Vie interne de l'UMP/Les Républicains

[Eco92]

J'avoue que j'avais le souvenir de MAM, mais je suis remonté sur l'UMP, pas le RPR - qui me semble un parti un peu différent alors que LR n'est qu'un changement de nom de l'UMP.

J'ai d'ailleurs ainsi pu découvrir que Tabarot avait été secrétaire générale de l'UMP (mais à un moment ou ça ne donnait pas le pouvoir, puisque le mandat présidentiel de Sarkozy était terminé).

[citoyen electeur]

Au delà de ces considérations purement accessoires, la question est : quel avenir pour ce parti, alors qu'un certain nombre de ses grands élus sont partis à la macronie, réélus pour certains ?

un parti qui n'a pu présenter des candidats dans toutes les circonscriptions ?

Le président voudra encore associer ( débaucher ) quelques LR pour s'octroyer une majorité.

Et pourquoi s'opposer au président alors que le gouvernement comprend nombre d'anciens LR et qu'il applique une grande partie du programme de LR ?

On verra au début de l'année prochaine combien il restera de troupes lors du renouvellement des adhésions.

[emile]

Je trouve cela un peu dur. LR ne s'en tire pas si mal, et garde une soixantaine de députés, ce que le PS ne saurait faire par exemple. Il a perdu la moitié de ses circonscriptions mais en a gagné quelques unes notamment dans les départements ruraux.

Ce qui est intéressant en revanche, c'est que LR qui se voulait le parti de la droite et du centre n'est plus que le parti de la droite, revenu au RPR de Papa. D'ailleurs le nouveau député de Corrèze a dit "La Chiraquie s'est réveillée". Également, la nouveauté a été la grande porosité entre LR et le RN. Au final, la marque LR a tenu bon (contrairement à l'UDI dont le positionnement est trop flou et devenu une espèce d'appareil au service d'un chef sans charisme).

Reste à savoir où va aller LR : RN soft ? Allié de circonstances d'Emmanuel Macron ?

Et puis au LR, il y a encore des grands élus, des maires et du monde en embuscade, Laurent Wauquiez par exemple... Et un espace politique entre le Centre et la droite de la droite. Après tout pour René Remond, il y a trois droites !

[citoyen electeur]

Et puis au LR, il y a encore des grands élus, des maires et du monde en embuscade, Laurent Wauquiez par exemple... Et un espace politique entre le Centre et la droite de la droite.

Les élus LR ne sont là que parce qu'ils étaient implantés depuis longtemps. Ils ont été élus du temps du RPR/ UMP / LR jusqu'à 2012. Les anciens ministres ayant acquis de la notoriété ont un fief pour longtemps.

Pour les mairies, ils ont gardé leurs acquis du fait du peu d'élus sortants LREM et leur peu de militants.
La situation a été plus rude pour les départementales et les régionales : LREM a su présenter des candidats et des listes dans pas mal de départements et régions.

Mais au niveau national, on voit ce que LR vaut aux européennes, présidentielle, législatives.

[Eco92]

Le Figaro fait le point sur de potentiels candidats à la direction du parti, maintenant que Wauquiez a dit non.

Jacob a fait le job, sans être contesté, je me souviens d'un commentaire dans la presse disant que sa qualité était de ne pas être candidat à la présidentielle et son défaut de ne pas être candidat à la présidentielle, j'ai trouvé ça assez parlant.

Pour Le Figaro, sont candidats potentiels :Aurelien Pradie, secrétaire général de LR et député du Lot, incarnant les "jeunes loups" et l'aile sociale ; Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et ex candidat à la primaire présidentielle, incarnant l'aile la plus à droite ; David Lisnard, maire de Cannes et Président de l’Association des Maires de France ; Annie Genevard, actuelle présidente par intérim et la députée du Doubs ; Rachida Dati, maire du 7e arrondissement de Paris ; Bruno Retailleau, sénateur LR ; et Michel Barnier, ex-ministre et négociateur du Brexit, candidat à la primaire.

https://www.lefigaro.fr/politique/en-at ... s-20220715

[citoyen electeur]

Le Figaro fait le point sur de potentiels candidats à la direction du parti, maintenant que Wauquiez a dit non.

Jacob a fait le job, sans être contesté, je me souviens d'un commentaire dans la presse disant que sa qualité était de ne pas être candidat à la présidentielle et son défaut de ne pas être candidat à la présidentielle, j'ai trouvé ça assez parlant.

Pour Le Figaro, sont candidats potentiels :Aurelien Pradie, secrétaire général de LR et député du Lot, incarnant les "jeunes loups" et l'aile sociale ; Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et ex candidat à la primaire présidentielle, incarnant l'aile la plus à droite ; David Lisnard, maire de Cannes et Président de l’Association des Maires de France ; Annie Genevard, actuelle présidente par intérim et la députée du Doubs ; Rachida Dati, maire du 7e arrondissement de Paris ; Bruno Retailleau, sénateur LR ; et Michel Barnier, ex-ministre et négociateur du Brexit, candidat à la primaire.

https://www.lefigaro.fr/politique/en-at ... s-20220715

Pronostics ?

Cela dépend de qui vote. Combien reste-t-il d'adhérents, après le naufrage des présidentielles, les fuites vers LREM et Reconquête ?

[Eco92]

Face au peu d'enthousiasme, LR a décidé de reporter son congrès à début, ce qui n'est pas non plus une révolution, il était prévu fin novembre.

https://www.lemonde.fr/politique/articl ... 23448.html

[Stéphane]

Face au peu d'enthousiasme, LR a décidé de reporter son congrès à début, ce qui n'est pas non plus une révolution, il était prévu fin novembre.

https://www.lemonde.fr/politique/articl ... 23448.html

En effet, début décembre (précisément du 3 au 4 décembre) au lieu de fin novembre, j'ai du mal à comprendre l'intérêt de la manœuvre.

[pmf]

Je trouve que le report de une ou deux semaines de l'élection du Président de Les Républicains ne mérite pas de s'y attarder.

Ce qui sera intéressant à observer et à commenter dans cette élection à venir concernera les rapports de force entre les différentes sensibilités au sein du Parti après les séquences présidentielle et législatives.

De mon analyse, je retiens que Les Républicains ont bien résisté lors des élections législatives et qu'ils ont réussi à conserver soixante-deux circonscriptions alors que les commentateurs de presse et autres leur prédisaient au plus trente Députés.

Il va rester à suivre le processus de désignation, du Président du dépôt des parrainages à l'élection des 3 et 4 décembre 2022 en passant par la campagne en interne et aussi en externe avec notamment la rentrée parlementaire de septembre.

Le Parti Les Républicains actuel me fait penser à un Parti Socialiste de la fin des années 1980 avec une exception non négligeable, à savoir qu'au PS la fragmentation s'effectuait entre courants d'ambitions alors que, chez les Républicains actuels, ce sont des chapelles avec des adeptes de foi traditionnelle dans un conservatisme de valeurs de droite bien dans ses bottes et avec des modernistes, au moins de propos, entendant faire valoir une nouvelle encyclique, celle issue de ce qu'ils appellent le gaullisme social ou la droite populaire..

[Draume]

Sauf erreur fin des années 80 le Président de la République était socialiste. Toute comparaison avec ce qui se passe chez LR m'apparait historiquement faux