Gilberto a écrit:Certes, l'usage de cette force au niveau juridique est disproportionné et sort du cadre de la Loi. En revanche, trouver des solutions dans notre pays devient extrêmement difficile entre des injustices sociales et une paupérisation criante. Les émeutes ne sont que le reflet de ces émeutes et cette casse où les biens publics sont détruits et les vitrines cassées à outrance. Certes, les assureurs ne nous louperont pas une fois de plus l'année prochaine.
Trouver des solutions me trouvent quasiment impossible. On risque d'aller vers un Etat encore plus répressif et une violence sociale beaucoup plus pointus. Malheureusement, la drogue gangrènes nos banlieues. Et parfois les causes ne sont pas à trouver chez nos jeunes mais dans le trafic international et les cartels qui ont déporté cette violence dans notre pays.
Pourquoi ce fatalisme ? Les budgets liés aux mesures sociales, rénovation des quartiers, suvbventions aux assocs... sont élevés, je ne suis pas compétent pour dire s'ils le sont trop. D'après des responsables d'assos, il faut plus de moyens HUMAINS, des éducateurs. Ceci dit ceux-ci ne sont pas tous parfaits, cf Theo qui avait protégé un ami dealer, ou Assa Traoré, ancienne éducatrice, qui participent à la haine contre la police en tronquant les faits ou en qualifiant les gendarmes d'assassins.
En complément de cette paupérisation, Il y a donc deux problèmes : la drogue, et le problème d'assimilation (d'intégration) qui créent un système juridique parallèle, une mafia. Or les lois sont ce qui constitue une société (voir Police et société en France, ScPo ; et une culture). Le premier producteur de cannabis est le Maroc, or il y a près de deux millions de marocains en France selon l'INSEE. Désolé de faire le parallèle mais il est évident qu'il y a liens entre production et importation/vente/consommation.
Enfin j'ai l'impression que les élus de gauche (surtout blancs) entretiennent un mal-être ethnique en renvoyant sans cesse les citoyens à leurs origines (mêmes lointaines), ce dont s'agacent même des personnes issues de l'immigration. La rente mémorielle a un intérêt électoral. Quand Carlos Martens Bilongo, qui renvoie toujours à sa couleur de peau, dit : "je suis français, point barre", non, ça implique des devoirs civiques et un savoir vivre. Pour tous, même pour moi qui suis "de souche".
Je me demande si l'Empire romain, grande terre d'immigration, faisait tant la distinction dans les peuples "acquis" (soumis en réalité, ce qui renvoie au combat décolonialiste bien compréhensible aussi, ce qui fait que je partage en réalité un peu le pessimisme de Gilberto) à l'Empire, au final tous citoyens mais aux intérêts divergents (absence de loyauté et de sentiment d'appartenance). Cette comparaison peut sembler cliché mais invite à mon avis à la réflexion.