Les exemples de Caen, Toulouse, Rouen et Paris sont cités.
De plus, les négociations achopent sur le nombre même de circonscriptions : EELV veut 10% des députés de gauche, soit une trentaine en cas de victoire de la gauche assez juste. Or, pour l'heure, les écologistes n'auraient obtenu que huit à neuf sièges sûrs (en cas de victoire et d'accord), 12 autres probables et trois ou quatre autres dans des triangulaires avec le Front national.
Au total donc, en plus des quatre députés sortants, une vingtaine de sièges pour EELV.
Enfin, un responsable EELV déclare : "les socialistes nous demandent beaucoup de circonscriptions où ils ne veulent pas qu'on se présente", avec comme exemple Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) où Bruno Le Roux, un des négociateurs du PS proche de Hollande, est candidat.
Grosso modo, l'idée est la suivante: EELV soutiendrait un candidat PS dans deux fois plus de circonscriptions que le PS ne soutiendrait un candidat EELV. Par exemple, il pourrait y avoir 70 endroits où le PS soutient un candidat EELV, contre 140 autres où EELV soutiendrait le PS. Pour le reste des circonscriptions, chacun irait sous sa propre bannière.