En accordant la présidence de la commission du Sénat à l’UMP, Jean-Pierre Bel vient clairement d’indiquer qu’il n’avait pas trop envie de changer les choses au Sénat.
Fillon et Bel ont prévu de se rencontrer chaque mois à Matignon.
c’est vrai, Jean-Vincent Placé n’est pas le seul à avoir soutenu cette idée, il y avait aussi Jean-Claude Gaudin et Jean-François Copé.
Pour ce qui est des ambitions personnelles de Jean-Vincent Placé, il suffit de lire son interview dans l’Express en juillet 2010 dans laquelle il déclare :
« Je suis un homme de pouvoir », « J'espère faire partie de ceux qui dirigeront le pays. Je rêve du ministère du Budget ou de celui de l'Intérieur».
http://www.lexpress.fr/actualite/politi ... 08930.htmlSa qualité de conseiller de Cécile Duflot lui a ouvert toutes les portes : numéro 2 des Verts, deuxième vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France, tête de liste de la gauche dans l’Essonne, sénateur, il n’a aucune raison de s’arrêter en si bon chemin.
« Le Richelieu des Verts » devrait sans problème devenir ministre d’un gouvernement de gauche si cette dernière gagne les élections de 2012.
Si c’est la droite qui gagne, il peut être ministre d’un gouvernement d’ouverture, il ne serait pas le premier à faire cela. Daniel Cohn-Bendit a dit de Jean-Vincent Placé qu’il est « sans foi ni loi ».
Jean-Vincent Placé, ministre des finances n’aurait aucune raison d’être plus catastrophique que ses prédécesseurs.
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Si le seuil est abaissé à 10 membres, Jean-Vincent Placé devrait présider le groupe écologiste au Sénat en situation de charnière.
Il y a une montée en puissance du nouveau président du nouveau groupe au Sénat dont il faudra tenir compte.
Même s’il ne porte que des ambitions personnelles, ce serait une erreur de ne pas prendre le conseiller spécial de Cécile Duflot au sérieux.