sondage avec les candidats

[Emeric]

Bon, le sondage quotidien confirme les chiffres du Oneshot de lundi. C'est rassurant.

Vous allez trouver que je cherche la petite bête, mais du coup je ne vois pas l'intérêt du sondage de lundi.

[Jean-Philippe]

Sondage SOFRES (le premier depuis fin novembre)

Hollande: 31,5 (+0,5)
Sarkozy: 26 (-2)
Le Pen: 16 (-0,5)
Bayrou: 12 (+5)
Mélenchon: 9 (+1)
Joly: 3 (-2)
Villepin: 1,5 (+0,5)
autres : 1 (-2,5)

Hollande 58 (-2)

Sondage BVA
Hollande: 34 (+4)
Sarkozy: 25 (+2)
Le Pen: 15 (-3)
Bayrou: 12 (-1)
Mélenchon: 8 (+1)
Joly: 3 (-1)
Villepin: 2 (+0,5)
autres : 1 (-2,5)

Hollande 57 (=)

L'effet Bourget se confirme pour Hollande, alors que pour Sarkozy, les sondages se suivent et se ressemblent. La chute de Le Pen dans le sondage BVA s'explique en partie par sa moindre présence dans les médias, si on compare avec les deux principaux.

[Draume]

Sondages présidentiels
Moyenne des chiffrages de 5 instituts différents dans les derniers jours
Hollande 31 % ; Sarkozy 25 ; Le Pen 17 ; Bayrou 13 ; Mélenchon 8,3 ; Joly 2,8
2° tour ; Hollande : 57,7 %
Commentaires : Hollande creuse petit à petit l’écart avec Sarkozy ; Le Pen et Bayrou stagnent et semblent en difficulté de parvenir au 2° tour
Le décalage au second tour est impressionnant. Cela fait plus de 5 Millions d’exprimés.
Dans les reports, les électeurs de Le Pen vont à 39 %chez NS et 23 % chez FH.
Pour Bayrou : 48 % chez FH et 29 % chez NS
Mélenchon : 77 % chez FH.
Ne pas oubliez, il ne reste plus que 80 jours pour le 1° tour, et 94 pour le second. De profondes modifications sont elles encore possibles, alors que cela évolue peu depuis Novembre ?

[vudeloin]

Le tendanciel, c'est tout de même trois choses à mon avis

1 la gauche se requinque quelque peu avec Hollande qui semble toujours au point, et bien installé à la première place, Mélenchon qui progresse d'enquête en enquête et Joly qui poursuit une descente aux enfers sans accompagnement.
Ceci dit, la gauche se situe de plus en plus près de 45 % des voix.

2 Bayrou et Le Pen semblent avoir atteint un plafond dans des sondages plus anciens et commencent à connaître un coup de moins bien (à moins que les sondeurs n'aient fait qu'intégrer et les marges d'erreur et les flottements) qui les éloigne de toute possibilité de second tour mais qui traduit aussi que leur électorat est mouvant. Je pense notamment que les déclarations du PS et de Hollande sur certains sujets ont dégelé un électorat de centre gauche proche de voter Bayrou jusque là.

3 Sarkozy ne parvient pas à remonter la pente, ni au premier, ni au second tour et je pense même que son score est surcoté, parce que l''existence de candidats concurrents à droite peut finir par lui faire connaître une perte d'influence.
J'ai bien l'impression, notamment depuis dimanche, qu'une partie de la stratégie sarkozyste consiste à laisser la situation dans un tel état (notamment au travers du pacte budgétaire européen) que le remplaçant éventuel ne pourra mettre en oeuvre son programme dans de bonnes conditions...
N'oublions pas que le fait de ramener la croissance à 0,5 % pour 2012 signifie aussi moins values fiscales et croissance du chômage cette année, soit détérioration des comptes publics.

[Jean-Philippe]

Sondage Ifop réalisé en ligne du 10 au 27 janvier auprès d'un échantillon de 4.859 personnes personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, au sein duquel ont été isolées les réponses de 2.999 personnes en activité (salariés ou chômeurs ayant déjà travaillé) dont 945 se déclarant proches d'une organisation syndicale.

Hollande Sarkozy Le Pen Bayrou Mélenchon second tour H/S
Ensemble des Français 28 22 20,5 13,5 8 57/43
pour les actifs 27 18 24 13 8 61/39
pour ceux proches d'un syndicat : 33 12 19 13 14 73/27
pour les autres actifs 24 22 28 14 4 52/48

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/02/97001-20120202FILWWW00671-percee-de-marine-le-pen-chez-les-salaries.php

Heureusement pour Sarkozy qu'il y a les retraités ;)

[jordan]

Sondage Ifop réalisé en ligne du 10 au 27 janvier auprès d'un échantillon de 4.859 personnes personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, au sein duquel ont été isolées les réponses de 2.999 personnes en activité (salariés ou chômeurs ayant déjà travaillé) dont 945 se déclarant proches d'une organisation syndicale.

Hollande Sarkozy Le Pen Bayrou Mélenchon second tour H/S
Ensemble des Français 28 22 20,5 13,5 8 57/43
pour les actifs 27 18 24 13 8 61/39
pour ceux proches d'un syndicat : 33 12 19 13 14 73/27
pour les autres actifs 24 22 28 14 4 52/48

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/02/97001-20120202FILWWW00671-percee-de-marine-le-pen-chez-les-salaries.php
Heureusement pour Sarkozy qu'il y a les retraités ;)

Voui, une part nettement plus importante des retraités adorent les slogans "travailler plus" et "cotiser plus et plus longtemps pour la retraite". C'est curieux, hein ? ;)

[Relique]

C'est très franco-français, ça: "il faut faire des efforts ! Enfin... Il faut que les autres fassent des efforts. "

[vudeloin]

je me pose la question, mais le fait est que, contrairement à une légende assez répandue, ce ne sont pas les actifs, " la France qui se lève tôt" (sauf le dimanche, peut être ) qui avait porté Sarkozy à l'Elysée en 2007.
Je me souviens d'études "boca de urna" comme disent les Espagnols où 65 % des retraités votaient Sarkozy et 35 % Royal.
Vu le nombre de retraités, Français et votants (ce ne sont pas les derniers à aller aux urnes, vu la fréquentation des bureaux de vote), l'écart était là.
Disons en fait que 2007 vit Sarkozy gagner largement chez les retraités, suffisamment pour amortir la moins value chez les actifs, où il perdit, en fait, moins que d'habitude pour un candidat de droite.
Cependant, le sondage cité dans les messages précédents (qui figure en toutes lettres, si l'on peut dire, en version commentée dans plusieurs journaux) date un peu même s'il révèle deux trois choses intéressantes.
Un, Sarkozy est en perdition dans le monde du travail, puisque les personnes proches d'une orga' syndicale et voulant voter à droite choisissent carrément le vote Marine Le Pen.
(Mais une Marine Le Pen à 20,5 %, pas à 15 ou à 17 comme ces derniers jours...)
Deux, l'électorat syndicalisé ou proche issu de la CGT, de SUD et, dans une moindre mesure de la CFDT, choisit assez nettement le vote Hollande d'abord, avant le vote Mélenchon, par exemple.
Du coté de SUD, on a ainsi 40 % de votes Hollande et 33 % de votes Mélenchon, signe, de fait, que les sympathisants de ce syndicat, qui ont fait le bonheur du vote Besancenot ou du vote écolo à une certaine époque, sont intéressés par le soutien au candidat du Front de gauche.
A noter cependant que 46 % des sympathisants de la CFDT voteraient pour un candidat du centre (16 %), de la droite et de l'extrême droite (17 % pour Le Pen), ce qui montre que la filiation démocrate chrétienne de l'organisation est encore prégnante.
De même, 49 % des sympathisants FO seraient tentés par un tel vote, avec une prime particulière au FN qui y atteint 25 %.
Sympathisants ne veut pas dire adhérents ou militants, ne l'oublions cependant pas.
PS quant au titre du Figaro, il est toujours aussi réducteur...
Puisque la vraie info', si l'on peut dire, c'est que le monde du travail semble parti pour puissamment rejeter Sarkozy et que le vote des retraités ne suffira alors sans doute pas pour éviter la casse...
Au demeurant, le décalage apparent entre premier et deuxième tour dans les intentions de vote ( les deux principaux candidats de gauche font moins de 40 % chez les actifs et Hollande plus de 70 % au second tour chez les actifs proches d'un syndicat) montre aussi où se situe l'électorat le plus sujet à changement d'attitude d'ici la présidentielle...
Les salariés sont, probablement, les catégories les plus sujettes à changement de vote dans les dernières enquêtes, maintenant que les discours et orientations des uns et des autres commencent d'être connus.

[ligerien]

Démographiquement inquiétant pour la droite et porteur d'avenir pour l'extrême-droite.

[pierrot]

je me pose la question, mais le fait est que, contrairement à une légende assez répandue, ce ne sont pas les actifs, " la France qui se lève tôt" (sauf le dimanche, peut être ) qui avait porté Sarkozy à l'Elysée en 2007.
Je me souviens d'études "boca de urna" comme disent les Espagnols où 65 % des retraités votaient Sarkozy et 35 % Royal.
Vu le nombre de retraités, Français et votants (ce ne sont pas les derniers à aller aux urnes, vu la fréquentation des bureaux de vote), l'écart était là.

En terme de tranche d'âge, cela donnait environ 61% pour Sarkozy chez les 60-69 ans et 68% chez les >70 ans. Effectivement l'écart total était là car sur les 18-59 ans, Ségolène Royal était globalement en tête.
Ces chiffres ont beaucoup marqué les dirigeants du PS. Ils indiquent clairement qu'une victoire en 2012 nécessite impérativement de réduire, si ce n'est d'inverser, cet écart de 30 points dans ces catégories d'âge où la participation est toujours importante. D'ailleurs, en y regardant de plus près, les thèmes et les attitudes mis en avant par François Hollande dans sa campagne intègrent cette problématique. Sûr que les études "quali" sur les séniors ont été étudiées en détail. Par exemple, la priorité à la jeunesse, a paradoxalement plus pour objectif de répondre à l’inquiétude des grands-parents soucieux de l'avenir de leurs petits-enfants que de chercher à obtenir le vote de la jeunesse. La communication sur le président normal, s'adresse aux français choqués par certaines attitudes de l'actuel président, et ils sont surreprésentés chez les plus de 60 ans. L'opposition ferme à l'augmentation de la TVA et l’abandon de la piste TVA sociale qui a pu faire partie des hypothèses de travail socialistes par le passé (et même du porte-parole Valls il n'y a pas si longtemps) répondent de la même exigence : les retraités, soucieux de leur pouvoir d’achat, caractérisés par un taux d'épargne important, conscients de la faible possibilité de revalorisations de leurs pensions, sont très inquiets à toute idée d'inflation.