SALVAT a écrit:-la "scission GOUTTEBEL", comme tu dis, a plus de 10 ans....17 si je ne me trompe pas... .
-GOLD vole de ses propres ailes depuis les dernières départementales et tient la clé du département puisque LR+UDI n'y ont pas la majorité mais il lui aurait fallu abandonner son mandat sénatorial.
-La justice finissant par passer, le Puy-de-Dôme se passera de la présence d'un ex-ministre qui n'a comme socles locaux qu'un siège de conseiller régional (à la proportionnelle) et la direction départementale de LR dont il ne cherche pas nécessairement le développement afin de mieux le "contrôler".
-MAXIMI a fait en sorte de ne point paraître dans la controverse au sujet de la liste LFI : elle s'occupe des futures municipales face à un maire quelque peu déstabilisé au point d'exploser face à ses adjoints et conseillers un peu surpris.
Bertrand SALVAT
Vous connaissez mieux que moi la vie politique de ce département, mais ne faut-il pas nuancer le rôle de "faiseur de roi" du conseil départemental d'Eric GOLD? Le groupe auquel il appartient est très hétérogène, lors de l'élection du président, il s'était manifestement réparti entre le candidat LR, celui de la gauche, et le vote blanc et nul (le premier a fait 6 voix de plus que les effectifs des deux groupes de droite, le second 1 de plus que celui des 2 groupes de gauche, le dernier choix étant celui de 3 élus. 3 de ses 10 voix suffisent à l'exécutif en place pour avoir la majorité absolue...
On notera qu'à la notable exception du binôme de Gerzat, les élus du groupe l'ont été sans que la droite leur oppose de concurrent, voir avec son soutien, ce qui ne semble pas vraiment de nature à les inciter à une opposition féroce...