Fait intéressant, et inédit depuis l'instauration de la procédure par la réforme constitutionnelle de 2008, un candidat nommé par l'Elysée a vu sa candidature rejetée par les commissions des deux assemblées. Boris Ravignon, maire Les Républicains (quoiqu'ayant appelé à voter Macron en 2022 plutôt que Pécresse) de Charleville-Mézières et VP du conseil régional du Grand Est, était depuis décembre président par intérim de l'Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe, qui a d'ailleurs aussi été présidée dans le passé par Jouanno, citée plus haut). Sa nomination avait recueillie une majorité de contre mais, chose bien connue désormais, cela n'avait pas empêché qu'il prenne le poste car les contres n'atteignaient pas les 3/5e des voix.
Suite au renouvellement du CA il a du repasser devant les commissions, et cette fois n'a obtenu que 32 voix contre 57, ce qui a induit le rejet de sa candidature. Une vraie déconvenue pour le président et pour le candidat. En cause dans cette augmentation des contres : le fait qu'il refuse de démissionner de ses mandats (l'ADEME est située à Angers tout de même) et tout simplement que LR ne voulait pas soutenir un traître...
De quoi faire réfléchir le gouvernement sur l'opportunité de nommer un premier ministre de droite pour rabattre leurs voix !
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