ChristianC. a écrit:Je ne crois vraiment pas que la candidature de Fabien Roussel soit une question d'ego à satisfaire, comme on le lit dans une contribution récente. Qu'il s'agisse de marquer la présence et la spécificité du Parti communiste parmi les différentes composantes de la Gauche, oui, c'est exact; et c'est apparu nécessaire à une majorité de communistes, de la base au sommet, après deux campagnes que le Parti n'a pas menées en son nom propre, mais en soutien de premier tour à J.-L. Mélenchon.
Cela aurait-il été une troisième fois possible cette année ? Il est indéniable (et des responsables de la FI l'auraient récemment souligné) que des divergences idéologiques et programmatiques se sont accusées en cinq ans entre les deux partis ; on les connaît, je n'y reviens pas.
Un contributeur évoque le Front de Gauche ; celui-ci n'existe plus, et sa disparition est largement due au désintérêt de J.-L. Mélenchon pour cette formule d'accord d'appareils à Gauche qu'il a jugée dépassée.
Le même contributeur envisage un accord électoral PCF-LFI en vue des législative. Mais en 2017, après la campagne commune pour le présidentielle, c'est sur les législatives que s'est faite la rupture entre les deux partis, la FI proposant un accord électoral digne du Lion de la fable, où non seulement elle se réservait la meilleure part, mais de surcroît choisissait les sortants communistes qu'elle daignait soutenir et ceux qu'elle voulait ostensiblement faire battre, et encore comptait dans le contingent des communistes "sauvables" des personnalités extérieures au Parti, ou que celui-ci ne comptait pas présenter.
Si j'étais méchant, je dirais que cela doit ressembler aux accords de paix que Poutine en ce moment propose à Zélenski !
Plus sérieusement, les propositions actuellement faites par la FI aux Verts m'ont rappelé ce très mauvais souvenir.
En lançant sa candidature pour 2022, J.-L. Mélenchon ne s'est absolument pas soucié du Parti communiste - pensant sans doute en capter "naturellement" les derniers électeurs. Maintenant les gens de la FI se rendent compte que ces 3.5/5% risquent de leur manquer, et Roussel devient un "idiot utile" chéri de la Droite (Quand CNEWS le cloue au pilori en le faisant passer pour un stalinien impénitent !)
Ces attaques pourront en effet rabattre vers J.-L. Mélenchon quelques unes des intentions de votes un temps déclarées en faveur de F. Roussel. Elles vont aussi dresser contre lui le dernier petit noyau d'électorat communiste attaché à son parti et à son candidat, qui lui manqueront en cas de second tour (et tout le mal que je souhaite à J.-L. Mélenchon est bien de parvenir à ce second tour, et de lui donner alors ma voix, "quand même"), et de rendre impossible un accord pour les législatives.
ChristianC. a écrit:Je ne crois vraiment pas que la candidature de Fabien Roussel soit une question d'ego à satisfaire, comme on le lit dans une contribution récente. Qu'il s'agisse de marquer la présence et la spécificité du Parti communiste parmi les différentes composantes de la Gauche, oui, c'est exact; et c'est apparu nécessaire à une majorité de communistes, de la base au sommet, après deux campagnes que le Parti n'a pas menées en son nom propre, mais en soutien de premier tour à J.-L. Mélenchon.
Cela aurait-il été une troisième fois possible cette année ? Il est indéniable (et des responsables de la FI l'auraient récemment souligné) que des divergences idéologiques et programmatiques se sont accusées en cinq ans entre les deux partis ; on les connaît, je n'y reviens pas.
Un contributeur évoque le Front de Gauche ; celui-ci n'existe plus, et sa disparition est largement due au désintérêt de J.-L. Mélenchon pour cette formule d'accord d'appareils à Gauche qu'il a jugée dépassée.
Le même contributeur envisage un accord électoral PCF-LFI en vue des législative. Mais en 2017, après la campagne commune pour le présidentielle, c'est sur les législatives que s'est faite la rupture entre les deux partis, la FI proposant un accord électoral digne du Lion de la fable, où non seulement elle se réservait la meilleure part, mais de surcroît choisissait les sortants communistes qu'elle daignait soutenir et ceux qu'elle voulait ostensiblement faire battre, et encore comptait dans le contingent des communistes "sauvables" des personnalités extérieures au Parti, ou que celui-ci ne comptait pas présenter.
Si j'étais méchant, je dirais que cela doit ressembler aux accords de paix que Poutine en ce moment propose à Zélenski !
Plus sérieusement, les propositions actuellement faites par la FI aux Verts m'ont rappelé ce très mauvais souvenir.
En lançant sa candidature pour 2022, J.-L. Mélenchon ne s'est absolument pas soucié du Parti communiste - pensant sans doute en capter "naturellement" les derniers électeurs. Maintenant les gens de la FI se rendent compte que ces 3.5/5% risquent de leur manquer, et Roussel devient un "idiot utile" chéri de la Droite (Quand CNEWS le cloue au pilori en le faisant passer pour un stalinien impénitent !)
Ces attaques pourront en effet rabattre vers J.-L. Mélenchon quelques unes des intentions de votes un temps déclarées en faveur de F. Roussel. Elles vont aussi dresser contre lui le dernier petit noyau d'électorat communiste attaché à son parti et à son candidat, qui lui manqueront en cas de second tour (et tout le mal que je souhaite à J.-L. Mélenchon est bien de parvenir à ce second tour, et de lui donner alors ma voix, "quand même"), et de rendre impossible un accord pour les législatives.
ChristianC. a écrit:Le même contributeur envisage un accord électoral PCF-LFI en vue des législative. Mais en 2017, après la campagne commune pour le présidentielle, c'est sur les législatives que s'est faite la rupture entre les deux partis, la FI proposant un accord électoral digne du Lion de la fable, où non seulement elle se réservait la meilleure part, mais de surcroît choisissait les sortants communistes qu'elle daignait soutenir et ceux qu'elle voulait ostensiblement faire battre, et encore comptait dans le contingent des communistes "sauvables" des personnalités extérieures au Parti, ou que celui-ci ne comptait pas présenter.
Si j'étais méchant, je dirais que cela doit ressembler aux accords de paix que Poutine en ce moment propose à Zélenski !
Plus sérieusement, les propositions actuellement faites par la FI aux Verts m'ont rappelé ce très mauvais souvenir.
SALVAT a écrit:Quant au piège tendu à F ROUSSEL, par le truchement de jeunes écoliers, d'une maturité politique, philosophique et historique absolument remarquable...il n'honore pas les journalistes et les enseignants qui l'ont forgé.
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