de Jean-Philippe » Lun 19 Déc 2011 22:10
Le département n'est pas concerné par le redécoupage et garde ses 3 députés.
En 1981, le PS avait gagné les 2 sièges et en 1988, il en avait gagné 2 sièges sur 3.
En 1997, Voynet est la seule élue de gauche à être élue.
Depuis sa défaite en 2002, la droite dispose de tous les sièges. Cependant, depuis 2007, la gauche a gagné les villes de Dole et Saint-Claude, ainsi que les cantons des Bouchoux, Lons-le-Saunier-Nord, Lons-le-Saunier-Sud, Nozeroy, Orgelet, Saint-Amour, Saint-Laurent-en-Grandvaux et Voiteur, ne perdant que ceux de Chemin et Conliège (soit un solde de +6).
Rappel du redécoupage :
1e circonscription : cantons d'Arinthod (UMP), Beaufort (PS), Bletterans (DVD), Chaumergy (PS), Conliège (UMP depuis 2008, avec 41 voix d'avance sur le PS), Lons-le-Saunier Nord (PS depuis 2011) et Sud (PS depuis 2008), Orgelet (PS depuis 2008), Poligny (UMP), Saint-Amour (DVG depuis 2008), Saint-Julien (UMP), Sellières (PS) et Voiteur (fief de droite gagné par le PC en 2008 avec 37 voix d'avance face à une droite divisée).
Jacques Pelissard (66 ans en 2012), le maire de la préfecture et député depuis 1993 (et mari de la conseillère générale de Saint-Julien et nouvelle conseillère régionale), a été réélu au 1e tour avec 51,17%, devant Francine Benoist (PS), 2e avec 21,74%.
En 2012, il devra attendre le second tour.
Le PS a investi Danielle Brulebois, conseillère générale de Chaumergy depuis 2008 et 1e vice présidente du conseil général depuis mars dernier.
2e circonscription : cantons des Bouchoux (DVG depuis 2011), Champagnole (UMP), Clairvaux-les-Lacs (UMP), Moirans-en-Montagne (UMP/CPNT, élu comme dissident face à la députée sortante), Morez (PRV), Nozeroy (DVG depuis 2011, élu avec 4 voix d'avance sur l'UMP), Les Planches-en-Montagne (UMP), Saint-Claude (PS) et Saint-Laurent-en-Grandvaux (DVG depuis 2008).
La sortante depuis 2007, Marie-Christine Dalloz (54 ans en 2012) a été élue sans investiture UMP avec 65,39% face au candidat investi Yves Garnier (qui a quitté le département suite à cet échec tout en continuant à toucher ses indemnités de conseiller général de Nozeroy), la candidate investie par le PS, la PRG Elisabeth Boyer (dont on a déjà évoqué les migrations électorales lors des sénatoriales) étant arrivée 5e avec 9,37%, derrière un DVD et le maire MPF de Saint-Claude, à cause de la dissidence de Jean-Louis Duprez, conseiller municipal de Champagnole (9,22%).
En 2012, le PS soutiendra encore un candidat PRG, Francisque Bailly-Cochet (le président départemental du PRG) battu aux cantonales 2011, à Clairvaux-les-Lacs face au sénateur Gérard Bailly. Je ne vois pas vraiment la circonscription basculer à gauche vu l'implantation du candidat, mais la sortante ayant perdu son canton de Moirans-en-Montagne en 2011, une dissidence à droite n'est pas à exclure.
François Godin, le candidat DVD en 2007 et depuis membre du PRV, suppléant de la candidate DVD Sylvie Vermeillet aux dernières sénatoriales, pourrait l'être à nouveau. Et en cas de triangulaire avec deux candidats à droite au 2e tour, tout est possible.
3e circonscription : cantons d'Arbois (PS depuis 2004), Chaussin (UMP), Chemin (DVD depuis 2011, élu de 140 voix), Dampierre (PS), Dole Nord-Est (PG) et Sud-Ouest (PC), Gendrey (PC), Montbarrey (DVG), Montmirey-le-Château (DVG), Rochefort-sur-Nenon (UMP), Salins-les-Bains (UMP) et Villers-Farlay (UMP).
Le sortant depuis 2002, Jean-Marie Sermier (51 ans en 2012), conseiller général de Villers-Farlay et candidat de la droite à la présidence du conseil général en 2008 (empêché d'être élu à cause de l'égalité avec la gauche) a été réélu avec 54,51% au 2e tour face à Patrick Viverge, conseiller général de Dole Nord-Est qui a quitté le PS en janvier dernier.
Face à lui, le PS aligne Sylvie Laroche, vice-présidente du conseil régional. Si la gauche se mobilise derrière elle, une victoire est possible, mais dans tous les cas, ce sera serré.
Si la droite a de fortes probabilités de conserver ses trois sièges, une surprise n'est pas à exclure pour le 3e siège, voire le 1e.
Le FN devrait dépasser les 10% un peu partout, mais sans pouvoir se qualifier nul part au 2e tour.