Borloo candidat ?

[pierrot]

Ayant un pensée émue pour ceux qui ont misé sur le mauvais cheval : Paillé, Jégo, Yade...

L'écurie Borloo ressemblait déjà beaucoup à l'amicale des cocus du Sarkozysme, voilà qu'ils le sont doublement. Certains rejoindront ils Morin ? Pas sûr. D’ailleurs si Morin y va, dans cette élection qui se dessine comme un remake de 1981 (avec le même résultat ?), je lui prédis un score compris entre ceux de MF Garaud et M Debré.

[vudeloin]

Ce que je crois, c'est que l'espace politique de Borloo était assez réduit et ses soutiens tout de même un peu faiblards.
Parce que le NOuveau centre ou le Parti radical, de manière générale, ce sont quand même des partis sans trop de présence locale en termes d'adhérents et de militants ( ce n'est pas pareil en termes d'élus, et le ratio élus/adhérents est élevé ).
Et quel créneau ?
L'anti sarkozysme ? Largement occupé à gauche et d'une autre manière, au FN...
Donc, ningun espacio, ningun candidato !
Morin peut aller au casse pipe s'il le veut :)

[Jean-Philippe]

D’ailleurs si Morin y va, dans cette élection qui se dessine comme un remake de 1981 (avec le même résultat ?), je lui prédis un score compris entre ceux de MF Garaud et M Debré.

Tu es dur Pierrot, moi je le vois bien à 3%. :D

[SALVAT]

les députés radicaux étaient demeurés au groupe UMP : aucun n'avait bougé, à l'instar de LEONETTI et HENART ; d'ailleurs BORLOO lui-même n'avait pas franchi la porte de ce groupe. Alors ? Ses amis Rama YADE et PAILLE avaient beau faire du sémaphore...rien ne venait ni de BORLOO, dont ils avaient annoncé prématurément la candidature (c'était "sûr"!), ni de leurs amis élus....
La crainte de "représailles" ! voilà l'explication : l'investiture , ce sésame tant recherché et qui depuis maintenant assez longtemps n'apparaît plus comme un viatique en vue d'une victoire mais plutôt comme le signe extérieur avant coureur d'une future défaite : vous comprenez, moi pas ! C'est du "suicide collectif"mais collectivement...ils y vont !
Le chef, BORLOO, ne pouvait qu'en tirer la conclusion, car il n'était pas même le chef dans sa maison, un Roi PETAUD en quelque sorte.
Bertrand SALVAT

[RAYAN DU 09]

Terminus pour Borloo à mon avis je que le gagnant dans cette histoire c'est bien François Bayrou et j'ai bien peur que l'ARES ne sombre dans l'oubli comme la Droite libérale chrétienne de Charles million au début des années 2000.

[Stéphane]

J'en connais un à la Mairie de Drancy qui doit être déçu

En effet ce matin sur France Inter Jean-Christophe Lagarde s'est dit "profondément triste et déçu" "comme des dizaines de milliers de militants et des millions de Français".

[ligerien]

Je pense que ça fait longtemps que BORLOO ne veut pas y aller, mais qu'il a attendu en faisant planer le doute jusqu'au 3ème tour des sénatoriales, histoire que le camp centriste ne perde pas trop de plumes dans l'affaire.
Selon moi, le salut de la droite en 2012 ne peut venir que d'un centre-droit qui coifferait SARKOZY, puis le candidat de gauche, au poteau.
Je vois SARKOZY battu par n'importe qui sauf Marine LE PEN. Il suscite un tel rejet dans l'opinion. On l'a beaucoup vu, jusqu'à saturation d'ailleurs, difficile désormais de changer cette image. L'hypothèse d'un FN devant le PS s'éloigne de plus en plus, avec la candidature de la pas très médiatique JOLY, le retrait de BESANCENOT, les primaires qui se passent bien jusque là.
Le problème pour le centre-droite :
- BORLOO a disparu, mais apparaissait-il assez sérieux ?
- MORIN n'a pas la même envergure
- VILLEPIN, pas vraiment centriste... et il me semble de moins en moins crédible au fil du temps
- Il reste le centriste puriste BAYROU, mais n'a-t-il pas définitivement laissé passer sa chance en 2007 ?
- Ou alors, une Rama YADE, en surprise du chef, sur sa popularité et le rejet des autres, mais ultra-hypothétique

[pierrot]

[...] ce matin sur France Inter Jean-Christophe Lagarde s'est dit "profondément triste et déçu" "comme des dizaines de milliers de militants et des millions de Français".

Et par la même occasion, il a tiré un trait sur la candidature Morin en se tournant déjà vers les législatives : "si les Français n'ont pas ce choix à la présidentielle, nous allons nous organiser pour qu'ils l'aient aux législatives"
Venant du président exécutif du NC, c'est significatif. N'oublions pas que ce parti est né du ralliement à Sarkozy, entre les deux tours, des députés UDF inquiets de leur réélection et quittant Bayrou et sa stratégie réellement centriste. On a encore en mémoire leur arrivée en groupe, Morin en tête, pour faire allégeance au futur président et sauver leur siège. La division ne viendra pas d'eux. Voilà qui va dans le sens de l'explicitation avancée par Bertrand plus haut : "l'investiture"!!! Cependant si elle peut justifier l'enthousiasme relatif des députés pour une course en solo de l'ARES (qui a pu peser dans la décision de l'ex maire de Valenciennes), je pense qu'il y a tout d même une explication plus personnelle du côté de Borloo.

Pour répondre à Rayan sur l'avenir de l'ARES, cette alliance ne reprendra une existence politique réelle qu'en cas de défaite de la droite en 2012. Elle sera alors probablement l'embryon d'un des deux partis qui naîtra sur les ruines de l'UMP.

[pierrot]

D’ailleurs si Morin y va, dans cette élection qui se dessine comme un remake de 1981 (avec le même résultat ?), je lui prédis un score compris entre ceux de MF Garaud et M Debré.

Tu es dur Pierrot, moi je le vois bien à 3%. :D

:shock: Non, tu crois qu'il dépasserait les sommets atteints par Michel Crépeau ? Et peut être même qu'il entrerait dans l'Histoire en talonnant le score de Jean Royer en 1974 ? :D ;)

[vudeloin]

J'en connais un à la Mairie de Drancy qui doit être déçu

En effet ce matin sur France Inter Jean-Christophe Lagarde s'est dit "profondément triste et déçu" "comme des dizaines de milliers de militants et des millions de Français".

Des dizaines de milliers de militants ?
Il y va peut être un peu fort, là...
Parce que déjà que dans les Hauts de Seine, ils ont 500 adhérents et 200 élus et que c'est un de leurs points forts....