La stratégie de Sarkozy pour être réélu

[Fabien]

Nicolas Sarkozy divorce de Cécilia Sarkozy le 18 octobre 2007. Il épouse la chanteuse Carla Bruni à l'Elysée le 2 Février 2008.

Sa carrière politique débute lorsque qu'il est élu conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine (92) lors des élections municipales de 1977. L'année suivante,il devient délégué national des jeunes du RPR (Rassemblement pour la république). Lors des élections municipales de 1983, il est élu conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine et en devient maire (1983-2002). Cette même année, il est élu conseiller régional Ile de France (1983-1988). En 1986, il devient vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine (1986-1988). Il est secrétaire général-adjoint du RPR (1992-1993). Lors des élections législatives de 1993, il est élu député. La même année, il est nommé Ministre du budget, porte-parole du gouvernement, puis chargé d'exercer les fonctions du ministre de la communication (1993-1995). Lors des élections législatives de 1995, il est réélu député. Cette même année, il occupe le poste de ministre du Budget. C'est également au cours de cette année, qu'il devient porte-parole du RPR (1995-1997). Lors des élections législatives de 1997, il est de nouveau élu député. En 1998, alors qu'il est député, il occupe également le poste de secrétaire général du RPR (1998-1999). Il devient président du RPR par intérim en 1999. Cette même année, lors des élections européennes de 2009, il est élu eurodéputé, mais il démissionne en raison du non cumul des mandats. En 2002, suite aux élections municipales de 2001, il est alors adjoint au maire de Neuilly-sur-Seine. Durant cette année, il est réélu député, après les élections législatives. Il occupe également, toujours cette année là, le poste de Ministre de l'Intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales. Il devient président du conseil général des Hauts-de-Seine et président de l'UMP (Union pour un mouvement populaire) en 2004. Année durant laquelle, il sera nommé Ministre d'Etat, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie. L'année suivante, il occupe à nouveau une fonction ministérielle, celle de Ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l’Aménagement du territoire. Après l'élection présidentielle de 2007, il devient Président de la République le 16 Mai 2007.

Il a été ministre du budget (grand creuseur de déficit, déjà!) sous Balladur, me semble-t-il. La législative de 95 devait être une partielle.

EDIT Vincent le 04/03/2012 à 21:52 -> Message déplacé

[Seb_49]

Il est nommé Ministre du budget, porte-parole du gouvernement, puis chargé d'exercer les fonctions du ministre de la communication (1993-1995) effectivement dans le gouvernement du Premier Ministre Édouard Balladur :)

[Zozinxte]

Il devient président du RPR par intérim en 1999. Cette même année, lors des élections européennes de 2009, il est élu eurodéputé, mais il démissionne en raison du non cumul des mandats.

1999 donc ! Il était tête de la liste RPR-DL à la suite de la démission de Philippe Séguin avec le succès que l'on connait... Il avait déjà comme concurrents dans cette élection François Hollande pour le PS/PRG/MDC et François Bayrou pour l'UDF.

[Seb_49]

Rectifié ;)

[vincent]

Rectifié ;)

Quitte à se livrer à ce genre d'exercice, autant le faire de façon précise afin d'éviter des corrections à répétition sur un bon nombre de sujets.

[Seb_49]

Ok, je crois avoir compris le message ...

[vudeloin]

Comme ce n'est pas précisé dans le message bio de Sébastien, je rappelle tout de même que, de mai 1995 à juin 2002, Nicolas Sarkozy n'a plus été Ministre.

Ministre du Budget du Gouvernement Balladur de 1993 à 1995 (je crois me souvenir, pour avoir un peu suivi alors ses activités, qu'il avait remplacé Alain Carignon qui commençait à avoir quelques problèmes avec la justice aux fonction de Ministre de la Communication ), il n'avait évidemment pas été repris dans l'équipe Chirac Juppé, compte tenu de son raliiement à la candidature Balladur.
Les comptes publics étaient d'ailleurs en assez mauvais état en 1995, puisque le collectif budgétaire voté à l'instigation d'Alain Juppé comprenait, entre autres, une majoration de l'impôt sur les sociétés de 10 %, une majoration de l'ISF dans les mêmes proportions, une hausse de deux points du taux normal de la TVA ayant fait l'objet d'une proposition de loi finalement détachée de la loi de finances rectificative de juillet 1995...

[Jean Talu]

Nicolas Sarkozy a déclaré que le débat sur la viande halal était la première préoccupation des Français et tous les cadors de la majorité de reprendre à l'unisson. On imagine que ce sera sans doute un axe fort de sa campagne. Peut être la clé de sa réélection, qui sait?

[Jean Talu]

Il est quand même quelques ténors qui se dissocient de ce coup de barre à droite. A l'instant je lis sur lemonde.fr: C. Jacob déclare "Il y a quand même d'autres sujets de préoccupation" que le halal ou le casher, en mettant en avant notamment l'emploi. "Je pense qu'il y a quand même d'autres sujets de préoccupation des Français, même si celui-ci en est un...", a-t-il déclaré lors de son point de presse hebdomadaire (selon l'AFP). Après d'autres membres de la majorité, comme Alain Juppé ou NKM, au tour du chef de file des députés UMP de prendre ses distances avec les thèmes mis en avant par Nicolas Sarkozy ou François Fillon. J'attend de voir dans quelles circonstances ces propos ont été tenus, mais ça commence à faire beaucoup de ténors de l'UMP qui désavouent publiquement N. Sarkozy... Panique à bord ou stratégie concertée visant à rassurer le centre droit?

[Emeric]

Nicolas Sarkozy a déclaré que le débat sur la viande halal était la première préoccupation des Français et tous les cadors de la majorité de reprendre à l'unisson. On imagine que ce sera sans doute un axe fort de sa campagne. Peut être la clé de sa réélection, qui sait?

Bruno Lemaire, Ministre de l'agriculture (tout de même), déclarait il y a à peine 10 jours dans l'émission Mots Croisés que ce n'était pas un sujet.

Vu la course que fait Nicolas Sarkozy derrière les sujets lancé par Marine Le Pen, je suis prêt à mettre ma chemise en jeu que cette dernière est beaucoup plus haute dans les intentions de votes que veulent bien nous faire croire les sondeurs.