Sous la pression, après avoir indiqué qu'il ne démissionnerait pas de ses mandats russes et avoir défendu encore l'attitude Russe avec une "condamnation, mais" de l'invasion, Fillon a fini par démissionner de ses postes. A LR, la gêne était palpable, Pécresse et ses équipes se contentant de dire qu'il fallait le laisser tranquille et qu'il était retiré. Seul Bruno Retailleau arrivait encore à défendre sa position. L'article indique bien comment cette conclusion (pour le moment) soulage les équipes Pécresse, dont la condamnation ferme des attaques rompait avec la ligne du précédent candidat à la présidentielle. Il faut dire que le gouvernement britannique avait annoncé que les européens membres des CA d'entreprises stratégiques russes pourraient se voir concernés par des sanctions financières, en citant notamment M. Fillon, ce qui aurait fait désordre.
https://www.lemonde.fr/politique/articl ... 23448.htmlDésormais les adversaires de Pécresse rappellent les positions très claires de Ciotti, censé être un de ses bras droits, qui assumait une ligne proche et écrivait en septembre dernier qu'il fallait sortir du commandement intégré de l'OTAN mais aussi "revoir nos alliances internationales notamment avec la Russie, la rupture avec Moscou décidée par F. Hollande était stupide et contraire à nos intérêts, elle n'a plus lieu d'être". Il a également plusieurs fois réclamé la fin des sanctions économiques, expliquant en novembre que "La Russie est en Europe, nous partageons la même civilisation et nous affrontons les mêmes ennemis islamistes." Alors que Poutine fait charger les Tchétchènes islamistes vers l'Ukraine, ces discours très clairs et - au fond -, cohérent avec la ligne de LR, risquent de coller à Pécresse comme un sparadrap.
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