Jean Talu a écrit:Hier soir sur Itélé, débrief de l'émission DPDA. A ce jour, je n'avais jamais vu ça dans une campagne où d'ordinaire les journalistes gardent une certaine réserve sur l'issue du scrutin même lorsque tout semble plié... Hier, on avait l'impression d'être la 6 mai au soir ! Tous les journalistes présents sur le plateau de la grande édition (Macé Scaron, Thréard, Darmon et Jérôme Sainte-Marie le type de CSA) ont littéralement acté la défaite de Sarkozy et ont passé leur temps à interpréter les failles dans la campagne du candidat qui l'ont conduit là où il en est...
Stéphane a écrit:Je ne pense pas que la probable défaite de Sarkozy soit due à des failles de sa campagne, mais plutôt à des failles (et le mot me parait faible) de son bilan de Président sortant.
Selon des données de Médiamétrie, le discours de François Hollande a été suivi, sur BFM TV, par 695 000 téléspectateurs en moyenne, avec un pic à 736 000 téléspectateurs enregistré à 16 h 30. Avant lui, le discours de Nicolas Sarkozy, sur BFM TV, a été suivi par 570 000 téléspectateurs, avec un pic à 702 000 téléspectateurs enregistré à 16 heures. C'est la logique de l'audience télé, plus on avance dans l'après-midi, plus la salle se remplit. La précipitation de Nicolas Sarkozy est assez incompréhensible. Ce n'est pourtant pas faute pour le président-candidat d'être entouré de spécialistes de la communication...
Les "neufs principaux instituts (BVA, CSA, Harris interactive, Ifop, Ipsos, LH2, OpinionWay, TNS Sofres et Via-voice) se sont [...] engagés à ne pas communiquer aux médias étrangers qui ont annoncé leur intention de violer la loi française" des estimations qu'ils feraient avant 20h00 "à partir de bureaux tests".
Radios et télévisions hexagonaux se sont par ailleurs engagées à tenir secrètes jusqu'à 20h ces estimations
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