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Règle d'or budgétaire : solution ou aggravation ?

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Re: Règle d'or budgétaire : solution ou aggravation ?

Messagede mic_comte » Mar 3 Avr 2012 09:01

Relique a écrit:Par contre, il est à chaque citoyen de regarder le bilan et les propositions des candidats. Qui a, depuis 30 ans, fait passé la tranche marginale d'impôt sur le revenu de 80 à 40% ? Qui a réduit l'impôt sur la fortune ? Qui a réduit la TVA pour les restaurateurs ? Qui a allégé depuis des années les cotisations patronales, et donc a permis le gouffre de la dette de la sécu ??


Qui a éxonéré les oeuvres d'art de l'impôt sur la fortune? Laurent Fabius, fils de richissime antiquaire.

Qui a passé la retraite de 65 à 60 ans, mettant un système de retraites jusqu'alors a l'équilibbre en déficit chronique? Mitterand.

Qui a doublé le budget du ministère de la culture d`s son arrivée au pouvoir, financant cette mesure par l'emprunt? Mitterand.

Qui a embauchè des fonctuionnaires a tour de bras, faisant de la France le pays avec le plus haut pourcentage de fonctionnaires de l'OCDE, et grèvant le budget de l'ètat pour 40 ans (la carriere d'un fonctionnaire). Mitteranr.

Qui a mulitipliè les ciouteux "plans de reklance de l'économie", toujours financés par le crédit et jamais efficaces pour relancer l'économie? Mitterand et Chirac.
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Re: Règle d'or budgétaire : solution ou aggravation ?

Messagede Zimmer » Mar 3 Avr 2012 09:07

mic_comte a écrit:


Attention à soigner un minimum l'orthographe.
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Re: Règle d'or budgétaire : solution ou aggravation ?

Messagede Relique » Mar 3 Avr 2012 10:15

C'est en effet Mitterand qui a commencé à baisser le taux marginal d'imposition, ai-je dit que les socialistes étaient exempts d'erreurs? Depuis 1983, ils ont, avec le soutien de la droite quand elle fut au pouvoir, dérégulé l'économie, la finance, tout cela dans l'espérance qu'une europe dérégulée serait une europe unie.

Unie dans la dérégulation, désormais l'Europe est unie dans la dette. Les relances de l'économie de Mitterand n'ont pas fonctionné parce qu'elles n'étaient pas couplées de mesures sur la monnaie et sur les douanes.

C'est le social-libéralisme qui, couplé à l'ultra-libéralisme de la droite, a provoqué la situation actuelle.

Toute mesure sociale est bonne, si elle est financée. Or, on a coupé les taxes, les impôts, et ce, pour quel résultat ? Un accroissement des inégalités salariales et patrimoniales depuis 1980.

Et aujourd'hui, qu'est-ce qu'on fait ? On enlève le social, on enlève de l'état, on dérégule encore et encore, on baisse certaines taxes (baisse de la TVA pour les restaurateurs était en juillet 2009, bien après la crise, doit-on le rappeler ? ), on abandonne l'économie aux mains de ceux qui veulent l'argent pour l'argent.

Car pourquoi l'économie ? A quoi sert-elle ? Tous les grands penseurs (classiques et néo-classiques) répondaient: l'allocation des ressources. Et quand on se demande: qui mérite quoi ? Quels sont les critères pour cette allocation, ces mêmes classiques et néo-classiques répondent: le mérite, le travail, le talent, etc... Il n'y a guère que Marx pour répondre "à chacun selon ses besoins".

Et aujourd'hui, est-ce le mérite, le travail et le talent qui font de Liliane Bettencourt la plus grande fortune de France? Non, elle a juste assez d'argent pour se payer des gens qui vont faire fructifier son argent.

On a besoin d'un état fort qui redistribue les richesses, parce qu'on ne peut pas "remettre les compteurs à zéro". Les inégalités économiques s'héritent, la mobilité sociale étant ce qu'elle est. Pour cela, il faut des taxes sur les hauts revenus, des allocations aux plus faibles revenus, et des protections sociales.

La protection de la santé: si un individu dans la société devient malade, la société compense le fait qu'il ne puisse pas travailler. En échange, durant sa vie, il cotisera pour que les autres membres de la société aient le même traitement.

La protection de la famille: si un individu souhaite construire une famille, il ne doit pas être pénalisé par le fait qu'il doive passer plus de temps à s'en occuper, et obtiendra des allocations en conséquence.

La protection des accidents du travail, qui suit la même logique que celle de la santé, un accidenté du travail doit pouvoir se voir garantir que cet accident ne va pas le mettre dans la ruine et la misère.

La protection de la vieillesse: parce que quand on est plus vieux, on est moins capable de travailler autant, et que souvent, on ne l'est plus très précocement (voir les "années de retraite en bonne condition de santé" qui divergent de presque 10 ans de l'ouvrier au cadre). En prime on doit garantir une sorte de période de repos avant la mort, permettre aux personnes approchant la mort de se libérer du temps avant parce qu'on est fatigué de la vie et qu'il est plus en plus difficile de vivre.

Enfin, la protection du chômage: parce que peu de personnes sont à l'abris de se voir sans travail, et que pendant la période entre deux emplois, ou avant un premier emploi, on doit pouvoir garantir la subsistance au travailleur.

Pour ces protections, il faut des taxes. Or, depuis 1980, on a détricoté les cotisations sociales, les impôts sur le revenu, tout ça pour finir par un système à l'américaine où des très riches peuvent payer moins d'impôts que les plus pauvres.

Et désormais, après avoir détricoté toutes ces taxes, on voudrait nous faire avaler que désormais, on ne s'endette plus pour relancer l'économie. Finie la relance de la demande, au bûchet Keynes ! Triomphe des ultra-libéraux, ceux qui fondent toutes leurs analyses actuelles sur les hypothèses suivantes:

- l'homme est égoiste. Il n'acceptera jamais à voir sa richesse baisser même pour que celle d'un autre augmente (voir Pareto): ==> FAUX, on a vu (entre autres) les mouvements de très riches qui demandaient à être plus imposés. De plus, les volontés de consommation des ménages dépassent largement le simple "acheter le moins cher". Le "Made in France", ou le "Made in Germany", qui au contraire veut bien souvent dire plus cher, peut être un facteur d'achat.

- on part d'une situation en équilibre dans le marché du travail et dans les autres marchés. (ça ce sont les modèles macro-économiques qui disent que la relance par la monnaie n'engendrait que de l'inflation) ==> FAUX, le marché du travail est loin de l'équilibre

- nous sommes en situation de concurrence pure et parfaite (ces mêmes modèles par lesquels la Banque Centrale européenne et les autres institutions économiques décident de leur politique sont basés sur une concurrence pure et parfaite) ===> FAUX, là je n'ai même pas besoin de citer d'exemple. Qui aujourd'hui peut dire qu'on se trouve en situation de concurrence pure et parfaite.


Et il y a d'autres hypothèses encore qui sont tout simplement fausses. Toutes les politiques d'austérité sont issues de modèles économiques qui reposent sur des hypothèses fausses. Jamais les ultra-libéraux n'ont créé de modèle: en situation de concurrence imparfaite, avec des marchés en déséquilibre et un homme altruiste et non rationnel.
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Re: Règle d'or budgétaire : solution ou aggravation ?

Messagede Draume » Mar 3 Avr 2012 10:49

Qui a embauchè des fonctionnaires a tour de bras, faisant de la France le pays avec le plus haut pourcentage de fonctionnaires de l'OCDE, et grevant le budget de l' Etat pour 40 ans (la carrière d'un fonctionnaire). Mitterrand.

C'est vrai qu'il vaut mieux des chômeurs que des emplois, même public

Quand au pourcentage de fonctionnaires, les comparaisons sont faussées .
Dans d'autre pays, les missions OBLIGATOIRES de service public sont exercés par des salariés privés
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Re: Règle d'or budgétaire : solution ou aggravation ?

Messagede Draume » Mar 3 Avr 2012 10:59

Pour mic compte

Qui a réussi à faire chuter les ressources nettes d' Etat
2006 227 Milliards.
En 2012 : 215.

La crise n'explique pas tout
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Re: Règle d'or budgétaire : solution ou aggravation ?

Messagede mic_comte » Mar 3 Avr 2012 11:13

Draume a écrit:C'est vrai qu'il vaut mieux des chômeurs que des emplois, même public


Qui paie pour ces emplois publics?
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Re: Règle d'or budgétaire : solution ou aggravation ?

Messagede mic_comte » Mar 3 Avr 2012 11:16

Relique a écrit:Et désormais, après avoir détricoté toutes ces taxes, on voudrait nous faire avaler que désormais, on ne s'endette plus pour relancer l'économie. Finie la relance de la demande, au bûchet Keynes !


Vous avez lu Keynes? Vous devriez le relire, il parle d'un modéle d'économie fermée, ce qui n'est vraiment pas le cas aujoud'hui.

Ca ne marche pas de relancer l'économie en achetant plus, il faut produire plus. C'est un peu moins vendeur électoralement, mais c'est vrai.
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Re: Règle d'or budgétaire : solution ou aggravation ?

Messagede vudeloin » Mar 3 Avr 2012 11:44

mic_comte a écrit:
Relique a écrit:Par contre, il est à chaque citoyen de regarder le bilan et les propositions des candidats. Qui a, depuis 30 ans, fait passé la tranche marginale d'impôt sur le revenu de 80 à 40% ? Qui a réduit l'impôt sur la fortune ? Qui a réduit la TVA pour les restaurateurs ? Qui a allégé depuis des années les cotisations patronales, et donc a permis le gouffre de la dette de la sécu ??


Qui a éxonéré les oeuvres d'art de l'impôt sur la fortune? Laurent Fabius, fils de richissime antiquaire.

Qui a passé la retraite de 65 à 60 ans, mettant un système de retraites jusqu'alors a l'équilibbre en déficit chronique? Mitterand.

Qui a doublé le budget du ministère de la culture d`s son arrivée au pouvoir, financant cette mesure par l'emprunt? Mitterand.

Qui a embauchè des fonctuionnaires a tour de bras, faisant de la France le pays avec le plus haut pourcentage de fonctionnaires de l'OCDE, et grèvant le budget de l'ètat pour 40 ans (la carriere d'un fonctionnaire). Mitteranr.

Qui a mulitipliè les ciouteux "plans de reklance de l'économie", toujours financés par le crédit et jamais efficaces pour relancer l'économie? Mitterand et Chirac.


Ce type de messages, nonobstant les errements orthographiques dont il est porteur, est assez intéressant...

Prenons le premier terme, celui de l'exonération des œuvres d'art, de collection et autres dans l'assiette de l'impôt de solidarité sur la fortune.

Il est évidemment facile de pointer Laurent Fabius, fils d'antiquaire (on aurait pu rajouter d'antiquaire juif, histoire de bien marquer les choses encore) pour expliquer pourquoi les œuvres d'art et objets de collection ont été exclus de l'application du tarif de l'ISF.

Mais je rappellerai cependant deux vérités : la première, c'est qu'avant 1981, il n'existait en France aucun impôt sur la fortune et la seconde, c'est que la droite, revenue au pouvoir en 1986, a commencé par supprimer cet impôt dont le rendement est loin d'être aussi conséquent qu'il ne pourrait l'être.

Autre aspect qui échappe évidemment au débat public : de quoi est exactement composée l'assiette de l'ISF ?

Essentiellement de titres financiers, parts sociales, actions et autres, détenus par de riches particuliers le plus souvent quasiment par héritage et très très rarement par le résultat de leurs efforts, de leur travail, et leur réussite professionnelle.

Si tous les travailleurs consciencieux de ce pays, au bout de trente ou quarante ans de carrière, étaient taxés à l'ISF, cela se saurait !

L'ISF frappe aussi la propriété immobilière et singulièrement le cadre parisien d'un certain âge ou déjà retraité qui est propriétaire de son appartement de centre ville.

Mais il frappe surtout, fort heureusement, la multipropriété foncière et immobilière qui procède, elle aussi, fort souvent plus de l'héritage des positions sociales acquises que de la récompense des efforts accomplis, sans oublier l'optimisation fiscale des régimes d'investissement immobilier favorables à la spéculation (Périssol, De Robien, Borloo, et j'en passe)

Echappent par contre à cet impôt nécessaire une grande part des fortunes professionnelles et les œuvres d'art.

Pour les artistes eux mêmes, qui peuvent fort bien, compte tenu de leur cote personnelle, avoir en dépôt des œuvres dont la valeur est loin d'être faible, c'est peut être préférable.

Pour les collectionneurs, peut être pourrait on envisager, comme c'est le cas avec le Malraux pour ce qui est des monuments historiques, que des obligations de présentation au public des œuvres et objets possédés puissent assortir l'exonération.

On met à disposition d'une expo son Matisse ou son Picasso, on ne paie pas d'ISF dessus.
On ne le fait pas, on en paie.

La retraite à soixante ans a t elle mis en cause l'équilibre de l'assurance vieillesse ?

Désolé, mais je n'en ai pas l'impression.

Ce n'est pas forcément d'un excès de prestations à verser dont souffrent les caisses de retraite, c'est bien plutôt d'une insuffisance de ressources liée, notamment, à la persistance d'un chômage important, et même à son aggravation, et à la progression préoccupante de la précarité du travail.

Et, à la vérité, c'est en général dans les périodes de ralentissement de l'activité économique que les difficultés financières apparaissent, outre le fait que le taux de cotisation des entreprises n'a pas vraiment varié depuis trente ans...
Le taux de cotisation assurance vieillesse sous plafond des entreprises est en effet fixé à 8,30 % du salaire brut de référence et il était de 8,20 % en 1993, au moment de l'entrée en application de la réforme Balladur sur les retraites.

Ensuite, détail que l'on oublie toujours, mais les retraites constituent un élément de revenu des ménages, parfaitement imposable au même titre que les salaires et leur montant moyen, qui tend à augmenter, le doit tout simplement au fait que les retraités de 2012 ont, le plus souvent, une carrière accomplie, ce qui était loin d'être le cas des retraités de 1981, et notamment des femmes salariées.

Je ne relèverai pas plus le problème du budget de la Culture qui ne semble pas être un problème en soi, notamment si l'on considère les retombées économiques de la réalité du patrimoine dont notre pays est doté.

On peut critiquer que Mitterrand ait eu l'étrange idée de planter une pyramide de verre au beau milieu du Louvre, il n'en demeure pas moins que la fréquentation touristique de la France s'appuie aussi sur ce genre d'audace architecturale !

Sur le nombre de fonctionnaires qu'on aurait « recruté à tour de bras », quelques éléments clé.

D'une part, on ne peut oublier, dans cette affaire, que la population française continue régulièrement d'augmenter (elle est tout de même aujourd'hui de 65 millions de personnes pour environ 52 millions il y a quarante ans) et que les besoins de service public sont de plus en plus étendus, notamment dans le champ de l'enseignement, de la santé, de la dépendance des personnes âgées ou de l'accueil de la petite enfance.

Et que cela compte, fondamentalement, dans la capacité de notre pays à disposer d'une main d'oeuvre importante, abondante, disponible et bien formée.

Il y a plus de femmes salariées en France qu'en Allemagne, et il faut bien voir dans cette situation un atout pour notre pays.

A vrai dire, on aurait même tendance à penser qu'il est heureux que le secteur public ait connu un relatif développement dans la dernière période.

Car, sinon, je pense que la situation de l'emploi comme celle des comptes publics, serait encore plus désastreuse qu'elle ne l'est aujourd'hui.

Et la vraie question ne me semble pas : avons nous trop de fonctionnaires ?
Mais plutôt pourquoi le secteur privé ne crée t il pas plus d'emplois, alors même que le taux de marge des entreprises est aujourd'hui revenu à ce qu'il pouvait être avant 1973 ?

Enfin, n'oublions jamais qu'un fonctionnaire, à la surprise générale, paie des impôts, lui aussi …

Finissons avec les plans de sauvetage coûteux...

Là dessus, je dois dire que les mesures de 2008 – 2009 prises par le gouvernement Sarkozy Fillon se posent là.
77 milliards d'euros avancés aux établissements de crédit, 31 milliards d'euros de créances diverses dues aux entreprises au titre de l'impôt sur les sociétés, le tout entièrement financé par la dette publique, plus 35 milliards d'euros d'un « grand emprunt » dont les ressources, distribuées au compte gouttes, sont notamment consacrées à boucler des projets où sont impliqués les groupes comme Bouygues, Eiffage, Veolia, et quelques autres, voilà sans doute de quoi donner à réfléchir...

Nous aurons connu, sur les cinq ans du quinquennat écoulé, une croissance moyenne de 0,5 %, inférieure à celle nécessaire à inverser le cycle du chômage, et une progression de la dette publique de l'Etat de 50 %, signe d'un évident gaspillage des fonds publics sans portée macro économique pertinente.

C'est sans doute là que se situe le vrai débat sur le devenir de nos finances publiques : mettre un terme aux politiques qui, en creusant les déficits publics, n'ont pas permis d'influer durablement et positivement sur la croissance.
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Re: Règle d'or budgétaire : solution ou aggravation ?

Messagede Draume » Mar 3 Avr 2012 13:10

Qui paie pour ces emplois publics?

Qui paie pour les chômeurs ?
A la fois les salariés en activité: cotisations sociales et fonds formation (sur lesquels il y a tant à dire : rapport Perruchot ), les contribuables : budget Etat pour Pôle emploi, des collectivités, des associations subventionnées...

Il serait intéressant qu'une institution républicaine se penche sur le coût financier d'un chômeur. Ne constaterions nous pas que c'est plus onéreux que de créer un emploi rendant des services à la population (petite enfance, personnes âgées)
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Re: Règle d'or budgétaire : solution ou aggravation ?

Messagede Draume » Mar 3 Avr 2012 13:13

il faut produire plus.

Ah, quelle belle formule !

Qui achètera ? Les 15 % de la population sous le seuil de pauvreté ?
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