Sondages présidentielles 2022

[pierrep]

Les dates de l'élection présidentielle sont fixées par la Constitution. Selon l'article 7 de la Constitution le premier tour doit avoir lieu entre 25 et 30 jours avant la fin du mandat du Président.
Le mandat d'E. Macron prenant fin le 13 mai 2022 le premier tour ne peut avoir lieu qu'entre le 8 avril et le 23 avril ce qui n'offre comme possibilité que le dimanche 10 avril ou le dimanche 17 avril, avec un second tour soit le 24 avril, soit le 1er mai.

Quoi qu'il arrive l'élection aurait eu lieu pendant les vacances de Pâques (toutes les présidentielles depuis 1995 tombent pendant les vacances de Pâques pour au moins une zone) mais dans la seconde option le premier tour aurait eu lieu le dimanche de Pâques et le second tour le 1er mai. Je pense donc que l'option des dimanches 10 et 24 avril est la moins mauvaise possible.

Pourquoi ne pas faire une révision constitutionnelle après 2022 pour éviter que ce genre de problème (présidentielle lors des vacances de Pâques) ne se produise plus?

On ne peut pas faire des révisions constitutionnelles à tout va, en fonction de la météo, des vacances; des humeurs des uns et des autres, il faut raison garder! Même chose que pour les 500 signatures, une grande démocratie ne peut sans cesse changer les règles ...et casser le thermomètre pour une fièvre à 37, 2 ° !

[Républicain67]

Contrairement à ce que vous pensez je ne suis pas du tout pour le vote obligatoire. En tant que rousseauiste et partisan de la souveraineté populaire, (je souhaite d'ailleurs l'introduction du RIC, de la révocation populaire et du mandat impératif), je considère que le vote est un droit. Il faut arrêter de blâmer les électeurs pour l'abstention. Les gens sont libres de voter ou non. Il faut juste arrêter de mettre des bâtons dans les roues (du type vacances) pour ceux qui souhaitent voter. L'argument abstention = je-m'en-foutisme est bidon. L'abstention est politique en partie ou alors causée par la pratique politique. La dépolitisation est rarement le fruit du hasard.

[Ramdams]

Le calendrier électoral peut par contre être pénalisant pour les étudiants, qui reviennent (ou pas) dans leur famille durant les vacances. J'ai été moi-même confronté à ce cas de figure durant mes études, et il était laborieux de faire une procuration auprès d'une personne qui aurait respecté mon choix électoral ET inscrit dans la même commune, puis de lui faire parvenir en un laps de temps restreint.

Je ne pense pas qu'il faille éluder ce sujet : tout ce qui peut faciliter techniquement l'acte de voter est bon à prendre, à mon sens. Maintenant, je ne suis pas favorable à l'idée d'exclure des dates d'élection, sous prétexte que ce sont des jours de vacances ou de ponts.

[Républicain67]

Le calendrier électoral peut par contre être pénalisant pour les étudiants, qui reviennent (ou pas) dans leur famille durant les vacances. J'ai été moi-même confronté à ce cas de figure durant mes études, et il était laborieux de faire une procuration auprès d'une personne qui aurait respecté mon choix électoral ET inscrit dans la même commune, puis de lui faire parvenir en un laps de temps restreint.

Je ne pense pas qu'il faille éluder ce sujet : tout ce qui peut faciliter techniquement l'acte de voter est bon à prendre, à mon sens. Maintenant, je ne suis pas favorable à l'idée d'exclure des dates d'élection, sous prétexte que ce sont des jours de vacances ou de ponts.

Je suis d'accord avec vous. Je suis un démocrate radical (en plus d'être un souverainiste) et considère qu'il ne doit y avoir aucune restriction au droit de suffrage, ni pour les étudiants ni pour personne d'autre. Il existe sinon pour les étudiants, la possibilité de s'inscrire dans la commune d'études.

[Ramdams]

Le calendrier électoral peut par contre être pénalisant pour les étudiants, qui reviennent (ou pas) dans leur famille durant les vacances. J'ai été moi-même confronté à ce cas de figure durant mes études, et il était laborieux de faire une procuration auprès d'une personne qui aurait respecté mon choix électoral ET inscrit dans la même commune, puis de lui faire parvenir en un laps de temps restreint.

Je ne pense pas qu'il faille éluder ce sujet : tout ce qui peut faciliter techniquement l'acte de voter est bon à prendre, à mon sens. Maintenant, je ne suis pas favorable à l'idée d'exclure des dates d'élection, sous prétexte que ce sont des jours de vacances ou de ponts.

Je suis d'accord avec vous. Je suis un démocrate radical (en plus d'être un souverainiste) et considère qu'il ne doit y avoir aucune restriction au droit de suffrage, ni pour les étudiants ni pour personne d'autre. Il existe sinon pour les étudiants, la possibilité de s'inscrire dans la commune d'études.

Oui mais justement, cela suppose que l'étudiant reste chez dans sa commune d'études les week-ends et durant les vacances scolaires.

En plus, notre système à deux tours appliqué à toutes les élections sauf les européennes oblige à réitérer les va-et-vient...

[pmf]

Il est exact que les étudiants, hormis ceux originaires de la Métropole où est située l'Université, rencontrent des difficultés pour s'exprimer aux urnes et il faudrait réfléchir à proposer des solutions pour remédier à cela.
Les contraindre à s'inscrire dans la Commune de leur résidence d'étudiants constituerait une erreur magistrale car leurs centres d'intérêts civiques et électoraux se situent là où réside leurs parents et ils aiment retrouver leur Commune d'origine et y saluer leurs copains et copines et c'est normal et bienvenu.

[Corondar]

Même ceux qui s'abstiennent peuvent le faire avec une raison et pour envoyer un message, je ne suis pas certain que tous les abstentionnistes soient des "je m'en foutiste" ?
Mais, encore une fois, à quoi bon modifier la constitution ou la loi électorale pour résoudre un problème qui apparemment n'existe pas vraiment ? Si la date de la présidentielle avait un réel impact négatif sur la participation on l'aurait vu, or ce n'est pas le cas. En juin aussi vous pourriez compliquer la tâche à certaines autres personnes (je ne suis d'ailleurs pas certain que ça arrangerait plus les affaires des électeurs étudiants des élections en juin). Quelle que soit la date retenue, vous aurez toujours plus ou moins de contraintes pour certaines personnes.
Le calendrier parfait n'existe pas, à partir de là, devoir de nouveau modifier la constitution ou tripatouiller le calendrier électoral pour un gain absolument pas évident, je n'en vois pas l'intérêt ?

Je vais essayer de recentrer un peu le topic sur son objet premier, à savoir les sondages.
Le dernier sondage de l'ifop trouve des résultats très proches de celui d'ipsos. Macron semble scotché aux alentours des 25%, Le Pen semble connaitre un plafond aux alentours des 17-18%, Pécresse un chouia en dessous mais largement dans la marge d'erreur. Zemmour semble lui avoir atteint un plafond aux alentours des 12-13% (la polémique sur les enfants handicapés ne le fait pas dévisser à priori). Mélenchon navigue toujours aux alentours des 10% (un peu plus ou un peu moins), Hidalgo n'en finit pas de faire naufrage (elle semble désespérément aux alentours des 2-3%), Taubira et Jadot fluctuant eux un peu plus dans la zone des 5%.
Ce qui est terrifiant pour Hidalgo désormais, c'est qu'elle peut finir derrière Roussel. Si jamais la candidate PS devait arriver 5e des principaux candidats de gauche, ce serait là un résultat terrible pour ce parti qui, il n'y a pas si longtemps, était considéré comme un des deux grands pôles d'alternance politique. J'en viens tout de même à me demander si le PS n'aurait pas plutôt intérêt à retirer sa candidature et à se rallier à quelqu'un d'autre ? Jadot plus vraisemblablement ? Mais Hidalgo semble avoir définitivement fermé cette porte là, et je ne sais pas si en interne elle subit des pressions en ce sens ?

[Républicain67]

Même ceux qui s'abstiennent peuvent le faire avec une raison et pour envoyer un message, je ne suis pas certain que tous les abstentionnistes soient des "je m'en foutiste" ?
Mais, encore une fois, à quoi bon modifier la constitution ou la loi électorale pour résoudre un problème qui apparemment n'existe pas vraiment ? Si la date de la présidentielle avait un réel impact négatif sur la participation on l'aurait vu, or ce n'est pas le cas. En juin aussi vous pourriez compliquer la tâche à certaines autres personnes (je ne suis d'ailleurs pas certain que ça arrangerait plus les affaires des électeurs étudiants des élections en juin). Quelle que soit la date retenue, vous aurez toujours plus ou moins de contraintes pour certaines personnes.
Le calendrier parfait n'existe pas, à partir de là, devoir de nouveau modifier la constitution ou tripatouiller le calendrier électoral pour un gain absolument pas évident, je n'en vois pas l'intérêt ?

Je vais essayer de recentrer un peu le topic sur son objet premier, à savoir les sondages.
Le dernier sondage de l'ifop trouve des résultats très proches de celui d'ipsos. Macron semble scotché aux alentours des 25%, Le Pen semble connaitre un plafond aux alentours des 17-18%, Pécresse un chouia en dessous mais largement dans la marge d'erreur. Zemmour semble lui avoir atteint un plafond aux alentours des 12-13% (la polémique sur les enfants handicapés ne le fait pas dévisser à priori). Mélenchon navigue toujours aux alentours des 10% (un peu plus ou un peu moins), Hidalgo n'en finit pas de faire naufrage (elle semble désespérément aux alentours des 2-3%), Taubira et Jadot fluctuant eux un peu plus dans la zone des 5%.
Ce qui est terrifiant pour Hidalgo désormais, c'est qu'elle peut finir derrière Roussel. Si jamais la candidate PS devait arriver 5e des principaux candidats de gauche, ce serait là un résultat terrible pour ce parti qui, il n'y a pas si longtemps, était considéré comme un des deux grands pôles d'alternance politique. J'en viens tout de même à me demander si le PS n'aurait pas plutôt intérêt à retirer sa candidature et à se rallier à quelqu'un d'autre ? Jadot plus vraisemblablement ? Mais Hidalgo semble avoir définitivement fermé cette porte là, et je ne sais pas si en interne elle subit des pressions en ce sens ?

Afin de ne pas encombrer le sujet, j'ai ouvert dans les "débats politiques du moment", un sujet consacré à l'abstention et à la dépolitisation.

[grandao]

https://www.marianne.net/politique/pres ... ote-figees

En très légère baisse, Emmanuel Macron continue de mener le jeu avec 22 % des intentions de vote, bénéficiant de sa faculté à attirer à lui le vote de clusters aisés et très participationnistes ainsi que celui de citoyens moins politisés. Derrière lui, quatre candidats se tiennent en deux points : Marine Le Pen (15 %), dont le socle électoral résiste malgré la concurrence proposée par Éric Zemmour (14 %), lequel ne s'effondre pas et reste en position de se qualifier pour le second tour. Au coude-à-coude, Valérie Pécresse (14 %) semble tenir une position plus fragile puisque ses électeurs se révèlent moins certains de voter pour elle (65 %), mais elle regagne un point cette semaine. Enfin, Jean-Luc Mélenchon (13 %) confirme qu'il est pour l'heure le candidat incontournable à gauche, tant ses rivaux socialiste (Anne Hidalgo, 2 %), communiste (Fabien Roussel, 2 %) écologiste (Yannick Jadot, 5 %) semblent distancés. Christiane Taubira, qui doit voir sa candidature à la présidentielle validée par la Primaire populaire qui aura lieu du 27 au 30 janvier, émarge à 6 %.

[Corondar]

https://www.marianne.net/politique/presidentielle-2022-sondage-exclusif-des-intentions-de-vote-figees

En très légère baisse, Emmanuel Macron continue de mener le jeu avec 22 % des intentions de vote, bénéficiant de sa faculté à attirer à lui le vote de clusters aisés et très participationnistes ainsi que celui de citoyens moins politisés. Derrière lui, quatre candidats se tiennent en deux points : Marine Le Pen (15 %), dont le socle électoral résiste malgré la concurrence proposée par Éric Zemmour (14 %), lequel ne s'effondre pas et reste en position de se qualifier pour le second tour. Au coude-à-coude, Valérie Pécresse (14 %) semble tenir une position plus fragile puisque ses électeurs se révèlent moins certains de voter pour elle (65 %), mais elle regagne un point cette semaine. Enfin, Jean-Luc Mélenchon (13 %) confirme qu'il est pour l'heure le candidat incontournable à gauche, tant ses rivaux socialiste (Anne Hidalgo, 2 %), communiste (Fabien Roussel, 2 %) écologiste (Yannick Jadot, 5 %) semblent distancés. Christiane Taubira, qui doit voir sa candidature à la présidentielle validée par la Primaire populaire qui aura lieu du 27 au 30 janvier, émarge à 6 %.

Cluster17 confirme ici qu'il est un sondeur qui trouve des chiffres assez significativement différents de ses confrères...