Campagne de Jean-Luc Mélenchon

[amateur]

Il sera intéressant de savoir si dans le cadre son ralliement à FH, le député sortant de la 4ème de l'Aisne a négocié un soutien du PS à son dauphin F. Alliot. ;) Et dans ce cas que fait-on de Mme BECHTEL, elle devient suppléante de Frédéric Alliot? :oops:

[vudeloin]

Bonne question : on peut d'ailleurs se demander de quoi est composé l'accord entre le MRC et le PS, sur le fond, qui semble avoir gagé le ralliement de Chevènement à Hollande...

[vudeloin]

A vingt quatre heures de son initiative de la Bastille, Jean Luc Mélenchon est l'objet d'un sondage "quali" de l'IFOP.

Selon ce sondage, les deux tiers des personnes interrogées estiment que ce candidat peut "vraiment changer les choses" et ce sentiment est partagé dans tous les électorats, y compris dans celui de l'UMP ou du Front National.

58 % des gens accordent d'ailleurs à Jean Luc Mélenchon "de ressentir les choses comme eux" et lui confèrent " détermination " et " sincérité", sentiments qui sont partagés notamment par 69 % des ouvriers.

Le sondage (dont je vais tenter de retrouver la trace sur le site de l'IFOP) indique aussi que 53 % des Français estiment le candidat du Front de Gauche "sectaire", même si ce sentiment est évidemment plutôt partagé sur le flanc droit de l'électorat...

[ploumploum]

Incontestablement, cette "prise de la Bastille" semble avoir été un succès : 100000 à 120000 personnes auraient été présentes.

Le mot d'ordre, celui qu'on entend partout, c'est "résistance". Pour Pierre Laurent, secrétaire général du Parti communiste, l'essentiel est "de montrer que le Front de gauche peut devenir un porte-voix pour tous ceux qui se mobilisent et luttent chaque jour". Le secrétaire général se dit "ravi de cette mobilisation historique", dans laquelle "on retrouve un peu de 1936 et du Front populaire"

La dynamique, à gauche, semble pour l'instant pour Mélenchon.

http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/le-front-de-gauche-reprend-la-bastille-18-03-2012-1442569_324.php

[Zimmer]

100000 à 120000 personnes auraient été présentes

Selon les organisateurs, comme on dit habituellement pour les manif'.

[vudeloin]

France Info parle de 80 000 personnes, ce qui semble une estimation estimable tandis que la police semble avoir renoncé à effectuer le moindre comptage.
L'impression laissée est toutefois que cette initiative de la campagne du Front de Gauche met quelque ombre sur le meeting de VIllepinte organisé par l'équipe Sarkozy.
D'ailleurs la question est posée : 50 000 à Villepinte pour 3 millions d'euros, 80 000 à la Bastille pour 80 000 euros...

[vudeloin]

Nonobstant la présence de "plusieurs dizaines de milliers de personnes" sur la place de la Bastille, 11 000 personnes ont regardé l'initiative de la Bastille sur le site de campagne de Jean Luc Mélenchon et 7 500 sur le site du Monde...
Je crois que politiquemania a un défi à relever le 22 avril :)

[ubil]

En effet, cette manifestation a été un grand succès. Contrairement au meeting de Villepinte, qui a été le fait surtout d'un rassemblement de militants "purs et durs" souvent de longue date, voire des cadres locaux de l'UMP (en tout cas ça a été comme cela dans ma ville), ici Mélenchon a ratissé bien plus large que le seul FDG.
Là où je fais mes études, ainsi, je connais de nombreux étudiants qui ont participé à la manifestation, alors même qu'ils n'étaient pas spécialement des militants communistes, et que ni eux ni leur famille n'avaient de sympathie de longue date pour le PCF.

[vudeloin]

On peut avoir l'impression que le Nation Bastille d'hier corrobore l'image que laisse la campagne de Jean Luc Mélenchon et du Front de Gauche dans l'opinion et que le sondage "quali" que j'évoquais samedi soulignait.
Benoist Apparu, ledit Secrétaire d'Etat au Logement, ne semble pas s'y être trompé en (je cite) " décernant l'Oscar de la meilleure campagne électorale à Jean Luc Mélenchon" (je trouve que ce n'est pas trop cool pour son champion) et Jean Pierre Raffarin, dont on connaît la perspicacité politique indique "qu'il s'est passé quelque chose de très important à la Bastille. C'est que la campagne est tirée vers la gauche et que cela libère les terres du centre" (dixit).
J'ai l'impression que ces deux éminents politologues ont à la fois tort et raison.

Et je ne sais pas si le plus important là dedans n'est pas le fait que la campagne présidentielle se gagnera à gauche, donnant un coup de vieux aux arguties de François Bayrou (dont l'espace politique me semble de plus en plus délicat à définir) et un coup de bambou au discours lepéniste qui peut difficilement, au vu de la composition du cortège d'hier, prétendre incarner "la voix du peuple".
La diversité géographique, sociale, générationnelle de la manifestation du Front de Gauche à Paris change quelques unes des données des scrutins à venir et constitue évidemment un défi pour les autres forces politiques en présence.
Mais elle montre aussi, ce qui ne peut être regretté par personne, que nous allons peut être enfin avoir un débat politique d'un niveau plus pertinent et plus captivant que jusqu'ici.
La vraie question, me semble t il, n'est pas de savoir si Mélenchon mord sur l'électorat de Hollande, s'il regarde "la politique dans un rétroviseur" (comme l'a dit Cécile Duflot), c'est que les affaires de la politique deviennent, un peu plus, l'affaire d'une plus large partie de l'électorat.
Après la confrontation des idées, des projets, des conceptions, nécessaire fécondation de la démocratie en actes, viendra le moment du choix, dans l'isoloir.
C'est là, rétrospectivement, que nous verrons l'influence de la campagne et de ses évènements les plus marquants.

[marc joseph]

comme l' on pouvait s' y attendre , Jean-Luc Mélenchon ne pourra tenir meeting sur les plages du Prado , ni à proximité du stade ( esplanade du vélodrome ) ni sur le vieux port .

Raisons invoquées par la mairie : pas de manifestations politiques dans un des espaces de détente pour les Marseillais" où se déroulent de nombreux événements publics, mais "pas militants" , ou encore 'impossibilité en raison de travaux '

personnellement , j' ai encore en mémoire un meeting de Georges Marchais au stade vélodrome en 1981 puis un autre de Jean Marie Le Pen en 1988 qui s' étaient déroulés sans incidents notables ..

J' en viens à me demander si monsieur Mélenchon ne devient pas victime de son succès .