de vudeloin » Dim 13 Nov 2011 00:11
Mario Monti fut commissaire européen à la Concurrence, si mes souvenirs sont exacts...
Comme la concurrence a fait la démonstration, notamment dans le champ des services publics et de la gestion d'infrastructures déterminantes pour l'activité économique et sociale du pays, de ses grandes qualités, on peut craindre que la politique suivie en Italie ne soit pas nécessairement d'une grande originalité.
On peut juste remarquer avec intérêt ( c'est le cas de le dire) que Mario Monti, outre la Présidence de l'Université Bocconi de MIlan, sorte de Dauphine sauce milanaise, fait partie de la Trilatérale, du groupe de Bilderberg ou encore du centre de réflexion Bruegel, qui ont théorisé, comme par hasard, les modes de résolutions de la crise des dettes souveraines tels que nous les voyons aujourd'hui à l'oeuvre.
C'est à dire que ces modes de résolution associent engagements européens au niveau de l'Union à Bruxelles en échange de ce que l'on appelle des " mesures de consolidation budgétaire ', c'est à dire, en bon français, des politiques d'austérité.
Notons que le centre Bruegel associe des économistes venus de plusieurs pays d'Europe, mais qui ont en commun une certaine forme d'orthodoxie financière et économique dont nous connaissons les traductions politiques.
Le responsable actuel de ce centre de réflexion est Jean Pisani Ferry qui a, il y a assez peu de temps, théorisé sur la nécessité de maintenir les exonérations et allégements de cotisations sociales sur les bas salaires et de ne les soumettre à aucune condition.
Cela donne une idée des solutions budgétaires que Mario Monti risque de mettre en oeuvre, nonobstant sa toute récente nomination comme Sénateur à vie en Italie, entre autres considérations...