du jour au lendemain le corps électoral d'une commune va être augmenté de 2, 5, 10 % de votants, ce du seul fait des étrangers.

En Belgique ce droit était déjà accordé aux communales de 2006. Seuls 20,9% des ressortissants européens qui auraient eu le droit de vote se sont inscrits. Pour les non-européens ce taux tombait à 15,7%.
Dès lors, difficile de parler d'un afflux massif d'électeurs : environ 100 000 étrangersont voté (communautaire et non) pour un pays dont le cops électoral est de l'ordre de 8 millions d'inscrits.

Pour confirmer ces données issues des communales de 2006, on peut se référer aux chiffres diffusés en fin de semaine dernière par le ministère belge de l'intérieur. A ce jour, seuls 4,5% des d’électeurs non-européens potentiels sont inscrits pour le vote du 14 octobre. Le chiffre monte à 14,1% ressortissants des Etats membres de l'UE.
Autant dire que le fantasme agité par certains d'une vague d'électeurs étrangers se ruant sur les urnes pour faire basculer les majorités, favoriser tel camp ou imposer un vote dicté par des considérations communautaristes est plus qu’exagéré.

Source

Chiffres détaillés

[vudeloin]

A ce stade de la réflexion, on rajoutera que la France naturalisait environ 100 à 150 000 étrangers par an dans les années 90, un nombre plus faible maintenant mais cependant loin d'être réduit (près de 100 000 par an jusqu'à 2011) et que ce processus fait que le corps électoral évolue naturellement plus vite que bien des discours...
Je ne crois pas que ces naturalisations conduisent à l'expression d'un vote communautariste (des stigmates d'un tel vote, je dois dire, me semblent, assez étonnamment, plus évidents dans la communauté juive de Sarcelles, pour donner un exemple, que dans celle des Maghrébins de Seine Saint Denis) mais simplement qu'elles donnent une caractéristique un peu plus diverse au corps électoral.
L'origine ethnique ou nationale des électeurs ne suffit pas, me semble t il, à présumer tel ou tel vote (faudrait savoir, d'ailleurs, puisque les mêmes qu'on dit électeurs de gauche seraient ceux qui voteraient islamiste...).
Par contre, je pense que la situation sociale des familles suffit à motiver le vote...

[Emeric]

du jour au lendemain le corps électoral d'une commune va être augmenté de 2, 5, 10 % de votants, ce du seul fait des étrangers.

En Belgique ce droit était déjà accordé aux communales de 2006. Seuls 20,9% des ressortissants européens qui auraient eu le droit de vote se sont inscrits. Pour les non-européens ce taux tombait à 15,7%.
Dès lors, difficile de parler d'un afflux massif d'électeurs : environ 100 000 étrangersont voté (communautaire et non) pour un pays dont le cops électoral est de l'ordre de 8 millions d'inscrits.

Pour confirmer ces données issues des communales de 2006, on peut se référer aux chiffres diffusés en fin de semaine dernière par le ministère belge de l'intérieur. A ce jour, seuls 4,5% des d’électeurs non-européens potentiels sont inscrits pour le vote du 14 octobre. Le chiffre monte à 14,1% ressortissants des Etats membres de l'UE.
Autant dire que le fantasme agité par certains d'une vague d'électeurs étrangers se ruant sur les urnes pour faire basculer les majorités, favoriser tel camp ou imposer un vote dicté par des considérations communautaristes est plus qu’exagéré.

Source

Chiffres détaillés

Et le fantasme agité par certains du désir de vote des étrangers est lui aussi plus qu'exagéré visiblement !

[superjms]

Il ne me parait pas normal qu'un marocain , un sénégalais ou un américain puisse voter en france , nous n'avons pas le droit de vote chez eux!

[manudu83]

Au Maroc , ce sera bientôt possible, c'est possible dans certains états américains, par contre ce n'est pas possible au Sénégal.