Le MRC quitte la commission des primaires de la gauche

[tony73]

j'ai recensé 4 elus seuleument pour l'ensemble des régions......tous anciens menbres du PCF

Picardie : Daniel Beurdeley (Oise), Françoise Van Hecke (Somme), Olivier Chapuis-Roux (Somme)

Île-de-France : Marie-José Cayzac (Val d'Oise)


parti créé fin 2009, affaire a suivre.;)

[tony73]

ils sont au nombre de 10 (2 en 2004)

Marie-Pierre Chaumette ( Midi-Pyrénées)

Joëlle Martinaux ( PACA)

Antoine Chéreau,Sandra Bureau,Yannick David,Yannick Moreau (Pays-de-la-Loire)

Isabelle Létrillart (Picardie)

Marie-Elise Dang Vu,Véronique Laprée ( Poitou-Charentes)

Patrick Louis ( Rhône-Alpes)

[tony73]

6 élus pour l'ensemble des régions, pour rappel en 1998 ils avaient obtenu 32 élus, en 2004 aucun, à l'époque ,le choix avait été fait de ne pas fusionner les listes dépassant les 5%.

Il n'y a pas eu d'accords locaux dans les régions Ile-de-France, Paca et Pays de la Loire, mais dans toutes les autres régions des candidats CPNT ont figuré sur les listes UMP sauf Une en Languedoc-Roussillon ou le délégué Départemental a fait le choix d'etre sur la liste de gauche :

Ferdinand Jaoul, ex membre du bureau national est élu sans étiquette sur la liste de Georges Frêche

les 5 autres elus sur listes UMP :

Marie-Christine Git ( Rhone-Alpes )

Frédéric Nihous ( Aquitaine )

Thierry Joulin, Pascale Guittet ( Poitou-Charente )

Jean Pliniak ( Picardie )

[Zimmer]

Présidentielle 2012 : Chevènement n'exclut pas d'être candidat



Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a annoncé mercredi que son parti ne participerait pas au "simulacre" de primaires organisées par le Parti socialiste à l'automne 2011 pour désigner le candidat de la gauche à la présidentielle 2012.
L'ex-candidat à la présidentielle 2002 (5,3%) n'a pas exclu d'être lui-même candidat. "Le projet est plus important que les personnes", "être candidat, cela suppose qu'une demande se manifeste, j'y répondrai le moment venu (...) avant 2012!", a lancé, à quelques journalistes, le sénateur de Belfort.
Le MRC qui tient son congrès les 26 et 27 juin à Paris, soutiendra "un candidat républicain qui porte un projet de redressement" de la France, "pas forcément un candidat de notre mouvement", a-t-il ajouté.
Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn et Ségolène Royal "sont d'accord pour se ranger derrière le candidat plébiscité par les sondages à travers une campagne organisée par les médias", a déploré ce soutien de la présidente de Poitou-Charentes à la présidentielle 2007. Et selon lui, "les responsables socialistes eux-mêmes ont enterré la primaire avant même de l'avoir adoptée".
Avec cet "arrangement entre trois des candidats potentiels, il n'y a plus de primaires", a renchéri Jean-Luc Laurent, maire MRC du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) qui ne voit désormais dans ce processus qu'une "désignation d'un candidat socialiste par le PS".
"Nous n'allons pas participer à un simulacre" de primaires même si elles étaient au départ "une bonne idée", a expliqué M. Chevènement, dénonçant l'hégémonie du PS qui "nous demandait un ralliement sans conditions".
Il a souhaité que la gauche propose un "vrai projet politique", pas seulement de "l'antisarkozysme primaire".
L'ancien ministre de Lionel Jospin a estimé que "le PS de Martine Aubry n'a pas pris la mesure de la situation par rapport à la crise, par rapport à l'euro" et qu'il n'a "pas l'idée d'un projet national" même si "le volet fiscal" de son programme n'est "pas mal".
Fin mars, le MRC avait annoncé qu'il se retirait de la commission sur les primaires, déplorant que l'accord conclu avec Martine Aubry aux régionales n'ait "pas été respecté" en terme d'élus.

http://www.lalsace.fr/fr/article/3242750/Presidentielle-2012-Chevenement-n-exclut-pas-d-etre-candidat.html

[Hashemite]

Un petit bluff en espérant recevoir 4-5 circonscriptions 'gratuites' sans doute. L'heure du parti et de son leader était entre 1997 et 2002, maintenant il se meurt tranquillement...

[Jean-Philippe]

Le Mouvement républicain et citoyen (MRC) qui a élu Jean-Luc Laurent comme nouveau président lors son 5e congrès, a décidé aujourd'hui de soutenir un "candidat républicain" pour la présidentielle 2012 qui pourrait bien être Jean-Pierre Chevènement, désormais président d'honneur.

"Nous avions répondu oui aux primaires de toute la gauche dès lors qu'un contenu politique précédait les primaires proprement dites", a dit à la tribune Jean-Luc Laurent devant quelque 200 délégués réunis à l'Auditorium George V à Paris. Mais il n'est pas question de "participer aux primaires dans les conditions définies par le PS, entraînant inéluctablement notre ralliement automatique au candidat socialiste sans connaissance ni discussion du projet", a ajouté le maire du Kremlin-Bicêtre, élu aujourd'hui nouveau président du MRC à la quasi-unanimité (91,7%).

Jean-Luc Laurent a regretté que les primaires soient "réduites à une question de casting face aux enjeux déterminants de ce monde et aux enjeux systémiques de notre temps" comme la "crise de l'euro". Dans un parti qui reproche au PS d'avoir renié les accords électoraux lors des régionales, la candidature de Jean-Pierre Chevènement, si elle n'est pas encore officielle, semble se profiler.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/ ... r-2012.php

Les signatures seront plus difficiles à obtenir qu'en 2002. De toute façon, je ne pense pas qu'ils iront jusqu'au bout (quelques candidatures soutenues par le PS aux législatives devraient suffire).

[Zimmer]

Même si ce sujet est en lien avec l'élection présidentielle de 2012, il aurait sans doute tout autant sa place dans la rubrique "Vie des partis".

Alors que la candidature de Jean-Pierre Chevènement était tout-à-fait intéressante lors de l'élection présidentielle de 2002, l'ancien ministre trois fois démissionnaire et le MRC (qui était encore, à l'époque, le Pôle Républicain), ont fait, selon moi, fausse route dès le lendemain de ce scrutin, en passant d'une orientation qui consistait à rassembler les républicains "au-delà de la gauche et de la droite" à un retour aux alliances avec la gauche "ex plurielle" et plus particulièrement avec le PS, dès les élections législatives de 2002. Cette stratégie n'a pas du tout réussi, le PS ayant, de son côté, fait payer très cher aux chevènementistes l'élimination de Jospin à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle qu'il considérait comme étant de leur responsabilité, en présentant des candidats contre leurs 7 députés sortants. Le Pôle Républicain a, en fin de compte, perdu tous ses sièges, y compris celui de Chevènement dans le Territoire-de-Belfort, se retrouvant alors exclu de l'Assemblée Nationale, et ayant en même temps perdu une bonne partie du socle des 1 518 568 électeurs (5,33 % des suffrages exprimés) qui s'étaient portés sur la candidature de ce dernier le 21 avril 2002 et qui n'ont pas compris ni suivi ce brusque changement d'orientation qui paraissait plus opportuniste qu'autre chose. Si Chevènement et le Pôle Républicain avaient, à ce moment-là, maintenu leur orientation de départ, le résultat, du fait du mode de scrutin, aurait très probablement été le même en terme de sièges obtenus (c'est-à-dire aucun), mais cette stratégie aurait pu être payante pour la suite. Au lieu de ça, les chevènementistes ou plus exactement ce qu'il en est resté ont préféré s'allier, dès le premier tour, avec le PS lors de quasiment tous les scrutins qui ont suivi et, indépendamment de l'âge maintenant avancé du capitaine, le chevènementisme a sans doute en effet aujourd'hui son avenir davantage derrière que devant lui. C'est bien dommage car Chevènement incarne une sensibilité de gauche attachée aux valeurs de la République, de la Nation, de la laïcité et opposée à une Europe libérale et supranationale, dans laquelle pourraient se retrouver beaucoup d'électeurs progressistes aujourd'hui déboussolés par le fait que pour une autre (grande) partie de la "gauche", ces concepts ne représentent plus grand chose quand ils ne sont pas parfois considérés comme étant "réactionnaires".

[Jean-Philippe]

Le président d'honneur du MRC, Jean-Pierre Chevènement, a indiqué envisager "sérieusement" d'être candidat à la présidentielle car selon lui il n'y a "personne aujourd'hui entre Nicolas Sarkozy et Dominique Strauss-Kahn" pour incarner "l'alternative".

"Je l'envisage, parce que très sincèrement je ne vois personne aujourd'hui entre Nicolas Sarkozy et Dominique Strauss-Kahn qui puisse être véritablement le candidat de l'alternative, donc j'y réfléchis et sérieusement", a déclaré M. Chevènement, interrogé sur LCI sur une éventuelle candidature en 2012. Il a précisé qu'il prendrait sa décision "avant l'automne".

"Je pense que la gauche peut gagner mais risque de décevoir, ce que je ne souhaite, et je voudrais la mettre au niveau, à la hauteur des défis", a expliqué le sénateur de Belfort.
L'ancien ministre socialiste a écarté un soutien à Jean-Luc Mélenchon qui ambitionne d'être le candidat du Front de gauche. "Mélenchon cherche à constituer un pôle de radicalité à gauche, ça n'est pas mon cas", a-t-il expliqué. "Moi je m'adresse à tous les Français et je reste fidèle à ce que je disais en 2002: ce qui est nécessaire à la France c'est un candidat qui soit l'homme de la Nation".

M. Chevènement s'était présenté à la présidentielle de 2002 où l'émiettement de la gauche au 1er tour avait contribué à l'élimination du candidat du PS Lionel Jospin, devancé contre toute attente par le président du FN Jean-Marie Le Pen.

Quant à participer aux primaires présidentielles du PS pour 2012, le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen a lancé : "C'est une plaisanterie" car "Madame Aubry attend que M. Dominique Strauss-Kahn se décide, et à partir de là les jeux seront faits".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/01/07/97001-20110107FILWWW00366-chevenement-se-voit-candidat-en-2012.php

[Relique]

Petit calcul rapide:
Il y a 1880 conseillers régionaux. Ca fait donc 1% des conseillers qui sont estampillés MRC (à peu près).

Chevènement pesait 5% en 2002, il a même été crédité jusque 12% dans les sondages. Il est certain qu'il pèse plus d'1% dans l'arène politique ! Et son discours atteint beaucoup de monde (qui ne le savent pas car Chevènement n'est ni médiatique, ni "attractif", de par son âge.)

[vudeloin]

Je crois surtout que tout cela montre que les primaires ne sont pas nécessairement une très bonne idée...
Au seul motif, me semble t il, que le Parti socialiste, malgré le nombre de ses élus, n'a sans doute pas vocation à représenter exclusivement la gauche qui me paraît plus diverse que cela.

Ensuite, j'indique quand même à notre ami arrageois que si le MRC pèse assez peu selon lui, il semblerait qu'il pèse assez pour que Daniel Percheron envisage de s'allier avec lui aux sénatoriales de septembre prochain dans le Pas de Calais... ;)