de vudeloin » Mar 6 Mar 2012 11:59
Le taux de renouvellement des maires en 2008 tournait, selon certaines analyses, aux alentours de 35 % (ce qui fait tout de même quelque chose comme 12 à 13 000 nouveaux maires par rapport à 2001).
Je ne sais pas si les signataires pro Le Pen ont été plus nombreux à interrompre ou perdre leur mandat, mais le fait est qu'il me paraissait tout de même intéressant de regarder la question sous cet angle.
Parce que, sur la foi des éléments fournis dans le fichier que j'ai constitué, Jean Marie Le Pen a présenté 500 signatures ainsi réparties :
2 élus de l'Assemblée des Français de l'Etrangers (en l'espèce, un Corse émigré et un représentant de l'étonnante communauté des Français du Mexique, souvent partis de Barcelonnette)
6 élus du Parlement Européen (dont Marine Le Pen et Fernand Le Rachinel, ancien imprimeur du FN dont je rappelle qu'il est en contentieux juridique avec les Le Pen depuis)
141 conseillers régionaux de métropole (les 148 sièges de 2004 n'ont donc pas tous été tirés au sort)
6 élus du Congrès de Nouvelle Calédonie
1 présidente d'EPCI
2 conseillers généraux (UMP et MPF)
342 maires et maires délégués.
Nous avons donc un non renouvellement majoritaire avec 173 manquants en 2012 sur 342, soit un taux de 50,6 %.
Dire que les élus ont "peur" me semble assez peu probable, ceci dit.
Ce qui semble acquis, cependant, dans certains cas, c'est que les électeurs de certaines communes aient choisi, en 2008, de "mettre dehors" celui qui avait signé pour Le Pen, même si ses raisons pouvaient ne rien avoir à voir avec un quelconque soutien.
On va regarder d'autres cas, tout de même.
Par exemple, les signataires de Dominique Voynet ou ceux de José Bové, tiens, par exemple...