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Quels ministrables de gauche en 2012 ?

Laissez votre imagination s'exprimer. Quel sera le futur de la vie politique en France ? Qui seront les gagnants ou les perdants ? A vous de le dire.

Re: Quels ministrables de gauche en 2012 ?

Messagede Jean-Philippe » Mer 26 Oct 2011 20:27

Peillon pourrait aussi se retrouver aux affaires européennes.
Le ministre de l'Intérieur aurait peut-être comme dossier (sous la responsabilité d'un secrétaire d'Etat) le problème des collectivités locales, à moins que la question ne dépendent d'un autre ministère. Il faudrait donc un élu aguerri, connaisseur de la chose.
Quant aux centristes, je ne vois pas le besoin qu'aurait le PS de les prendre dans un gouvernement alors qu'il aurait une large majorité à l'AN (fiction probable pour moi) et qu'ils lui poseraient plus de problème qu'autre chose.
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Re: Quels ministrables de gauche en 2012 ?

Messagede pierrot » Mer 26 Oct 2011 20:44

Jean-Philippe a écrit:Quant aux centristes, je ne vois pas le besoin qu'aurait le PS de les prendre dans un gouvernement alors qu'il aurait une large majorité à l'AN (fiction probable pour moi) et qu'ils lui poseraient plus de problème qu'autre chose.


En 1981, Mitterrand n'avait pas besoin du PCF pour avoir la majorité à l’Assemblée et, d'après ses déclarations ultérieures, c'est pour cette raison qu'il a proposé des postes ministériels aux communistes.
Tout dépendra de la configuration à l'issue du second tour et du besoin des voix de Bayrou ou non, ou au moins de sa bienveillance. Si pour cela, il y a besoin de promettre un secrétariat d’État au commerce extérieur à Marielle de Sarnez, Hollande le fera.
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Re: Quels ministrables de gauche en 2012 ?

Messagede vudeloin » Mer 26 Oct 2011 23:36

GA
ubil a écrit:Ton pronostic sinon pour le ministère me paraît assez logique, j'ai uniquement deux ou trois questions:
-ne penses-tu pas que, du point de vue des alliés, il faudra laisser une place au Front de Gauche? La question n'est pas anodine: car certains des derniers commentaires politiques le montrent, la gauche, si elle gagne, pourra soit gouverner avec le centre, soit avec les communistes et assimiles, mais bien sûr pas avec les deux. Pour gouverner après la victoire, je pense qu'il est méritoire qu'on se pose la question.


Moi, j'ai toujours envie de poser une question : les communistes sont ils de gauche ?
Parce que, à la relecture de la phrase, je n'ai pas l'impression...
Mais c'est peut être le problème habituel de gens qui ont cru que les 9 et 16 octobre, on désignait LE candidat de la gauche alors qu'on ne désignait que le meilleur candidat du PS, nanti d'un projet que la récession économique en cours fait d'ailleurs voler en éclats.
heureusement que le Vomito anti sarkozyste est puissant....
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Re: Quels ministrables de gauche en 2012 ?

Messagede ubil » Jeu 27 Oct 2011 06:53

Tout doux, tout doux, Vudeloin. Il suffit de considérer que les communistes soient à l' "extrême gauche" pour que ma phrase soit bien moins critiquable. Mais je suis d'accord que ce n'est pas toujours ainsi qu'on peut le classer sur l'échiquier politique.
Je ne peux pas avoir assimilé le PS à "la gauche" toute entière, vu que j'y regroupais aussi les Verts et le PRG.
Mais je le remplacerais peut-être par "Le PS et les Verts et le PRG", soit le bloc de gauche dont je suis sûr qu'il gouvernera ensemble en cas de victoire. Après, je m'interroge sur la participation du FG à cet ensemble. Est-elle pour toi évidente? En tout cas, je peux poser la question. Car à partir du moment où la question se pose, c'est que savoir si le FG appartient à la gauche ou à l'extrême gauche se pose aussi. Si le FG intègre le futur gouvernement (ce que personnellement je souhaite), alors il appartient à la gauche de gouvernement. Sinon, il retourne à l'extrême gauche. Quel mal y a-t-il à cela? Die Linke, en Allemagne, a, en dehors du fait qu'elle a des liens avec l'ex-SED, des propositions assez proches de celles du PG, et est classée à l'extrême-gauche, justement du fait que le PDS et la WASG, ses partis fondateurs, étaient en opposition contre le gouvernement Schröder, de gauche. Et il ne faut pas se laisser leurrer par le nom, qui, traduit littéralement, signifie "la gauche". En Allemagne, quand on laisse ces noms "Linke" "Rechte" tout seuls, on parle des extrêmes.

Et puis, Tu es bien pointilleux: prendre un ( :shock: ) mot de mon message (certes, peut-être, mal choisi, encore que...) pour le transformer en une attaque en règle contre le candidat Hollande, ce n'est peut-être pas très judicieux.
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Re: Quels ministrables de gauche en 2012 ?

Messagede Zimmer » Jeu 27 Oct 2011 07:47

pierrot a écrit:Dans cette hypothèse Aubry, Harlem Desir aurait tout intérêt à viser la direction du parti qu'une place, forcément secondaire, au gouvernement. Jospin l'a fait en 1981, Hollande en 1997 et ça n'a pas nuit à leur carrière par la suite, c’est le moins que l’on puisse dire. Copé non plus ne s'y est pas trompé de son côté.


Harlem Désir me paraît un peu "transparent" pour être premier secrétaire du PS. Bon, c'est vrai qu'en même temps, on a bien Pierre Laurent à la tête du PCF... :mrgreen:

Je verrais plutôt Vincent Peillon occuper le poste de premier secrétaire.
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Re: Quels ministrables de gauche en 2012 ?

Messagede pierrot » Jeu 27 Oct 2011 08:51

Zimmer a écrit:Harlem Désir me paraît un peu "transparent" pour être premier secrétaire du PS.


N'aurait on pas pu lire la même chose à propos de François Hollande en 1997 ?
En revanche, il est vrai que Harlem Desir a vraiment un profil et un discours d'homme d'appareil. Il manque clairement d'un côté terrain. Il parle technocrate et maîtrise la langue de bois à tel niveau d'expertise qu'il aurait pu être secrétaire général du PCF époque Brejnev ;) .
Mais Vincent Peillon a un peu le même défaut : homme d'appareil plus que de terrain. D'ailleurs, tous les deux sont députés européens imposés dans ou par l'appareil en tant que têtes de liste et non pas députés élus sur leur nom dans un territoire.
Autre apparatchik qui rêve depuis longtemps du poste : Jean-Christophe Cambadélis. Son problème, s'il est un faiseur de roi et de majorité reconnu lors des congrès socialistes, il mise systématiquement sur le mauvais cheval lorsqu'il s'agit d’aller au feu de d'imposer un leadership politique et électoral du parti dans l'opinion. Il était membre de l'équipe de campagne de Jospin en 2002 puis soutien de DSK à la primaire interne de 2006, avec dans les deux cas le succès que l'on sait. Il était toujours soutien de DSK, cette fois archi-favori avant la primaire ouverte de 2011, avec la fin que l'on sait. Il a alors choisi de soutenir Martine Aubry, avec le succès que l'on sait.
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Re: Quels ministrables de gauche en 2012 ?

Messagede vudeloin » Ven 28 Oct 2011 03:38

Tous ces messages m'amusent un brin, je dois dire...

Qu'ubil ait quelque peine à assimiler le Front de Gauche à la gauche est assez intéressant et symptomatique de l'abus de langage qui consiste à faire du PS le seul parti de gauche, travers assez largement usité dans l'univers médiatique.

Parce que tu vois, ami contributeur, j'ai quelques doutes sur l'idée que l'écologie soit forcément une pensée progressiste ( je la suppose même pour tout dire assez réactionnaire sous certains aspects et de par ses fondements et racines historiques mais soit ) et qu'il ne me viendra à l'esprit de penser que la social démocratie n'est pas de gauche, quand bien même on peut lui trouver quelques défauts.

J'ai presque envie de poser une question : si Mélenchon fait un score à deux chiffres et que les candidats du Front de Gauche réitèrent, voire amplifient la performance lors des législatives, on les met où, à l'extrême gauche ( far left comme diraient les anglophones ) ou à gauche ( left wing pour reprendre le même schéma ).

Quant au PRG, on les met en « center left «  ? ;)

Sur les susceptibles de devenir secrétaires du PS, j'avoue que l'idée que Cambadélis qui, jadis, traversa une vitre et en garde encore les traces soit Premier secrétaire du PS, devienne Premier Secrétaire est assez amusante.

Ce ne serait pas le premier lambertiste exerçant ces fonctions, c'est vrai !

Ensuite, sur Hollande, pas d'attaques gratuites, je laisse cela à l'UMP qui semble bien confrontée au problème de ne pas avoir grand chose à proposer, vu que les numéros de claquettes de l'actuel locataire de l'Elysée qui vient d'éviter que le Monde ne s'effondre avec son sommet de Bruxelles ne risquent pas de convaincre grand monde...

Mais un simple constat : tout le programme du PS est à revoir, au seul motif que le cadrage macro économique dans lequel il a été défini n'est pas réuni pour 2012.

Sarkozy ayant annoncé qu'il va faire refaire la loi de finances 2012 par voie d'amendements de dernière minute pour réduire de 8 milliards d'euros les dépenses et les recettes ( bonjour la seconde délibération en matière de coupes claires, une fois imputées les dépenses nouvelles issues des affectations de la réserve parlementaire ! ), on se situe dans une croissance à 1 %.

Un niveau faiblard, carrément tout mou qui s'avère notamment insuffisant pour éviter une nouvelle progression du chômage, notre économie étant ainsi faite que la croissance et les gains de productivité dont elle découle sont utilisés contre l'emploi, à ce niveau là.

Il faut une croissance de deux points au moins pour que l'on puisse envisager une stabilisation du nombre de sans emploi dans notre pays et une croissance de trois points et plus pour qu'on puisse enregistrer une décrue, comme cela fut le cas au tournant du siècle avec les 35 heures...

Bref, même si l'on ne peut que souhaiter pour la France que Sarkozy puisse profiter à partir du 6 mai d'un long congé parental d'éducation, tout gouvernement va se retrouver confronté à une situation économique dégradée qui va sans nul doute impacter sur ses choix.

Les politiques d'austérité, largement répandues en Europe depuis un certain temps et amplifiées depuis 2008, ce ne sont pas forcément des gouvernements de droite qui les ont mis en oeuvre.

C'est Schroder en Allemagne, c'est Zapatero en Espagne, c'est Papandreou en Grèce, à peine élu par un peuple plein d'espoir qui avait décidé de se débarrasser de la droite, là bas baptisée Nouvelle Démocratie.

Qu'est ce qui peut m'empêcher de penser qu'un gouvernement issu des élections du printemps 2012 ne soit également amené à pratiquer de même.

Après tout, le PS est favorable au mode de construction européenne, partisan, sous bien des aspects, d'une «  coordination «  des politiques économiques qui s'apparente de plus en plus à un fédéralisme larvé, et il partage notamment les objectifs et les vecteurs du fonctionnement de l'Union, singulièrement sur la maîtrise des déficits, celle de la dette publique et de l'inflation, entre autres.

Un déficit public à 3 % de PIB en 2013, c'est, faut il le rappeler, un déficit de l'Etat qui passe de 95 milliards d'euros en 2011 à 60, en escomptant que les 14 milliards de déficit de la Sécurité Sociale soient réduits à 0.

C'est à dire que le PS nous propose tout de même un programme qui, en deux ans, réduit les déficits publics de près de 50 milliards d'euros...

La croissance ne faisant pas le compte ( surtout si elle est portée par l'exportation, par exemple ), c'est au travers d'une double politique, au demeurant quasi intenable, de hausse de la pression fiscale et de quasi gel de la dépense publique qu'on pense y arriver.

Je ne suis pas certain qu'ils vont y arriver, d'autant que les parlementaires socialistes n'ont pas forcément brillé, ces temps derniers, par leur capacité à exprimer des choix différents, dans les vrais moments de vérité politique.

Ils ont ainsi voté le Traité de Lisbonne, qui a prolongé le TCE rejeté par les Français eux mêmes, et qui constitue le cadre dans lequel se débat une Europe dont le dernier sommet vient de montrer les limites, par la mise en exergue des concurrences et le délitement des solidarités.

Les parlementaires PS ont voté pour le plan de sauvetage des banques en 2008 ( 360 milliards d'euros, ne l'oublions pas) sans même demander ou exiger que l'Etat jouât le moindre rôle dans la gestion des banques ainsi aidées.

Ils ont voté en faveur du Fonds de soutien européen dont la particularité est d'être bancal puisqu'en fait, il intervient non pas pour soutenir les Etats, leurs politiques d'équipement et de développement, ce n'est qu'une chambre de compensation dans laquelle les banques et compagnies d'assurance aux prises avec quelques créances illiquides viennent les solder ou en trouver la contrepartie.

Ils ont voté le « plan de soutien à la Grèce «  dont nous avons clairement vu qu'il était insuffisant et qu'il était composé de remèdes pires que le mal, contraignant l'Europe à remettre le couvert jusqu'à devoir, sous la pression du peuple grec qui doit voir cela comme une première victoire, obtenir des banques qu'elles renoncent à la moitié de leurs créances envers ce pauvre pays.
Pour la France, cela fait neuf milliards d'euros à trouver paraît il...
No problemo, les banques françaises ont dégagé 11 milliards de profits nets au premier semestre...

Ce qui n'empêche qu'elles seront quand même peut être recapitalisées, parce qu'il faut bien que l'argent public serve à constituer la provision sur pertes irrécouvrables que ne va pas manquer de créer le syndrome grec.

Certains responsables socialistes ont beau jeu de dire, ces jours, que les mesures prises au niveau européen ont trop tardé et que, pour la Grèce, il aurait bien fallu faire autre chose avant...

Question à cent sous : mais pourquoi ne l'ont ils pas dit avant, pourquoi n'ont ils pas porté dans l'opinion publique l'idée qu'on pouvait faire autrement pour régler la question hellénique ?

Je crois bien que les élus socialistes au Parlement, ne se sont même pas déclarés en faveur d'un allégement des taux d'intérêt appliquées aux aides à la Grèce par les autres Etats de l'UE lorsque la question s'est posée, pour le premier plan de sauvetage.

Bref, on se doit, à mon avis, d'être exigeants et regardants par rapport au contenu de la politique alternative censée remplacer celle de Sarkozy.

Et cela n'est pas qu'affaire de personnes !
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Re: Quels ministrables de gauche en 2012 ?

Messagede ubil » Ven 28 Oct 2011 11:26

Tout ce que je dis, Vudeloin, est qu'on verra bien, pour l'après-2012 (présidentielles et législatives) si on classe le FG à gauche ou à l'extrême gauche.
Actuellement, il est clairement à gauche, et pas à l'extrême-gauche.
Mais si le PS au pouvoir prend des politiques assez libérales, si la droite s'effrite, et le paysage politique est (un peu) recomposé, il ne serait pas étonnant de voir le FG constituer une opposition de gauche, ce qui se fera peut-être si on n'a pas besoin d'eux pour former une majorité législative, alors il pourrait, à l'image de Die Linke en Allemagne, être nommé "extrême-gauche". Cette éventualité est-elle probable? A chacun d'en décider, mais je pense que la longe digression qui suit votre message va plus dans mon sens que dans le vôtre.
Voilà tout ce qui fut dit, et je persiste. Le terme "extrême-gauche" sera alors bien justifié, puisque le PS reste "de gauche", sinon dans les faits, du moins dans les mots.
Il n'est pas nécessaire de faire appel aux dénominations anglo-saxonnes, qui, comme vous vous en rendrez compte, n'apportent rien au débat.

Nous avons d'ailleurs largement outrepassé les limites de ce sujet: cette nouvelle digression vudeloinienne, qui vient elle-même dévier d'une première digression toute aussi vudeloinienne, pour intéressante qu'elle soit, n'a à mon avis pas sa place dans un sujet "quels ministrables de gauche"
Pour autant, est-il nécessaire de créer un nouveau sujet pour cette discussion bien stérile dont je me refuse à porter la responsabilité (dans laquelle je n'inclus pas la nouvelle parenthèse de notre analyste et contributeur sur la future politique de rigueur du PS, qui aurait toute sa place autre part)

J'en laisse bien sûr les modérateurs juges.
Je propose pour ma part un "Une opposition de gauche au PS à partir de 2012? " Vous conviendrez que cette discussion sera plus intéressante que celle de savoir si mon inconscient a été infiltré par les abus de langage politico-médiatiques ;)
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Re: Quels ministrables de gauche en 2012 ?

Messagede ploumploum » Ven 28 Oct 2011 11:31

Outre la piste DSK et Sapin pour les finances, pensez-vous que Didier Migaud puisse obtenir ce poste ?
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Re: Quels ministrables de gauche en 2012 ?

Messagede Jean-Philippe » Ven 28 Oct 2011 11:35

ploumploum a écrit:Outre la piste DSK et Sapin pour les finances, pensez-vous que Didier Migaud puisse obtenir ce poste ?

Je supprime d'office la piste DSK (pour 2012 en tout cas, car il ne faut pas insulter l'avenir, même si je crois qu'il est définitivement sorti du jeu politique) mais j'avoue que Migaud pourrait devenir ministre, mais pas en 2012.
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