Dimanche 24 septembre - jour de scrutin

[pierrep]

Quand je parle de République, je parle de la France...

Car la République, c'est la France.

Quand au délitement, il n'est pas "supposé", il est réel et bien visible, sauf si on porte des œillères.

Maintenant, on a un un gouvernement qui est tout sauf un gouvernement et qui se contente de pondre n’importe quoi sur tel ou tel sujet (essence, écoles, écologie, etc ) et de s'abaisser à plus bas que terre sur les réformes institutionnelles par exemple (la négociation en Nouvelle-Calédonie s'apparente à "pile, vous gagnez - face, la France perd")

Je trouve ce commentaire abusif, outrageusement militant et évidemment sans rapports avec le résultat des sénatoriales dans un territoire bien particulier où les enjeux d’avenir ne sont pas les mêmes qu’en métropole…
L’écosystème politique de la NC est bien particulier et il est clair que le cours des relations avec l’exécutif quant à l’avenir a eu un impact, mais selon moi nous sommes avant tout sur un sujet très particulier et évidemment localisé à partir duquel il est vraiment stérile d’émettre de pseudos généralisations à usage national en des termes outranciers.

[stephed]

Le résultat en Nouvelle-Calédonie montre qu'il ya un problème entre Emmanuel Macron et les territoires d'outre mer: ce n'est pas nouveau, on a déjà observé ça aux présidentielles, législatives, territoriales de Polynésie. L'anti macronisme va s'exprimer ici sur un RN, là sur un nupes, encore là sur la droite ou sur un indépendantiste.
Quand à Sonia Backès, le fait de ne pas être sortante et donc de ne pas avoir perdu son siège, lui permettra de rester au gouvernement.

[Eco92]

Le message sur la Nouvelle Calédonie me semble en effet outrancier.

Si la Constitution promeut l'indivisibilité 1/ une Constitution se change 2/ Elle l'a justement été par le passé sur la NC 3/ Notre histoire est parqué de division du territoire avec la décolonisation.

A titre personnel je me réjouis de la défaite d'une ministre contre un indépendantiste, j'imagine qu'elle quittera donc le gouvernement. Mon camp partisan n'est pas un mystère. Mais à mon avis l'enjeu est en effet bien plus local que national, même si l'indépendance de la NC est une question nationale.

[newritture]

La division du camp anti-indépendantiste en de multiples stratégies, allégéances nationales... et donc in fine l'impossibilité de s'allier aux élections locales est un facteur important. Grands électeurs comme citoyens voient d'un côté une famille politique qui se déchire et de l'autre une qui reste unie, et qui règle ses problèmes ailleurs qu'à coup de communiqués de presse, d'interviews et d'annonces de candidature sans prévenir personne. Forcément ça joue. Par exemple sur la diaspora mélanésienne, représentée en Nouvelle-Calédonie par l'Éveil Océanien, qui bien qu'anti-indépendantiste, préfère donner la majorité au FLNKS qu'au camp anti-indépendantiste.

[pba]

1)sur le scrutin lui-même en Nouvelle calédonie :
le 2ème tour a sans fait qu'une part significative des anti-indépendantistes ont refusé la voie médiane pronée par le gouvernement et que, par dépit, ils n'aient pas voté pour la candidate qui, de plus, était membre du gouvernement , et m^me rejoint le candidat indépendantiste .

Ceclà n'est pas forcément de bonne augure pour des avancées sur le dossier calédonien et renforcera les antagonismes, du fait de ce "vote révolutionnaire", disruptif qui consiste à voter pour le candidat le plus éloigné de ses idées etc ..

D'ailleurs nombreux semblent avoir voté au 1er tour, soit pour un candidat anti-indépendantiste au 1er tour et pro au 2ème ..

Ces votes me semblent surtout des votes d'alerte vers le gouvernement qui a une position médiane sur le dossier calédonien, seule voie de sortie pacifique .

ne apas voir dans ce vote autre chose...

2)diatribes anti-gouvernementales :

.... autre chose que se précipite à déclamer certains contributeurs, hors sujet !!

Le délitement de la République se poursuit

quel rapport ????

La Macronie se délite entraînant dans son sillage la République.
On refuse notre aide au Maroc, dans les pays du Sahel.
La violence, le trafic de drogue gangrènent notre pays.
L'immigration que nous n'arrivons plus à assimiler rend les français anxiogènes.
Cette défaite "inattendue" mais prévisible est de mauvaise augure pour les résultats à venir.

Rien que celà ?? de quels résultats à venir parlez vous ayant rapport avec le vote calédonien ????

Quand au délitement, il n'est pas "supposé", il est réel et bien visible, sauf si on porte des œillères.

Maintenant, on a un un gouvernement qui est tout sauf un gouvernement et qui se contente de pondre n’importe quoi sur tel ou tel sujet (essence, écoles, écologie, etc ) et de s'abaisser à plus bas que terre sur les réformes institutionnelles par exemple (la négociation en Nouvelle-Calédonie s'apparente à "pile, vous gagnez - face, la France perd")

Là aussi, quel rapport et quelle neutralité par rapport à ce site ??? quelle hargne sans discernement ??

[ploumploum]

Pour satisfaire tout le monde et vu qu'apparemment il n'y a pas de lien entre métropole et nouvelle-calédonie

j'ai édité mon message.

[Azertyuiop]

Le résultat en Nouvelle-Calédonie montre qu'il ya un problème entre Emmanuel Macron et les territoires d'outre mer: ce n'est pas nouveau, on a déjà observé ça aux présidentielles, législatives, territoriales de Polynésie. L'anti macronisme va s'exprimer ici sur un RN, là sur un nupes, encore là sur la droite ou sur un indépendantiste.
Quand à Sonia Backès, le fait de ne pas être sortante et donc de ne pas avoir perdu son siège, lui permettra de rester au gouvernement.

En 2022, la Nouvelle-Calédonie avait justement été l'exception concernant le vote sanction contre Emmanuel Macron dans l'Outre-mer. Il a littéralement triomphé dans ce territoire à la présidentielle, en progressant au second tour par rapport au second tour de 2017 (et très fortement) alors que dans toutes les autres collectivités locales, que ce soit en métropole ou non, il a régressé. Aux législatives, la coalition présidentielle a raflé aisément les deux sièges.

Par ailleurs, il est notable que le cas d'électeurs anti-indépendantistes de premier tour qui votent pour des candidats indépendantistes au second, cela arrive souvent aux législatives, que ce soit en Polynésie française ou en Nouvelle-Calédonie, ce qui explique que des candidats indépendantistes arrivent à être élus au second tour après des ballotages de premier tour a priori arithmétiquement très défavorables. Cela s'explique aussi par le fait que pas mal d'électeurs indépendantistes ne votent qu'au second tour mais une analyse par bureau de vote suffit à démontrer qu'il n'y a pas que cela.

[newritture]

Rappellons aussi que le FLNKS contrôle le Congrès et le gouvernement néo-calédonien, c'était donc comme si Robert Xowie était soutenu par le président de région et de département. L'indépendance n'est pas le seul enjeu, d'autant plus que les référendums sont terminés. Il y a d'autres clivages et d'autres thèmes de campagne.

[Relique]

Chacun a le droit à ses opinions, qu'elles soient radicales ou non. Il n'y avait dans ce fil rien d'outrancier étant donné qu'il n'y avait aucune attaque personne ou irrespectueuse contre un autre membre du forum.

Ne pas être d'accord avec une opinion ne veut pas dire qu'elle n'a pas sa place ou de rapport. Chacun fait son interprétation des résultats.


Concernant la Nouvelle-Calédonie, c'est en effet, toujours, plusieurs facteurs qui entrent en jeu. Il est toutefois assez incroyable que la gestion gouvernementale du dossier finisse par légitimer les voix indépendantistes alors que celles-ci ont été battues à tous les référendums sur la question. Alors que des majorités claires (d'autant plus avec un corps électoral fractionné, rappelons-le) se sont exprimées pour le rattachement à la République française, le travail du gouvernement entre les deux camps semble carrément mener à un statu quo contre le gouvernement. Loyalistes et indépendantistes semblent s'accorder sur une chose: leur défiance contre le gouvernement.

[pierrep]

Rappellons aussi que le FLNKS contrôle le Congrès et le gouvernement néo-calédonien, c'était donc comme si Robert Xowie était soutenu par le président de région et de département. L'indépendance n'est pas le seul enjeu, d'autant plus que les référendums sont terminés. Il y a d'autres clivages et d'autres thèmes de campagne.

Et l'on doit également noter que Xowie est Président de l'association des maires, ce qui est un atout lors d'un scrutin sénatorial..