Le député LFI de la 7ème circonscription des Bouches-du-Rhône, Sébastien Delogu, a déclaré vouloir démissionner, ou en tout cas, cesser de siéger en cas d'adoption de la réforme des retraites.
https://www.bfmtv.com/marseille/bouches ... 60162.htmlJusqu'ici, cela ne prête qu'à sourire. On se demanderait bien en quoi cela serait un moyen de pression et cela serait même l'exact contraire si la majorité était un rien compétitive dans la circonscription de Delogu.
Cela pose déjà plus question que le député en question annonce qu'il pourrait rester député tout en ne foutant rien du reste de son mandat (il percevrait toujours toute ou partie de ses indemnités ?)
Mais ce qui est grave sont les propos qu'il tient par la suite : "Il n'y aura plus d'élection hein. On ne laissera pas refaire d'élection dans notre secteur, c'est sûr et certain. Le siège à l'Assemblée nationale restera vide".
Propos déjà très inquiétants et d'une extrême gravité venant d'un homme exerçant une telle fonction, mais il en rajoute une couche quand le journaliste lui demande de préciser sa pensée :
"je ne serai plus député mais il n'y aura pas d'élection parce qu'avec la population, on va s'organiser pour que ce siège reste vide et on fera un peu comme disait Olivier Mateu, le représentant de la CGT, en disant que c'est la guerre"...
On se demande bien quel type d'action est envisagé par cet individu pour bloquer l'expression du suffrage populaire mais je trouve presque le fait qu'il fasse des sous-entendus pire que s'il avait déversé le fond de sa pensée. Il précise toutefois qu'il ne pense pas que "c'est la guerre comme en Ukraine". Ouf, nous voilà rassurés !
Ce n'est pas nouveau que les députés les plus médiatiques de LFI se comportent comme une bande de factieux, mais un barreau supplémentaire de l'échelle a été gravi avec cette sortie.