de pierrot » Mar 22 Nov 2011 12:29
Je pense que le principe des primaires va forcément se généraliser en 2017 et même après. Les choix des socialistes en 2012 a marqué une étape irréversible de ce point de vue.
Les gros partis ou groupements de partis : PS + alliés, UMP + alliés peuvent organiser des primaires ouvertes avec des milliers de bureaux de vote physique à la façon des primaires citoyennes de 2011. Pour d'autres cas (comme aujourd'hui EELV, Front de gauche, ARES…) on peut imaginer des primaires ouvertes ou semi-ouvertes du type de celle opposant Hulot à Joly par correspondance ou en ligne. A mon avis, seules les petites structures ou les partis construits autour d'un chef, de fait candidat naturel à la présidentielle (comme aujourd’hui le MoDem, le FN, DLR ou le MRC) continueront à procéder à des ratifications internes.
Après le précédent de 2012, les autres n'auront pas d'autre choix que de suivre. Imaginez qu'en 2017 le choix entre Fillon, Copé, Bertrand et je ne sais qui se fasse par un vote interne au sein de l’UMP ou de(s) (l')organisation(s) qui la remplacera. Les électeurs vivraient forcément ça comme une régression démocratique.
Après, partant du principe que tout le monde ferait des primaires, on pourra considérer que celles-ci ne seront plus un avantage pour le candidat désigné par rapport à ses concurrents (si tant est que c'en soit un pour Hollande cette fois-ci, on verra), mais plutôt une étape obligée qui aura tendance à rallonger le processus électoral présidentiel. Très tôt au cours d’un quinquennat on verra les écuries se dessiner en vue des primaires suivantes.
A mon sens, la seule exception pourrait concerner un président sortant s'il est rééligible, candidat à sa propre succession et incontesté dans son camp. Si François Hollande est élu et souhaite se représenter en 2017, j'imagine mal le PS organiser une primaire.