Le Royaume-Uni connaît sa journée de grève la plus importante depuis dix ans.
Les grévistes demandent en priorité des augmentations de salaire pour compenser l’inflation, qui atteint 10,5 %. Selon les dernières prévisions du FMI, le Royaume-Uni sera cette année la seule puissance économique majeure à subir une récession.
Stéphane a écrit:Une pierre de plus sur le chemin accidenté du gouvernement britannique :Le Royaume-Uni connaît sa journée de grève la plus importante depuis dix ans.
Les grévistes demandent en priorité des augmentations de salaire pour compenser l’inflation, qui atteint 10,5 %. Selon les dernières prévisions du FMI, le Royaume-Uni sera cette année la seule puissance économique majeure à subir une récession.
https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
Corondar a écrit:Stéphane a écrit:Une pierre de plus sur le chemin accidenté du gouvernement britannique :Le Royaume-Uni connaît sa journée de grève la plus importante depuis dix ans.
Les grévistes demandent en priorité des augmentations de salaire pour compenser l’inflation, qui atteint 10,5 %. Selon les dernières prévisions du FMI, le Royaume-Uni sera cette année la seule puissance économique majeure à subir une récession.
https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
Plus étonnant encore, d'après un sondage, les 2/3 des Britanniques seraient favorables à un nouveau référendum pour rejoindre l'UE...
https://www.sudouest.fr/international/e ... 540763.php
Le sentiment qui semble désormais prédominer chez pas mal de Brexiters étant que le Brexit n'a pas eu les effets économiques positifs qu'ils escomptaient (clairement, l'économie britannique ne semble pas se porter mieux en dehors de l'UE que lorsqu'elle en faisait partie).
J'espère que si d'aventure le gouvernement britannique (actuel ou futur) devait formuler une telle demande (une réintégration, totale ou partielle, dans l'UE), Bruxelles aurait la sagesse de présenter une fin de non recevoir ?
PhB a écrit:Je pense qu'au contraire les institutions européennes et les pays membres seraient très ouverts à cette éventualité, ne serait-ce que pour apaiser la situation en Irlande du Nord, élargir le "grand marché" européen voire tenter d'"européaniser" le Royaume-Uni qui privilégie beaucoup le grand large et ses liens avec les États-Unis. ..
Parmi les autres atouts d'une telle réintégration, on peut également noter les synergies industrielles (Airbus...), en matière de défense, ou l'importance de la City (encore que les places boursières de Paris et Francfort seraient peu enthousiastes).
Cependant dans ce scénario je vois mal le Royaume-Uni réobtenir la foultitude de dérogations et autres privilèges dont il bénéficiait avant de partir. La négociation serait, je pense, sévère sur le thème "C'est l'intégralité du dispositif européen ou rien du tout".
À moins d'une intégration à l'AELE, plus souple ? Mais je n'y crois pas car le référendum ne porterait pas sur cette hypothèse et en outre lors du Brexit l'ensemble des élus britanniques refusaient d'y aller...
Par ailleurs, dans l'hypothèse d'une réadhésion à l'UE décidée par référendum, les plus naïfs pourraient espérer que les dirigeants du Royaume-Uni, vaccinés par l'expérience désolante du Brexit, joueraient un peu moins "perso" dans les sommets européens ?
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