de Estagel66 » Jeu 16 Nov 2023 20:05
Pedro Sanchez a été réélu "Président du Gouvernement" avec 179 pour et 171 contre.
Il a le soutien du
- PSOE 121 députés
- Sumar 10
-Junts 7
- ERC 7
- EH Bildu 6
- PNV 5
- Izquierda Unida 5
- Podemos 5
- Catalunya en Comù 5
- Compromis 2 (Gauche de la région de Valence)
- Mas Pais 2
-Coalicion Canaria 1
- BNG 1
- Més per Mallorca 1
- Chunta Aragonesa 1
Voila les 179 députés et les 15 partis qui soutiennent Pedro Sanchez.
Les 7 députés Junts et le député du BNG ne cessent de répéter que leur soutien se fera "jour par jour".
Entre les députés de Gauche Radicale (31) et les divers nationalistes (27), Pedro Sanchez devra jouer fin.
En janvier 2020, il avait fallu 2 votes pour qu'il soit réinvesti: il était président du gouvernement depuis 2018 (censure contre Rajoy, PP)
1er tour 166 pour et 165 contre et 19 abstention
2éme tour 167 pour et 165 contre et 18 abstention (ERCet EH Bildu). Le député de CC s'est abstenu puis a voté pour.
Pedro Sanchez a été le premier à faire voter une motion de censure, le premier à constituer un gouvernement de coalition depuis le retour de la démocratie en 1978. Il est parvenu à réunir autour de lui, tous ceux qui sont hostiles au PP et cette haine viscérale envers le PP des nationalistes et de la Gauche lui permet de gouverner car pour beaucoup d'espagnols c'est "Sanchez ou le chaos", et derrière le chaos se cache la peur de revivre 1936.
Un reponsable syndical, le porte parole, a été suspendu pour 3 mois et 2 autres policiers font l'objet de sanctions pour avoir dit et écrit qu'ils s'opposaient à la loi d'amnistie et étaient prêt à "donner leur sang pour l'Espagne'.
Les juges, en Espagne ils penchent plutôt à droite, ne cessent de mener des actions contre la loi d'amnistie.
La vie politique espagnole est, comme toujours, du moins depuis le début du XIXème siècle jusqu'aux années 1970-1980 en proie à des "coupt de sang" qui se sont terminés par des coups d'état ou des guerres civiles (les guerres carlistes, la Guerre Civile 36-39, l'ETA) d'où la crainte de nombreux espagnols.
La démocratie espagnole, née en 1978, a traversé la crise catalane et devrait, là encore, en sortir grandi.