Eco92 a écrit:Il a cependant fait du bruit puisqu'alors que le caucus de la CAQ se réunissait, le ministre de l'économie et de l'énergie Pierre Fitzgibbon a annoncé son départ.
S'il était clair que le "superministre", ex ministre de l'économie et très proche du premier ministre (qui l'a toujours maintenu malgré plusieurs rappels du commissaire à l'éthique, qui a mené six enquêtes à son propos), ne se représenterait pas et retournerait aux affaires, il n'était pas attendu qu'il démissionne si vite. En effet, son grand projet de réforme structurelle du secteur de l'énergie arrive à l'assemblée nationale la semaine prochaine ! Il semblerait qu'il voulait démissionner en décembre, mais le PM lui a demandé de partir dès maintenant afin "d'arracher le pansement", comme l'écrit Radio Canada.
Malgré l'embellie sondagière, la partielle dans Terrebonne s'annonce difficile pour la CAQ : avant que Fitzgibbon prenne le siège en 2018, la circonscription a été péquiste depuis 1976 (à l'exception de la parenthèse ADQ de 2007-2008).
J'écrivais ceci début septembre, depuis l'élection n'a pas été déclenchée. Comme le rappelle le site de l'Assemblée nationale du Québec "Lorsqu'un siège devient vacant, le décret est transmis au plus tard six mois à compter du premier jour de la vacance.", le premier ministre peut donc encore attendre jusqu'en mars.
Le PQ commence à insister dans la presse pour que l'élection se tienne, disant ne pas comprendre qu'on prive les électeurs de représentations, d'aucun diraient que le PM espère sans doute une baisse du PQ dans les sondages...
J'ai un peu de mal à y croire à court terme. Surtout, c'est étrange d'avoir poussé le superministre à la démission plus tôt que son intention pour ne pas déclencher d'élection rapidement.
Même quand la CAQ gagnait le siège, les deuxièmes étaient le PQ, avec 18% en 2022, ce qui était honorable face au score du parti au provincial (14,6 %), Québec solidaire était arrivé 3e avec 12,7%, une place et un score quasi équivalent à 2018.
Le PQ a annoncé sa candidate, il s'agit de la présidente du parti, Catherine Gentilcore. C'est une investiture contre la position de la section locale, qui recommandait de réinvestir la candidate de 2022. Si la presse parle d'atterissage périlleux j'en doute pour ma part, la force du logo sera là , il est un peu curieux de voir dans l'article le chef justifier l'investiture par le besoin de faire rentrer des femmes dans son caucus, la candidate de 2022 en étant une. PDG de Numana, une entreprise du secteur des technologies numériques, Mme Gentilcore est présidente depuis 2023, après avoir été deux ans vice-présidente du parti, c'est une investiture de sécurité en terme politique et de loyauté.
https://www.lapresse.ca/actualites/poli ... ebonne.phpQS a réinvesti Nadia Poirier, formatrice à la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ), candidate qui assume l'idée que le PQ va gagner mais veut offrir "une autre voie souverainiste"
https://www.journaldemontreal.com/2024/ ... terrebonneLe PLQ a investi Virginie Bouchard, présidente du Conseil régional de Lanaudière du parti, dès septembre, mais elle a encore moins de possibilité de victoire que QS
https://lactualite.com/actualites/virgi ... errebonne/