Eco92 a écrit:Oui, je plussoie, on voit d'ailleurs que dans les enquêtes Macron remonte, si LREM n'a pas vraiment de socle, Macron en a un et la présidentielle est son élection. Par ailleurs, l'anti-macronisme de droite ne paie pas tant à mon avis, d'extrême droite peut-être, mais chez LR ils ont toujours du mal à se relever des multiples prises (Philippe, Le Maire, Darmanin, Castex... Tout ces ministres de 1er plan de Macron viennent d'LR).
Le Monde publie un reportage anecdotique mais pas inintéressant en Sarthe, à la fédération LR, dans les terres de Fillon. La présidente de région Christelle Morançais a été réélue très largement, mais l'ambiance n'est pourtant pas à la fête. On note qu'en effet Barnier est salué par plusieurs pour une chose, être resté loyal au parti, d'autres indiquent que Zemmour ne leur déplaît pas, le secrétaire fédéral confesse que son trésorier l'a lâché quelques heures avant pour rejoindre la campagne du non-candidat à ce jour. Le secrétaire fédéral insiste sur le fait que si LR ne se ressaisi pas avec une candidature unique et un programme solide, il quittera le parti en janvier.
Il en ressort un assez fort discours sur le manque de travail depuis la défaite de 2017. Cela me rappelle Baroin parlant de la gauche gagnant par effraction en 1997, comme si la droite ne pouvait pas envisager autre chose qu'un hasard malencontrueux et qu'elle devait retrouver sa place au second tour de la présidentielle automatiquement.
https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2022/article/2021/10/12/chez-les-militants-lr-de-la-sarthe-vous-savez-ce-debat-dechirant-vous-le-trouverez-dans-toutes-les-federations_6098021_6059010.html
Oui c'est assez incroyable cette propension d'une grande partie de la droite à considérer comme illégitime les victoires de la gauche, nonobstant le résultat des urnes. Ce n'est pas nouveau, on avait déjà ce type de prises de position en mai 1981, mais ça interroge sur l'ancrage démocratique de ces militants et responsables de droite.