Pour être plus précis, la contestation dont il est question dans l'article est une contestation en interne de Nantes en Commun, un parti politique nantais de gauche radicale dont Margot Medkour est la cheffe de file. Les reproches se situeraient globalement au niveau de la gouvernance du mouvement, mais aussi autour du café associatif autogéré par les militants, sur fond de tensions entre "historiques" et nouveaux venus...
Concernant les liens avec LFI, les deux mouvements sont distincts, mêmes si politiquement proches et avec certains militants communs. Les Insoumis ont par exemple soutenu la liste NEC aux municipales de 2020, et y ont même fait figurer 15 de leurs militants. Selon Ouest-France, les relations entre les deux partis se seraient refroidies depuis, malgré des combats communs (Arbre aux Hérons, futur CHU…). À noter que Margot Medkour a tenté en vain d’obtenir une investiture LFI aux législatives 2022 : dans la 44-02 (investiture accordée à Andy Kerbrat, qui figurait sur la liste NeC en 2020) et dans la 44-01 (pas de candidature Insoumise en raison de l’accord NUPES qui réservait la circo à un socialiste). Il y a fort à parier que cela n’a pas dû contribuer à apaiser les tensions…
Quoiqu’il en soit, la situation actuelle de Nantes en Commun doit surement être observée de près par les Insoumis locaux, avec peut-être de probables arrivées de militants en cas de scission… (Là c’est de la politique fiction, juste des suppositions de ma part…)