Jean-Luc Mélenchon

[CanaldeBourgogne76]

Un meeting à charlety entre les deux tours (Royal a donné l'idée?) , La Fi est le nouveau PS du coup, ça fait pas réver..

Oh, ils n'ont pas besoin de Royal pour avoir l'idée, il y a des archives et 2007 c'est pas si vieux que ça !

Beau raccourci FI = PS

Si seulement c''était vrai, Jean-Luc Mélenchon attirerais vers lui les électeurs du centre gauche et pourrais "sécuriser" une place pour le second tour. Tel n'est pas le cas, malheureusement pour ceux qui le soutiennent et heureusement pour ceux qui ne peuvent pas le voir même en peinture ou en hologramme :)

[sammy]

Ce n'est même plus d'un trou de souris mais plutôt d'un trou de moustique dont dispose JLM pour espérer accéder au second tour. D'un autre côté il y a quelques mois, voire quelques semaines, peu d'observateurs estimaient cette hypothèse envisageable s'interrogeant sur le vainqueur de la course de "nains" à gauche.
C'est une bête de campagne et ses équipes ont bossé programme et communication, si on se place du côté "mérite", ce bon score envisagé est logique.
Le trou de moustique c'est deux points de vote utile, un point de participation et une Marine le Pen un peu surévaluée, ça fait beaucoup (trop?) de conditions mais aucun autre candidat n'en dispose.

[Anarkour]

La sûreté du vote des autres candidats de gauche n'est pas très forte, le sondage Ipsos pour Le Monde donnant un socle de 42% pour Yannick Jadot et de 50% pour Fabien Roussel.
Des changements dans la vérité de l'isoloir sont probables, le poids d'une possible qualification de la gauche au second tour va sûrement peser dans la balance...
Il faut aussi que l'inverse (des gens qui disent voter J-L. Mélenchon et finalement ne le font pas) ne se produise pas.
Mais vu la dynamique, je suis pense que Y. Jadot va avoir du mal à accrocher les 5%.

[CanaldeBourgogne76]

Ce n'est même plus d'un trou de souris mais plutôt d'un trou de moustique dont dispose JLM pour espérer accéder au second tour. D'un autre côté il y a quelques mois, voire quelques semaines, peu d'observateurs estimaient cette hypothèse envisageable s'interrogeant sur le vainqueur de la course de "nains" à gauche.
C'est une bête de campagne et ses équipes ont bossé programme et communication, si on se place du côté "mérite", ce bon score envisagé est logique.
Le trou de moustique c'est deux points de vote utile, un point de participation et une Marine le Pen un peu surévaluée, ça fait beaucoup (trop?) de conditions mais aucun autre candidat n'en dispose.

Plutôt que de trou de moustique, je parlerais de haie. Il faut de l'élan pour franchir une haie or Mélenchon manque de temps dans son élan. La situation serait peut-être différente si le premier tour était dans deux semaines mais là ça va être très compliqué effectivement.

[grandao]

Incroyable ! Mélenchon l'islamo gauchiste selon certains est soutenu par Gaël Giraud qui est prêtre jésuite et économiste à l'université de Georgetown.

[metre3]

Ce n'est même plus d'un trou de souris mais plutôt d'un trou de moustique dont dispose JLM pour espérer accéder au second tour. D'un autre côté il y a quelques mois, voire quelques semaines, peu d'observateurs estimaient cette hypothèse envisageable s'interrogeant sur le vainqueur de la course de "nains" à gauche.
C'est une bête de campagne et ses équipes ont bossé programme et communication, si on se place du côté "mérite", ce bon score envisagé est logique.
Le trou de moustique c'est deux points de vote utile, un point de participation et une Marine le Pen un peu surévaluée, ça fait beaucoup (trop?) de conditions mais aucun autre candidat n'en dispose.

Plutôt que de trou de moustique, je parlerais de haie. Il faut de l'élan pour franchir une haie or Mélenchon manque de temps dans son élan. La situation serait peut-être différente si le premier tour était dans deux semaines mais là ça va être très compliqué effectivement.

C'est surtout qu'il manque de carburant (réserve de voix à gauche) pour se propulser comme il l'a fait en 2017. Je ne pense pas que la date des élections change quelque chose, le pronostic aujourd'hui est globalement le même qu'il y a 6 mois, 1 an, 2 ans.

[Fabien]

Ce n'est même plus d'un trou de souris mais plutôt d'un trou de moustique dont dispose JLM pour espérer accéder au second tour. D'un autre côté il y a quelques mois, voire quelques semaines, peu d'observateurs estimaient cette hypothèse envisageable s'interrogeant sur le vainqueur de la course de "nains" à gauche.
C'est une bête de campagne et ses équipes ont bossé programme et communication, si on se place du côté "mérite", ce bon score envisagé est logique.
Le trou de moustique c'est deux points de vote utile, un point de participation et une Marine le Pen un peu surévaluée, ça fait beaucoup (trop?) de conditions mais aucun autre candidat n'en dispose.

Plutôt que de trou de moustique, je parlerais de haie. Il faut de l'élan pour franchir une haie or Mélenchon manque de temps dans son élan. La situation serait peut-être différente si le premier tour était dans deux semaines mais là ça va être très compliqué effectivement.

C'est surtout qu'il manque de carburant (réserve de voix à gauche) pour se propulser comme il l'a fait en 2017. Je ne pense pas que la date des élections change quelque chose, le pronostic aujourd'hui est globalement le même qu'il y a 6 mois, 1 an, 2 ans.

Il ne faut pas raisonner à participation constante. La vraie chance de Mélenchon serait plus dans une remobilisation d'un électorat de gauche aujourd'hui plus tenté par l'abstention que la moyenne que dans un siphonnage des autres candidats... qu'il a déjà largement effectué.
Mais je doute que cela suffise. Il n'y a pas un écart si colossal dans la mobilisation: à peine 8 points selon le dernier gros sondage IPSOS.
On ne peut écarter l'hypothèse que Mélenchon soit nettement sous-estimé... mais il me semble que cela ne s'est encore jamais produit.
Par ailleurs, le fameux "vote utile" martelé par les partisans du candidat insoumis (plus que par lui-même)... joue aussi en faveur de Le Pen, qui, malheureusement pour le député des Bouches-du-Rhône, a un peu plus de réserves.
Si le retard moyen de Mélenchon dans les sondages est inférieur ou égal à trois points dans les sondages vendredi, ce serait peut-être jouable pour lui. Sinon, cela sera très compromis.

[Eco92]

Je trouve la dernière vidéo d'Usul et Ostpolitik très bien, les deux youtubeurs-chroniqueurs politiques y annoncent leur soutien à Mélenchon mais dans une forme très critique. Si leur propos est bien de dire que malgré ce qu'on lui reproche, voter JLM est pertinent et utile, ils expliquent "Pourquoi toute la gauche ne vote pas Mélenchon" avec de vrais arguments, pas juste "égo" ou "vilains sociaux-traitres". A mon avis le décryptage est juste, comme le fait que comme beaucoup d'électeurs partageant le même bilan sur JLM ils vont voter utile. A mon avis la difficulté de JLM est qu'avec le temps ceux qui sont encore décidés à voter Jadot, Roussel ou même Hidalgo ont de moins en moins de chance de changer de choix. A la rigueur un effet inverse pourrait avoir lieu vu que Le Pen est remontée. Enfin ça reste difficile à anticiper mais c'est sur que son gain aujourd'hui paraît surtout sur les autres électeurs de gauche qui, s'ils sont encore décidé à voter ailleurs 4 jours avant, ont peu de chance d'avoir un élément radicalement nouveau. L'arrivée massive d'abstentionniste je n'y crois guère.

https://www.youtube.com/watch?v=lwb-6lUaRkQ

[Corondar]

Ce n'est même plus d'un trou de souris mais plutôt d'un trou de moustique dont dispose JLM pour espérer accéder au second tour. D'un autre côté il y a quelques mois, voire quelques semaines, peu d'observateurs estimaient cette hypothèse envisageable s'interrogeant sur le vainqueur de la course de "nains" à gauche.
C'est une bête de campagne et ses équipes ont bossé programme et communication, si on se place du côté "mérite", ce bon score envisagé est logique.
Le trou de moustique c'est deux points de vote utile, un point de participation et une Marine le Pen un peu surévaluée, ça fait beaucoup (trop?) de conditions mais aucun autre candidat n'en dispose.

Et encore, même la taille du moustique, ça me parait un peu grand pour évaluer ce "trou" ?
Au niveau du vote utile, il ne reste pas tant de vivier que ça où puiser (ce qui a toujours été le problème majeur pour Mélenchon : le niveau très bas de la gauche dans son ensemble). Poutou et Arthaud sont sur des niches électorales, quoi qu'il arrive ils feront à eux deux entre 1% et 2%. Du côté d'Hidalgo, il n'y a plus rien à prendre elle est déjà au bas de son plancher (plus bas elle trouverait du pétrole...). Restent donc Rousssel et Jadot, qui, à eux deux et selon les sondages, réunissent entre 7% et 10% en gros ? Or, le premier souci est que ce réservoir là se répartit sur 2 candidats. Si il y avait un seul candidat à cet étiage où Mélenchon pourrait aller piocher ce serait plus simple. Là on a 2 candidats dont les électeurs potentiels restant sont sans doute les plus susceptibles d'être anti Mélenchon.
L'autre souci c'est que, contrairement à il y a encore quelques semaines, le niveau du ticket d'entrée pour le second tour s'est nettement élevé. Il lui faut espérer en effet que Le Pen sous-performe le jour J par rapport à ses sondages actuels, mais même ainsi, il faudrait qu'elle baisse beaucoup en fait. De ce côté là, son seul espoir serait que certains électeurs tentés par Le Pen, "rassurés" par les sondages (en mode "c'est bon, elle sera au second tour"), décident au dernier moment de se faire "plaisir", en votant Zemmour (histoire d'envoyer un message en droitisation à la candidate RN ?). Mais c'est là une hypothèse hasardeuse.
Quant à un éventuel regain de participation, outre que comme Eco92 je n'y crois guère, c'est surtout qu'un tel regain ne profiterait sans doute pas exclusivement à Mélenchon, mais aussi à Le Pen ?
Bref, une qualification de Mélenchon au second tour, bien que pas totalement impossible, reste hautement improbable.

[Zapata]

La recomposition politique à gauche continue. Après l'eurodéputé Pierre Larrouturou avec son parti Nouvelle Donne, puis la députée Elsa Faucillon du PCF, ce sont désormais des responsables d'EELV et G-s qui franchissent le Rubicon pour soutenir ouvertement Mélenchon. Quelle que soit l'issue de la présidentielle, cette présidentielle aura été de nouveau un moment intense de reconfiguration, avec un gauche radicale confirmant son ancrage politique.