Notons que par décalages successifs, on reviendrait en quelques sortes au "calendrier de départ" car sans les réformes Sarkozy, Hollande et compagnie ça aurait donné : mars 2016 ---> mars 2022 ---> mars 2028 sachant que de mon point de vue (et je rejoins ligerien) rien ne justifie de décaler des élections locales à cause d'une présidentielle.
Mais à partir du moment où le Conseil Constitutionnel a lui même
entrouvert la boite de pandore en juillet 2005 (en réponse à la stupidité institutionnelle du quinquennat et de l'inversion du calendrier) bah évidemment le législateur s'en donne à cœur joie
Si on veut vraiment éviter un tel cumul en si peu de temps, on peut très bien revenir :
- à des élections locales en octobre et imaginer une prolongation automatique de 3 mois des mandats locaux en cas de présidentielle et/ou législatives anticipées organisées les mois de septembre ou octobre et remettre le terme de la législature à mars-avril
- en complément, prévoir une clause dans le COde électoral qui prévoit un renouvellement des mandats locaux en avril si présidentielle normale au second semestre ou en octobre si présidentielle normale au 1er semestre
idem pour les législatives normales...
- revenir au septennat (un tel cumul ne reviendrait au bout de 42 ans au lieu de 30...)
- réduire le nombre d'élections....en supprimant un échelon sur le plan institutionnel. Les départements par exemple...