de stephed » Dim 26 Nov 2023 18:33
Pour compléter un peu, né le 20 juin 1947 à Chalon-sur-Saône d'une mère femme de ménage et d'un père ouvrier métallurgiste, il était professeur agrégé de lettres classiques.
Sa carrière politique avait débutée en 1973 par une 1ère candidature infructueuse aux législatives. Il obtient son premier mandat électoral comme conseiller municipal d'opposition à Lyon, un conseil municipal où il siégeait toujours 46 ans après sa 1ère élection.
Élu député du Rhône en 1981 jusqu'en 1988, il est alors l'éternel candidat à tout les scrutins perdus d'avance à Lyon et où personne ne veut aller.
Alors que la classe politique locale et nationale a oublié son existence, il signe un 1er fait d'arme en 1995 en conquérant 3 des 9 arrondissements de la ville de Lyon même s'il ne gagne pas la ville centrale: s'installant alors comme maire du 9ème arrondissement, ce nouveau poids de la gauche lui permettra aussi de gagner un siège de sénateur en 1999 et qu'il gardera jusqu'en 2017.
Mais son heure de gloire, c'est en 2001 où il gagne la mairie de Lyon profitant à la fois des divisions de la droite, d'un bilan du sortant Raymond Barre (UDF) en demi-teinte et de la loi PLM puisqu'il est minoritaire en voix sur l'ensemble de la ville.
Réélu en 2008 (au 1er tour) et en 2014, il a transformé cette ville qui lui doit entre autre-chose une fête des Lumières, l'aménagement des Berges du Rhône, le nouveau quartier de la Confluence.
En 2016, il est le premier à rallier Emmanuel Macron, ce qui lui vaudra d’être nommé ministre de l'intérieur a prés de 70 ans, 18 mois plus tard pris dans l'affaire Bennalla et avec des successeurs à Lyon qui s'émancipent, il démissionne pour redevenir maire de Lyon.
Un retour et des nouvelles candidatures en 2020 que les lyonnais, à commencer par ses électeurs, ne comprennent pas et ses fidèles lieutenants hurlent de colère à l'annonce de la présence de son épouse sur les listes à venir.
La sanction électorale est alors très sévère: Grégory Doucet (EELV) s'installe à l’hôtel de ville et Bruno Bernard (EELV) à la présidence de la Métropole
Depuis plus d'un an, il avait annoncé sa maladie et n’apparaissait plus en public