Il les présente ainsi dans l'exposé des motifs :
Le collectif social démocrate réunissant des députés membres de différents groupes et non inscrits, propose une répartition plus équitable de l'effort pour améliorer nos finances publiques. Les députés qui le composent proposent, dans ce projet de loi de finances, plusieurs mesures visant à augmenter les recettes ou à réduire les dépenses, en ciblant ceux qui en ont les moyens. Les amendements déposés cherchent ainsi à défendre les principes de justice fiscale et d'équité.
Ils ont été co-signés par les 2 non-inscrits Stella Dupont (Maine et Loire, ex-RE), Sacha Houlié (Vienne, ex-RE), les 5 LIOT Harold Huwart (Eure et Loir, MR), Laurent Panifous (Ariège, PS), Martine Froger (Ariège, PS), David Taupiac (Gers, PS), David Habib (Pyrénées-Atlantiques, ex-PS ?), le MoDem Hubert Ott (Haut-Rhin, son fils dirige la fédération régionale alsacienne du parti) et 6 EPR et apparentés, Éric Bothorel (Côtes d'Armor), Stéphane Buchou (Vendée), Eléonore Caroit (Français de l'étranger, apparentée), Lionel Causse (Landes, apparenté), Stéphane Travert (Manche, apparenté) et Belkhir Belhaddad (Moselle, apparenté). Dans certains cas, Marie-Pierre Rixain (Essonne, EPR) a aussi cosigné des amendements.
Avec Sophie Errante (non-inscrite, Loire-Atlantique) ça fait 16, c'est à dire assez pour un groupe. Mais selon Le Monde, les 7 siégeant toujours dans des groupes affiliés à la majorité présidentielle ne souhaitent pas mettre en péril leur investiture par le camp présidentiel en cas de dissolution. Dans tout les cas, selon Stella Dupont, ce collectif n'a pas vocation à voter la censure.
En tout cas, c'est bien la première fois depuis EDS (le groupe de Matthieu Orphelin et Paula Forteza) qu'une aile gauche de la macronie est structurée, rendue publique, avec une liste de membres.
Au-delà du devenir de leurs amendements (combien de leurs collègues macronistes voteront pour ? Certains amendements sont d'ailleurs déposés dans des cadres plus larges avec des PS comme Guillaume Garot et des macronistes comme Julie Delpech ou Moréani Frébault, sans faire référence au "collectif social-démocrate"), ils pourraient présenter une candidature à la vice-présidence de l'Assemblée (avec quelles conséquences alors que LIOT négocie avec le NFP pour l'obtenir ?).