sondage avec les candidats

[flo78]

ce type de sondage , courant aux etats unis, n'etait pas employe en france jusqu'en 2007. Il est pratique audx etats unis par rasmussen reports ( scott rasmussen) et gallup pendant les elections presidentielles. Il a ete pratique en france pour la premiere fois par IPSOS en 2007.

le principe en est simple

3 jour de suite un echantillon representatif par methode de quota de 350 personne est interroge

au bout de 3j on publie les resultat en les corigeant selon les methodes des instituts. ( soient 1000 personnes interroge au total

le 4eme jour on enleve le premier groupe et on prend en compte le nouveau groupe d'interrog. on refait donc la publication.et ainsi de suite
cela permet de deceler au plus fin les tendances et de faire un pilotage fin.
la marge d'erreur sur un echantillon de 350 est plus importante (+ ou - 5 pur un chiffre de 50%), mais le groupe total de 1000 individus a la marge d'erreur habituel tel que definis par les lois de la statistique (+ou -2 pour un chiffre de 50 %) . et de plus les enquete normales sont souvent faites sur 2 j.

le seul element qui serait interressant en plus serait la fermete de l'intention d'aller voter ( notion de "likely voters" tel que le connait rasmussen : voir leur site : http://www.rasmussenreports.com. les resultat sur les echantillon partiels sont mis en ligne en precisant les marges d'erreurs sur abonnement seulement

[flo78]

NB le site de paris match "la presidentielle en temps reel" correspond à cette methodologie

Paris-Match vient de lancer l’outil “La présidentielle en temps réel”, permettant de suivre au jour le jour l’évolution du rapport de forces entre les candidats à l’élection suprême. Pour ce premier jour, le sondage réalisé par Ifop Fiducial indique que François Hollande est en tête des intentions de vote pour le premier tour (27%), alors que Marine Le Pen talonne de très près Nicolas Sarkozy (21,5% contre 23,5%). François Bayrou est crédité de 13% des voix, Jean-Luc Mélenchon de 6,5%, et Eva Joly de 3,5%.

Pour le second tour, dans le cas d’un scénario Nicolas Sarkozy-François Hollande, ce dernier l’emporterait avec 57% des voix, contre 43% pour le président actuel. Mais ces chiffres sont amenés à évoluer, car seuls 55% des sondés affirment être sûrs de leur choix pour l’élection.

le resultat est sur les donnees du 10 11 et 12 janvier

les donnees du vendredi 13 janvier etaient un peu plus favorable a sarkozy ce qui fait qu'il monte de 0,5 % par contre il n'a pas enregistre les reaction a la perte du triple A ; il faudra voir avec les donnees de samedi ; je ne sais s il y a des sondages le dimanche.
( aux etats unis meme pendant des sondage rolling chez rasmussen, il n' y a jamais de sondage le dimange )
Le terme employe par rasmussen est tracking poll.

[vudeloin]

Je veux bien qu'on m'explique comment travaille Rasmussen aux USA mais j'ai quand même une question toute bête au départ.

COmment est quantifié l'échantillon des interrogés ?
Parce que bon, 1 000 personnes si on est en France métro', ne pas oublier que, dans tous les départements comptant une population inférieure à 1 % de la population du pays, on se retrouve avec moins de dix personnes interrogées.
Pour la Lozère, cela doit même être 1 ou 2.
Ensuite, il y a le problème des électorats.
La base de calcul, c'est quoi ? le premier tour de 2007 ou ce qui s'est passé depuis ?
Parce que, dans ce cas, Hollande fait grosso modo du surplace par rapport à Ségolène Royal, Sarkozy perd 8 points et Marine Le Pen double le score de son père.
Mais si on prend l'électorat des cantonales 2011 ou même des législatives 2007, les rapports sont différents.
A noter que peu de sondages font état de deux facteurs : un, les gens qui ne veulent pas répondre et deux, pas de précision notoire sur l'abstention...

[flo78]

je joins la methodologie de paris match ifop:

Afin de diffuser quotidiennement un rapport de force électoral issu d’un échantillon national représentatif, tous les jours sont interrogées en ligne 300 à 350 personnes inscrites sur les listes électorales. La vague d’enquête du jour est cumulée avec celle des deux jours précédents pour diffuser chaque soir un rapport de force électoral sur 1.000 électeurs : au total, plus de 30.000 personnes seront interrogées au cours des 19 semaines de campagne présidentielle couvertes par le dispositif.
Déjà réalisé depuis plusieurs années aux Etats-Unis (rolling polls ou tracking surveys), ce type de dispositif présente plusieurs avantages :

D’abord, il permet de lisser les effets de conjoncture, qui peuvent être très impactants lors d’une campagne électorale. Alors qu’un baromètre d’intentions de vote peut être comparé à une succession de photographies, le rolling permet de restituer en temps réel le film de la campagne électorale.
La prise de distance par rapport à l’actualité permet de mieux cerner les tendances de fond, et par conséquent de mieux anticiper les scores des candidats respectifs.
Le rolling offre également la possibilité de disposer d’échantillons très volumineux, et donc de réaliser des analyses par électorat très fines.
Outre les intentions de vote, Paris Match s’associe à l’Ifop et Fiducial pour proposer régulièrement les résultats d’une série d’indicateurs à suivre tout au long de la période pré-électorale : fermeté du choix, souhait et pronostic de victoire, intérêt pour la campagne. Quel candidat mène la meilleure campagne ? Quels sujets politiques animent les discussions des Français ? Ponctuellement, le climat général et l’actualité de la campagne seront mesurés et analysés pour comprendre le contexte global de l’élection et isoler des facteurs clivants auprès des différents électorats.
Enfin, chaque vendredi, une synthèse analytique des résultats des derniers jours, rédigée par ses experts de l’opinion, sera diffusée par l’Ifop, reprenant les principaux enseignements de la semaine, et mettra en perspective les données les plus marquantes, comparées avec les résultats des semaines précédentes.

[vudeloin]

La méthodologie, je veux bien (encore que, pour le coup, je ne veux pas rappeler le plantage total de tous les instituts de sondage sur les primaires du PS, ce serait trop vilain ) mais la mise en perspective historique est essentielle.

En 2007, quand tu as Sarkozy à 31 et quelques pour cent, Royal à 26, Bayrou à 18,8 et Le Pen au dessus de 10, quand tous les autes sont sous les 5, tu as un rapport de forces donné.

Est ce que c'est ce rapport de forces qui sert à déterminer aujourd'hui les préférences partisanes des personnes interrogées, même en continu, avant de procéder à l'interrogation sur leur choix de 2012 ?

Ou est ce que c'est le rapport des forces issu des européennes, par exemple où nous avions plus de 16 % pour les Verts, talonnant le PS, 6 % pour l'extrême gauche, 6 % pour le Front de Gauche, 8,5 % pour le Modem, 27,9 % pour l'UMP, 6,7 pour les divers droite et un peu moins de 7 % pour l'extrême droite.
On notera d'ailleurs que, quoiqu'on en ait dit à l'époque, gauche et extrême gauche ont alors réuni 45,4 % des suffrages...
A moins que ce ne soit le score des régionales avec 3,4 pour l'extrême gauche, 5,8 pour le Front de gauche en listes autonomes, 23,5 en listes PS, 12,2 en liste Verts, 8,7 en listes d'union ou DVG, soit un total de 53,6 %...
le Modem est alors à 4,2, le FN à 11,4 et l'UMP à 26...

[Jean-Philippe]

Sondage LH2

Hollande 30 (-1,5)
Sarkozy 23,5 (-2)
Le Pen 17 (+3,5)
Bayrou 14 (+1)
Mélenchon 8,5 (+2)
Joly 3 (-1,5)
Villepin 2 (+1)
Tous les autres (2 pts) sont à 0,5 ou moins.

Gauche 42,5 contre 17 pour les candidats de droite et du centre autres que Sarkozy

Second tour 57/43 (=)

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/15/97001-20120115FILWWW00155-2012-poussee-de-le-pen-et-melenchon.php

[flo78]

pour la gouverne de vudeloin, la méthode de reconstitution des votes antérieurs, est utilisée pour valider leur échantillon;

je m'etonne par contre, qu'il n y ait pas eu de sondage ni samedi ni dimanche il y aurait pu y avoir un sondage au moins le samedi

[vudeloin]

Oui, sans doute la méthode de reconstitution qui donnait 15 ou 16 % à Jean Marie Le Pen à deux trois jours du scrutin de 2007...

[flo78]

Oui, sans doute la méthode de reconstitution qui donnait 15 ou 16 % à Jean Marie Le Pen à deux trois jours du scrutin de 2007...

cette méthode a également ses faiblesse je te l'accorde. C'est a partir de celle ci que les matrice de redressement ( cuisine interne des instituts) sont appliqués sur les résultats bruts. Elles sont susceptibles d'etre mise en defaut par une personne qui par exemple dit vouloir voter sarkozy mais qui pense le pen


ce probleme est du meme ordre que le probleme de l'evaluation du vote marchais en 1981 : il etait evalue 3 point plus haut que le resultat final parce que ( a l'epoque le vote communiste ne se proclamait pas, les gens disaient je vote PS) les matrice de redressement classique avaient ete utilise. C'est pour cela que les resultats doivent toujours etre interpretes en tance en incluant les marges d'erreur

[vudeloin]

Tout à fait...
Et la marge d'erreur est d'autant plus élevée que la part des électeurs indécis peut être importante (ici 45 % si je ne m'abuse).

Au bout d'un certain temps, les sondages participent en fait de la campagne en elle même, en créant un climat autour des candidats pour le moment placés sur la première ligne...
A noter quand même que l'écart de deux points entre Sarkozy et Hollande est passé à six points et demi...
Question : redressement ou marge d'erreur ? ;)