Jean-Philippe a écrit:même certains réputés sarkozystes (Mariani)
Jean-Philippe a écrit:Les primaires au sein de l'UMP : Copé est contre, Juppé et Bertrand sont pour
Le choix que fera le Président Nicolas Sarkozy sera un indicateur intéressant de sa lucidité et de sa capacité à préparer 2012 dans les meilleures conditions. Soit il fera le choix de la facilité et de la tranquillité en reconduisant les tenants de « la voix de son maitre ». Les adhérents continueront alors de quitter le navire, la démotivation gagnera les cadres et les élus, et il ne faudra pas s’étonner de la faiblesse de l’apport de l’UMP lors de la campagne 2012. Soit il prend le risque de donner à l’UMP l’autonomie dont elle a besoin pour être vivante et « libre » et, ce faisant, forte et utile pour la campagne de 2012. Comme disait le candidat en 2007, il n’y a pas de pire risque que celui de ne pas en prendre
Politique Neuilly
La fin programmée de Jean Sarkozy à Neuilly
Le fils du président pourrait perdre le contrôle de la section UMP à Neuilly-Puteaux fin octobre
Enquête
Pour la première fois confronté à une opposition interne, Jean Sarkozy pourrait, selon nos informations, perdre la section UMP de Neuilly-Puteaux. Avec la cantonale et la législative à venir, la Sarkozy Connection de Neuilly pourrait s’écrouler.
4 candidats contre Jean Sarkozy
Car la situation tient plus de la débâcle potentielle que d’une nouvelle Epadette : C’est la première fois de sa carrière que Jean Sarkozy fait face à des adversaires lors d’un scrutin interne à l’UMP. En 2008, les 3.700 adhérents UMP de la circonscription n’avaient d’autre choix que Jean Sarkozy lorsqu’ils ont désigné leur délégué de circonscription. Idem, personne face au fils du président lors du vote pour la présidence du groupe UMP au Conseil général.
Parmi les 4 adversaires de Jean Sarkozy, Rémy Galas , un analyste financier de 45 ans, militant de terrain chouchou des sympathisants locaux, espère l’emporter ou au moins « faire jeu égal » avec le fils du président. Pas agressif pour un sou à l’égard de Jean Sarkozy pendant notre entretien, Rémy Galas se contente de nous confier qu’il « pense qu’on peut faire davantage » pour la circonscription et assure qu’il y a « une grosse attente » autour de « cette élection ouverte. »
Jean Sarkozy pourrait lâcher l’affaire plutôt que de risquer un désaveu
« Rémy Galas a plus de chance de gagner que Jean », pronostique une ancienne élue UMP de la circonscription : « Son profil correspond plus à la vie quotidienne que quelqu’un qui n’a jamais signé de contrat de travail de sa vie. Et si Jean sent qu’il va perdre, il fera comme pour l’Epad, il ne prendra pas le risque de se présenter »
Officiellement, la concurrence ravit Emmanuel Voguet, le conseiller du fils du président, auteur de plusieurs essais sur la communication politique : « Qu’il y ait des gens qui aient envie de s’investir, c’est parfait non ? Cela veut dire que la démocratie interne est effectivement vivante». Mais dès que l’on évoque le nom de l’adversaire le plus sérieux de Jean Sarkzoy, le spin doctor se montre moins fair-play: « Rémy, ça fait deux ans qu’il n’a rien proposé ! C’est bien que maintenant il ait quelque chose à dire. Mieux vaut tard que jamais. »
Le délégué de circonscription, vrai patron local du parti
Au siège national de l’UMP, c’est silence radio. A la section locale de Neuilly, les permanents renvoient – justement – vers la rue de la Boétie. C’est que le poste en jeu fin octobre est véritablement celui du patron local du parti. « Le délégué de circonscription est chargé de représenter l’UMP au niveau de la circonscription et occupe la fonction de conseiller national », nous explique Mike Borowski, délégué de circonscription de l’UMP à Saint-Ouen. « Le poste est souvent une étape avant une investiture cantonale ou… la députation ».
Fromantin, tombeur des ambitions de la Jean Sarkozy Connection
Tuile supplémentaire pour la team de Jean Sarkozy : Marie-Cécile Ménard , sa candidate pour les élections cantonales de mars 2011 affrontera Jean-Christophe Fromantin, l’homme qui l’a emporté dans la bataille des municipales de 2008 face au porte-parole de Nicolas Sarkozy, David Martinon. Fromantin estime n’avoir « pas trouvé dans l’attitude des deux conseillers généraux (de sa ville, Marie-Cécile Ménard et Jean Sarkozy) un soutien des projets » qu’il porte.
Le maire de Neuilly, un temps allié de Jean Sarkozy à l’époque des municipales, aurait donc complètement rompu avec le fils du président. Car Fromantin annonce aussi qu’il briguera le siège de député de la circonscription. Le conseiller général en scooter devrait donc revoir les ambitions qu’on lui porte dans l’ancienne circonscription de papa ou tenter d’aller briguer un siège ailleurs.
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