Depuis le dernier scrutin de 2020, le Conseil municipal de cette petite ville d'environ 5300 habitants enchaîne les crises et la dernière pourrait être celle de trop....
Reprenons : en 2020, le PCF retrouvait les clés de la mairie, après 2 mandats dans l'opposition au PS qui la lui avait ravie en 2008.
L'élection n'avait pas été facile : seulement 30,89 %des voix au 2ème tour, mais 19 sièges tout de même au conseil municipal...
Or, au bout d'une année, 2 adjointes ont été limogées par Philippe MAUGER, le maire PCF... une affaire s'ensuivit qui n'a toujours pas été tranchée (on connaît les "lenteurs" de la justice dans notre pays!)...
Ces ex-adjointes ont quelques amis dans la majorité, désormais fracturée, au point que le vote du budget fut un exercice peu simple..
Karim LAMAAIZI, DVD attendant sa revanche (26,72 % des voix 4 sièges)....Frank DERUEM, macroniste, (18,81%des voix 3 sièges) rongeant également son frein et Anne-Claire DELAFONTAINE, ex-maire DVG-PS évincée en 2020,(18,75% des voix 3 sièges) observant, sans doute avec intérêt, les déboires de son successeur....Le RN, qui avait été évincé totalement du conseil et qui est revigoré depuis, n'est pas indifférent au spectacle qui lui est offert.
Et voilà que l'on apprend qu'une plainte, plus gênante, a été déposée par une employée municipale à l'encontre de Philippe MAUGER PCF et que l'enquête court depuis septembre dernier.
Premier à dégainer, Karim LAMAAiZI ... souhaite que le maire "se retire" du Conseil.....
mais c'est aller contre la "présomption d'innocence" que clame Philippe MAUGER....
Frank DERUEM prend le relais et, plus roué que son collègue, propose que tous les conseillers démissionnent et qu'un nouveau scrutin se déroule : ainsi explique-t-il, de façon bien jésuitique, la présomption d'innocence serait préservée !
Et tous les opposants de réclamer une réunion d'urgence du Conseil Municipal, arguant de l'urgence à clarifier la situation financière de la commune qui ne serait pas bonne etc etc..et les langues se déliant voilà que jaillissent les critiques habituelles (manque de concertation, décisions brutales.....du premier magistrat).
On sait où cela conduit....une dissolution prochaine est probable.
Bertrand SALVAT