Géologue membre de l'Académie des sciences, récépendiaire de prestigieux prix dans les années 80-90 (prix Crafoord en 1986 et la médaille d'or du CNRS en 1994), et très proche de Jospin alors (il a été son conseiller spécial au ministère de l'Éducation nationale de 1988 à 1992), Allègre a été membre du comité directeur puis du bureau éxécutif du PS.
Son premier mandat a été celui de député européen en 1989 - il était alors entendu qu'il démissionnerait et n'était là que pour marquer le soutien indéfectible de Jospin, il est cependant resté 4 mois (
https://www.lemonde.fr/archives/article ... 19218.html). Il s'est vraiment lancé en politique élective en mars 1992, en menant liste socialiste en Languedoc-Roussillon. Il échoua face à Jacques Blanc, mais resta conseiller régional jusqu'en 1997.
C'est cette année là qu'il entre au gouvernement comme Ministre de l’Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie, un passage gouvernemental qui marque par des propos violent envers le corps enseignant, pourtant soutient historique du PS ("dégraisser le mamouth"), et un rapprochement de l'université et des entreprises. Il quitte le gouvernement en 2000.
Opposé à Ségolène Royal, il quitte le PS et soutient Sarkozy en 2012.
A cette époque, son image est largement ternie et pas son passage gouvernemental, et par son engagement pour nier l'influence humaine du dérèglement climatique (notamment avec la publication en 2010 de L'Imposture climatique ou la fausse écologie). Il était depuis avant tout considéré comme un fer de lance du climatonégationnisme, tout en siégeant dans diverses instances comme l'Académie des sciences (elle ^même réputée pour la place du climatoscepticisme en son sein).
https://www.lemonde.fr/disparitions/art ... _3382.html