ploumploum a écrit:Eco92 a écrit:134 détenus avaient été libéré jeudi 15, d'autres l'ont été vendredi dernier, alors que cette détente semblait arriver le Conseil constitutionnel du Sénégal.
Honnêtement, j'ai relu cette phrase plusieurs fois et je n'ai toujours pas compris.
C'est bien normal il en manquait un bout. Je vous remercie d'ailleurs de le signaler (ça fait plaisir de se savoir lu).
"134 détenus avaient été libéré jeudi 15, d'autres l'ont été vendredi dernier, alors qu'une détente semblait arriver le Conseil constitutionnel du Sénégal n'a cependant pas été retenu par ces libérations stratégique et a confirmé le droit, ce qui a pu surprendre les oppositions". Surprendre positivement par ailleurs.
Le report de M. Sall était bien sur une manœuvre honteuse, qui semble avoir échoué, certes le CC a confirmé dans sa décision la liste de candidats, en ce sens on peut voir une déception pour l'opposition qui pourrait vouloir rouvrir les candidatures, cela reste un échec cuisant pour le président.
Rare état à n'avoir pas subi de coup de force de ce type depuis son indépendance, le Sénégal a toutefois confirmé avoir un conseil constitutionnel qui ne répond pas absolument aux ordres du président.
Sur la raison du report je suis allé vite mais l'idée semblait bien de trouver un autre dauphin que Ba, dont la candidature ne fonctionne pas dans l'opinion et alors que le plan B de Sall, son ex-adversaire Wade, a justement été annulé par le CC. Et cette commission portée en partie par l'opposition voulait sans doute faire plier le CC, considérant qu'il était aux ordres de Ba. Les alliances se retournent vite...
"Dès lors, il lui faut se trouver un dauphin, un dossier laissé en friche pendant des années. Les candidat·es sont légion au sein de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (BBY), mais aucun·e ne s’impose naturellement. En septembre, le président tranche en faveur d’Amadou Ba, son premier ministre depuis un an.
Ce technocrate, issu de l’administration fiscale, a été successivement ministre de l’économie de 2013 à 2019, et ministre des affaires étrangères de 2019 à 2020. Il jouit d’une belle cote à l’international, mais ne dispose d’aucune base électorale solide dans le pays, et il ne fait pas l’unanimité au sein du parti présidentiel, l’Alliance pour la République (APR)"
"Ensuite, le propre plan B de Sall est tombé à l’eau. Depuis plusieurs mois, le président s’était rapproché de son ancien adversaire, Karim Wade. Les deux hommes se connaissent bien pour avoir travaillé auprès d’Abdoulaye Wade dans les années 2000. Ils sont issus de la même famille libérale.
Exilé au Qatar depuis 2016 après avoir été gracié, Wade, qui n’a jamais purgé sa peine, a été réhabilité à l’issue d’un dialogue national organisé en juillet dernier. Il était donc libre de se présenter à l’élection, au nom du Parti démocratique sénégalais (PDS). « Le plan était le suivant : en cas de second tour, Ba et Wade faisaient alliance face au Pastef », précise un proche de Sall sous couvert d’anonymat. Mais le 20 janvier, le Conseil constitutionnel en a décidé autrement : il a invalidé la candidature de Wade, en raison de sa double nationalité franco-sénégalaise."
https://www.mediapart.fr/journal/intern ... s-la-crise